Megalovania
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Le forum des MVs, des JDRs et des Mégalos !
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

 

 The fighting dead, rp de présentation de la famille Vanbois et leur compagnie

Aller en bas 
AuteurMessage
Fadoli




Messages : 15
Date d'inscription : 03/06/2017

The fighting dead, rp de présentation de la famille Vanbois et leur compagnie Empty
MessageSujet: The fighting dead, rp de présentation de la famille Vanbois et leur compagnie   The fighting dead, rp de présentation de la famille Vanbois et leur compagnie Icon_minitimeMar 19 Mai - 16:55

La bourrasque souleva un nouveau monceau de poussière et de résidus divers et s’engouffra dans le camp, faisant claquer les toiles de tentes, maugréer les bêtes et jurer les hommes. Dans l’atmosphère troublée et obscurcie d’une fin d’après-midi en Essos, une silhouette se frayait un chemin dans les allées, précédée et suivie, à distance respectable, de chevaliers carapaçonnés jusqu’au bout des ongles. Elle marchait d’un pas résolu et infailliblement régulier.
Une légère éclaircie ou un bref répit du vent dévoila quelque peu ses traits, tels qu’ils apparaissaient à travers son heaume relevé. Noir de barbe, le visage figé, on ne pouvait que deviner un regard d’acier, du genre qui ne parait jamais ciller.

Alors qu’elle parvenait devant une tente isolée des autres, un des chevaliers s’adressa à elle avec révérence : « Je vous informerai dès leur arrivée, sir Vanbois ».
Oscar Vanbois répondit d’un hochement de tête. Il n’y avait plus guère de ses hommes auprès desquels il se faisait appeler ainsi. Un « Commandant » s’imposait davantage tant il lui semblait absurde de garder le titre d’une terre d’où il était exilé et dont la plupart des hommes qu’il commandait n’était pas issus. Mais Ernst servait sa famille depuis trois générations, c’était donc différent."

Il fit volteface et pénétra dans la tente. Tout y avait été préparé et il y était laissé seul, comme demandé. Seul un écuyer passa brièvement l’’assister pour faire les manipulations nécessaires à enlever son armure. Délesté, il prit quelques instants pour parcourir sa carapace du regard. Il avait constamment refusé qu’on la répare au-delà du strict nécessaire et ses stigmates racontait ainsi sa propre histoire.
Elle était anormalement renforcée entre le cou et les épaules, ce qui était le fruit de son insistance auprès du forgeron alors qu’il était encore mu par l’image de son père tranché en deux de haut en bas sous ses yeux en plein duel. Malheur… et cette foule qui avait beuglé de plaisir autour de lui quand Tristifer s’était effondré. Oscar aussi avait été façonné par cet évènement. Cette rage revancharde et son refus obstiné de reconnaitre toute défaite ne l’avait jamais quitté. L’armure présentait les coups, brulures et éraflures survenus ensuite, des combats du Val à ceux de Qohor. L’affrontement du jour en revanche ne laisserait que peu de traces. Maudits esclaves qu’il avait dû renoncer à pourchasser avec la nuit tombante et l’arrivée d’une dépêche de Volantis porteuses d’ordres express. Vu le temps et leur peu de provisions, beaucoup n’iraient pas beaucoup plus loin de toutes manières. Mais au fond de lui, il ne pouvait pas s’empêcher d’éprouver un certain respect pour ceux qui seraient, comme lui, des survivants.

Assez, le bain allait refroidir. Il se leva sans broncher, se plaça face au miroir et s’examina. Ses yeux s’attardèrent consciencieusement sur sa jambe droite. Il ne se faisait toujours pas à son aspect blanchâtre, charcuté, proprement cadavérique. Cette jambe n’était plus vraiment la sienne, elle n’était pas de ce monde. Mais lui alors, qu’était-il étant donné d’où il était revenu après la boucherie de Qohor qui aurait dû le voir périr un vaincu magnifique ? Un frisson parcouru sa nuque, jusque-là parfaitement inanimée. Vraiment, il ne s’y faisait pas. Mais il fallait s’ausculter pourtant, sa jambe, quoiqu’impeccablement fonctionnelle, étant désormais insensible. Une semaine plus tôt, il avait ainsi perdu une grande quantité de sang avant de réaliser qu’elle était entaillée. Mais cette fois ci, aucune goutte ne perlait. Il leva le regard et se dirigea vers le baquet où il se glissa.

