Famille Targaryen - Port Réal

Admin Messages : 266 Date d'inscription : 13/11/2016 Localisation : Fort-Chêne

VALARR Ier, Roi des Andals, des Rhoynar et des Premiers Hommes, Seigneur des Sept Couronnes et Protecteur du Royaume

Famille Targaryen - Port Réal ValarrIer

Roi mélancolique et renfermé, amené au Trône par un sort funeste joué à sa famille, mais tirant de cette part tragique une détermination et un courage sans pareil, teinté de pragmatisme et de noblesse d'âme, Valarr Ier touche a dépassé les cinquante ans mais conserve une vigueur et un caractère sans pareil. Considéré comme un homme juste et miséricordieux, puissant entre les puissants mais n’affichant ni morgue ni distance, sa force et son harmonie frappées du rôle de Roi-Guerrier, qui lui convient entièrement mais qu'il n'a jamais revendiqué, tout cela fait de lui un des monarque les plus respecté de la dynastie Targaryen.

Modèle de valeur martiale et de vertu, oint sans être excessivement chevaleresque, de la plus haute noblesse sans le moindre attrait pour l’orgueil extravagant, ni souverain ni soldat dans l’âme. Car c'est bien son frère qui était Roi, et destiné à l'être ; mais progressivement atteint de folie, dévoré par la rancoeur et la jalousie, celui-ci bannit Valarr du royaume, avant d'être assassiné. Il fallut de nombreuses années et une guerre terrible pour que l'exilé devint Roi. En l'an 316, la situation rétablie, il endossa la Couronne.

Quoique stratège avisé et d’une lucidité remarquable quant aux affaires d’état et à son honneur, il est nombre d'affaires sur lesquels il déclara à ses sujets ne rien entendre, et si il fait preuve de subtilité dans son exercice de la personne royale et de sa réputation, il lui arrive de délaisser ces aspects, voir même de les déléguer ; comme il fait d’ailleurs vis à vis de son Conseil et des affaires courantes.

Un air de désordre, dans la grande harmonie de son caractère, s’impose ainsi dès lors qu’il est question du rôle qui lui est donné de protéger et gouverner dix lord-suzerains agités et les millions d'âmes de son royaume. Archétype même de la génération de spadassins, de capitaines et de chevaliers qui l’entourent, il n’affiche pourtant aucun amour pour leurs valeurs, aucune envie de les mener vers tel ou tel noble objectif, bien qu’il s’entoure fréquemment de nombre de ces seigneurs – au nombre desquels quelques noms puissants tel que Lyman Tully, Mace Belmore, Danwell Frey ou Garlann Tyrell. Seigneur pragmatique dans sa gestion, ami de personnages loués pour leur subtilité, tel que Lucerys Velaryon ou Harwyn Rivefort, il n’emploie que très peu cette intelligence à des entreprises audacieuses ou à une image renforcée. Au contraire, ces affaires semblent au nombre de celles qui l’encombrent le plus.

De fait, ni abus de boisson, ni plaisanterie graveleuse, ni prière fanatique, ni désinvolture hérétique, ni amitié franche et grasse, ni conduite belliqueuse, ni intrigue cupide, ni gestion avare, ni justice arbitraire, rien ne vient tâcher son caractère d’une quelconque oprobe, et si il ne marque aucun excès dans le pêché, il n’en étale pas non plus dans la vertu, si ce n’est par la justice et le courage qu’il témoigne en tant que Roi. On comprend alors que l’équilibre de son caractère et la force profonde de l’homme et du souverain sont profondément lié à cette mélancolie et à ce manque de volonté à régner ; et jusqu’à son sens du devoir même, qui contredit en tout point ses aspirations profondes, dont il a peut être perdu de vue la majorité depuis, sont autant de violences infligées à un homme qui ne désirait pas être Roi.

HOSTER, Prince de Peyredragon et de Lestival, Maître des Flottes, son frère

Grisonnant et ombrageux, mais flamboyant d’une fierté et d’un reste de jeunesse que son caractère avaient fait oublier, le Prince de Peyredragon est un homme à l’allure noble et au regard profond, aux desseins impénétrables. Parlant, agissant en toute chose et menant à tout objectif à la manière d’un grand général, il passe pour l’un des militaires les plus accompli de son entourage qui en regorge pourtant.

Le Grand Mestre Harmune dira à son propos ;

« Il passe pour un homme grave, entièrement voué aux grandes choses que son cœur conçoit, ne parlant qu’honneur, grandeur, logique et parfois vertue, et dissimulant ses sentiments derrière le fardeau dont il a décidé lui même de s’imposer, celui de préserver les lettres de noblesse de la royauté, d’abattre les ambitieux et les parjures inconstants sur son chemin, et de préserver un ordre des choses garant de stabilité et de dignité. »

Ces paroles engagées décrivent correctement Hoster Targaryen, du moins dans l’image qu’il renvoie à la Cour et dans son fief, que nul n’a jamais songé à lui enlever. Car si on attribue à sa solitude originelle au sein de la fratrie le caractère réservé et digne qu’il affiche, tous ceux qui l’ont fréquenté à la guerre ou dans les affaires du royaume peuvent dire avec conviction qu’il est sincèrement attaché à son frère et au Trône. Et le titre qu’il détient de Prince de Peyredragon est un vivant témoignage de cette affection partagé ; car si traditionnellement ce siège est réservé à l’héritier du Trône, il fut accordé à Hoster en récompense de ses actions lors de la Deuxième guerre du Détroit, lors de laquelle il s’illustra jusqu’à contre sa propre famille.

Monteur du puissant dragon Barral, titan d’un blanc d’écorce et aux flammes rougeoyantes, qui partage la morgue de son monteur, chevalier vétéran et commandant respecté, Hoster a toujours été, dans l’ombre du Trône, l’un de ses principaux piliers. Proche de son frère dans ces divers attributs, il est, de par sa gestion des affaires courantes, sa vigueur militaire plus féroce à la poursuite et plus prudente à la charge, celui qui viendra compléter la personne qu’est Valarr en tant que Roi.

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Famille Targaryen - Port Réal Jaehaerys-sa-femme-alysanne-et-leur-enfant

AETHYS, Prince héritier et conseiller du Roi

L’héritier du Trône s’est révélé être le personnage le plus inconnu et le plus familier à la fois, de par l’ambivalence du caractère qu’il affiche. Car réputé être un homme de nature heureuse, porté vers le banquet et la boisson, sociable et au jugement souvent équitable, bref, un bon-vivant à la nature égale, affichant cela par un peu de ventre et un sourire franc, on trouvera dans sa gestion des affaires politiques un cynisme surprenant et à l’épreuve de son physique de fêtard.

Gérant les audiences et les conseils avec une répartie soigneuse, une humeur insondable et une subtilité toute royale, on le sait homme de justice et de réconciliation. Pourtant, il a par souvent rendu ou validé des jugements plus que drastiques face aux ennemis du royaume, dont la plupart nous parviennent par des rumeurs. Intriguant, il mène ses déplacements en compagnie de gardes du corps à l’allure sombre et déterminée, qu’il a recruté auprès des plus fidèles alliés du Trône.

Mais représentant son père en de nombreux lieux, audience ou banquet, visite ou mariage, son amabilité et son humeur joyeuse ont toujours donné l’image d’un héritier qui aspire à un règne de prospérité et d’intelligence. Et si certains plus belliqueux pouvaient mépriser ces aspects, quelque chose dans la présence d’Aethys impressionne, que ce soit sa mise, l’aura qui émane de ses paroles, l’assurance qu’il a même dans les plus pittoresques moments, et la contenance qu’il arbore même dans l’adversité : tout semble procéder chez lui d’une confiance totale en sa propre faculté de jugement, d’une lucidité absolue sur les gens qu’il rencontre, car il trouve toujours les mots justes pour se les aliéner, et d’un primat permanent de la parole aimable ou judicieuse sur la menace et la morgue ; une attitude toute royale, bien que très peu guerrière.

De plus, ses traits forcent le respect de par la cohérence grandissante à mesure que le regard s’appesantit sur la figure du noble homme ; car si il a du ventre et les cheveux défaits, le nez quelque peu protubérant et les bras épais, on devine à ses épaules et ses bras larges une robustesse familiale, ses cheveux brillent d’un éclat blond teinté de rousseur et s’ordonnent d’une manière agréable dans le désordre manifeste, ses yeux pétillent dans un violet Targaryen d’une malice Tully ; ses amples mains de menuisier ne trainent point, ses bras larges et quelque peu gras ne se balancent pas le long de son corps, et ses jambes comme son ventre s’adaptent en toute chose pour produire une pose paisible mais royale, un corps en somme tout ordonné pour, d’une mine de sergent d’armes habitué des tavernes, bousculer les préjugés afin de mieux surprendre l’auditeur par la majesté royale du charismatique personnage.

DAENA, seconde fille de Valarr et soeur-épouse d'Aethys

Sa femme et sœur, en toutes choses son égale, n’a en rien besoin de subtilité ou d’inventivité pour jouer de son apparence et en faire quelque chose d’admirable ; car la beauté comme l’adresse se manifestent à chacun de ses gestes. Ses cheveux longs sont parfaitement lisses, du même blond-platine aux nuances de feu que ceux de son frère-époux ; sa taille et son corps sont taillés dans un marbre délicat, exprimant tout à la fois la solidité et la grâce ; son regard est perçant et ses yeux doux ; son visage fin et expressif, chaleureux mais majestueux. On ne lui connait aucun tort rendu à qui que ce soit, aucune parole de travers, et plein de querelles résolues ou de troubles apaisés. Ses propos sont souvent juste, son analyse souvent pertinente. Elle est d’une culture exceptionnelle, mais respecte les valeurs plus guerrières. Sachant s’effacer face aux hommes, elle peut sans les offenser les remettre à la place qui convient si d’aventure ils oublient son statut. On la sait mère aimante et éducatrice attentive.

Peut-être alors que la trop grande perfection de son caractère l’efface nécessairement derrière l’image lisse et respectable qu’elle renvoie ; peut-être sinon qu’on peut attribuer cet effacement à une décision consciente de sa part, que ce soit par penchant personnel ou par les nécessités qu’imposent la condition féminine.

Du reste, on entend peu parler de cette personne, souvent en bien. Elle préfère les froides îles de Peyredragon et Lamarck, les hautes tours balayées par le vent du Donjon-Rouge, aux charmes des banquets, du hall de Vivesaigue ou de Hautjardin, aux marchés de Villevieille et aux routes chaudes de l'Ouest, que son mari traverse tout au long de l'année. Dévouée à ses enfants et à sa famille, elle est sous de nombreux aspects un géant dormant, une personnalité forte mais tenue à l'écart par les contingences de la famille Targaryen ; et qui, dans les années à venir, révélera au royaume la manière dont son caractère et son dévouement auront modelé le futur du royaume.

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HARWYN, Prince puiné et monteur de dragon

A la fois plus éclatant et plus réservé que son frère ainé, Harwyn est un homme au caractère aimable, qui partage à la fois la franchise généreuse de son frère, et la tranquillité mélancolique de son père. Garçon rieur et sociable, porté vers l’aventure, il n’est pas forcément considéré comme brave pour autant, ne se démarquant pas plus qu’un autre parmi les élèves du maître d’armes du Donjon Rouge, et n’étant ni belliqueux ni arrogant.
Des fils de Valarr, il est cependant le seul à avoir dompté un dragon, et sans doute le seul à s’être naturellement porté vers la chose, ayant été dès son plus jeune âge passionné de ces êtres fabuleux ; ce qui poussa son père à réquisitionner un œuf de dragon et à la placer au-dessus du lit de son jeune fils. Celui-ci n’éclôt que très tardivement, vers 320, alors que le Prince n’avait qu’une vingtaine d’années, et donna naissance à Luceryon, une monture à l’éclat bleu-azur pâle magnifique, qui faisait penser à Lucerys Velaryon, grand ami du Roi.

Harwyn n’a depuis toujours pas manifesté la volonté de se marier ni de prendre part aux affaires de la Cour, mais demeure un membre important de la famille royale, dont il est pilier de stabilité ; sa bonne humeur et son caractère amical et ouvert en faisant un médiateur évident. Les querelles, les tensions récurrentes et même les petits gestes anodins sont souvent amenés à lui pour être observés et raisonnés.

C’est également un membre brillant d’une génération à part, qui compte de nombreux amis dans les régions où il a banqueté, et un voyageur intrépide qui pérégrine au nom de son père pour tisser des contacts durable entre le Trône et la noblesse intermédiaire.

Les récents développement de l'invasion du Val par Aemond Targaryen l'ont projeté en première ligne d'un conflit sanglant auquel on imagine mal ce personnage rieur et tempéré participer avec entrain. Et on prend la mesure de sa bonne réputation malgré son effacement ; car beaucoup, à Port-Réal, souhaitent son retour sain et sauf.

ASHA, seconde fille de Valarr et future Dame de Pierreheaume

Fière et grande, aux cheveux bruns et aux yeux noirs, elle n’a l’air ni particulièrement Targaryen ni particulièrement Tully dans ses couleurs, mais ne manque pas de la fierté et de l’audace de sa famille et de son rang. Ce qui paraissait être, dans sa jeunesse, une petite dernière têtue, s’est affirmée être une femme pleine de hauteur et d’opiniâtreté. Portant les armes avec son frère, et le surpassant à de nombreuses pratiques martiales, plus passionnée de chevaliers hardis et de bretteurs féroces que de contes d’amour, elle sembla pendant longtemps se chercher sans se trouver.

Arbitraire et furieuse, elle avait un certain sens de la justice, mais qui s’exprimait de manière brouillonne et incertaine, sans doute un peu trop martial et bien trop peu noble ; et bien qu’elle fut mise à l’écart des audiences de son père, elle fut à trois reprises mandée pour régler des litiges, car elle a dans son appréciation de la valeur des hommes un instinct appréciable. Si certains attribuent puérilement ça à quelques valeurs féminines comme la miséricorde ou l’instinct maternel, le Mestre Leobald rétorquera pour sa part que la jeune Asha était déjà dotée d’un fort sens de l’équité, et que la miséricorde n’était en plus pas son genre, surtout passé l’adolescence, après quoi elle portait toujours une lame à la ceinture.

Par fierté, elle relevait tous les défis, et quand, au sortir du Tournoi Royal où elle avait combattu dans la rixe qui suivit la mort de Naerys Targaryen, on lui proposa d’épouser celui qui l’avait frappé pour ne pas avoir à lui couper le bras, elle accepta par défi ; ou par intérêt, nul ne le sait.
Aujourd’hui mère des deux jeunes enfants d’Arghan Swann, on ne l’aperçoit plus que rarement à la Cour, et on la sait en bons termes avec sa famille ; mais simplement, il apparait que le climat de l’Orage lui convient plus, de même que le caractère fier et emporté de ses habitants.

AERYON, neveu du Roi, chevalier-dragon

Le fils d'Hoster est dans sa mise comme dans son attitude tout aussi réservé que son père, quoiqu'on lui connaisse quelques amitiés, notamment avec son cousin, le Prince Harwyn. Jeune homme peu porté vers l'éclat ou la posture, il a cependant une attitude considérée comme belliqueuse par certains qui l'ont fréquenté dans les Conseils de Guerre ou dans la Flotte ; mais cela tient plus au pragmatisme familial exprimé avec une fougue mêlée de froideur qu'à une attitude réellement agressive.

Formé aux arts militaires par son père et ses oncles, on ne saurait douter des qualités qu'il déploie dans le domaine, bien qu'on en ait que bien peu d'aperçu, notamment du fait qu'il ne se mêle ni de joutes, ni de tournois ; mais avec la guerre et le Conseil, on perçoit progressivement un personnage, qui, dans le futur, saura prendre la relève.

Les traits de force de son caractère n'étant pas un mystère, on en sait cependant bien peu sur ses inclinaisons personnelles - goûts, opinions, relations - et on en vient presque à s'inquiéter de devoir accueillir dans la famille un nouveau monteur de dragon froid et sans passions.

Cela tient aussi à ce qu'il est, par son sang, le seul héritier direct des deux branches Targaryen ; par son père, descendant d'Edmure, par sa mère, descendant d'Aenar. Moins qu'un danger potentiel, cela fait de lui un homme prédisposé à recevoir l'attention de ses contemporains, et à croître en influence ou en prestige.

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