C’est là que le trouva Ernst. La vapeur avait depuis disparu. «Sir Vanbois, ils sont là ». Oscar revêtit une tunique et fit signe de laisser entrer.
Nestor Vanbois apparut le premier. Sa démarche trahissait un certain empressement mal contenu à retrouver enfin son frère, prévisible chez ce garçon de treize printemps ne faisait que commencer à apprendre à se comporter en homme. Sur ses talons, leur cousine Alyce faisait preuve de la tenue qu’elle avait acquise en servant de diplomate de manière répété mais la relâcha quelque peu en constatant qu’ils étaient enfin arrivés.
Oscar donna une étreinte à Nestor, se demandant à quel point Aemond avait été clair avec lui. Envoyé comme écuyer auprès du tumultueux prétendant, il était déjà heureux qu’il soit rendu sans encombre après l’abandon de la compagnie d’Oscar de ce coté de l’Océan. Par chance, Nestor, à qui fut laissé le premier mot, ne fit que maugréer sur la longueur du trajet. Soulagement, on avait dû le ménager. Il restait à parler à Alyce, mais ce devrait être seul à seul.
« Mieux vous reposer dans ce cas mon frère, commença Oscar, nous repartons tôt demain »
Devant la mine peu enjouée du garçonnet, il laissa échapper : « Mais si le sort nous est favorable nous aurons prochainement un nouveau point d'attache, en dur » puis se sentit obligé de compléter « Et qui ne sera pas Chènes en Fer non » puis encore « Tout ira bien ». C’en était assez. Heureusement, Enst fit preuve de sagacité et intervint :
« Venez sir Nestor, nous devons encore voir votre sœur Elyn dont la tente n’est pas toute proche. Et, comme votre frère l’a fait remarquer, vous aurez besoin de repos ».
Oscar serra l’épaule d’Alyce, la convoquant pour le lendemain et fit la salutation d’usage. Ses proches n’étaient pas encore dehors qu’il était déjà assis à son bureau, parcourant méthodiquement la pile de courrier qu’il avait à abattre.

Lorsqu’ils sortirent, guidés par Ernst avec prévenance, la nuit était lourdement tombée. Un noir d’encre embaumait le camp et les hommes restaient relativement silencieux, récupérant sans doute des opérations de la journée.
Alors qu’ils s’éloignaient de la tente, ils continuèrent à l’entrapercevoir longuement. Elle était stratégiquement rendue visible de la plupart des recoins du camps et une lueur démonstrative en émanait, ne laissant pas de doute sur le fait qu’Oscar était encore débout et au travail. L’on disait beaucoup sur ce phénomène, qui avait lieu chaque nuit sans interruption. Certains prétendaient qu’il s’agissait d’une ruse pour faire impression et qu’Oscar trouvait un moyen de s’assoupir. D’autres supposaient qu’il devait recevoir des femmes, en dépit du fait que l’on n’en ait jamais vu aucune depuis que le Commandant était devenu veuf en quittant Westeros. Mais au fond, le souvenir la bataille de Qohor et des sorcelleries dépassant l’entendement qu’on y avait vu faisaient qu’on ne croyait pas tout à fait à ces explications, sans toutefois avoir très envie d’y réfléchir outre mesure.
À la levée du jour, les lampes de la tente d’éteindraient, la troupe s’animerait et la compagnie prendrait la route d’un pas sourd de rescapés qui n’ont pas dit leur dernier mot.
Revenir en haut Aller en bas
 
The fighting dead, rp de présentation de la famille Vanbois et leur compagnie
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Maison Vanbois
» Famille frey
» Famille Rykker
» Famille Marpheux
» Famille Whent

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Megalovania :: Le Trône de fer V2 :: Essos-
Sauter vers: