Lilithides
Stralucir est une grande ville Lilithide, bâtie il y a bien longtemps, elle s’adosse à un volcan endormi et paisible, dont la tête est ornée d’une couronne de neige de glace. En tout cas c’est ce que se dit Aurica Dragnéa, elle dont le cœur vient de se fermer à la tristesse, dont les yeux se sont détournés du cairn ou git depuis une semaine sa mère, pour se poser sur le vieux volcan.
Pourtant elle ne l’avait jamais vu sous cet angle, faut-il qu’elle voie des couronnes partout aujourd’hui qu’arrive la sienne ?
Elle se sentait seule sur cette terrasse du palais, ses longs cheveux brun libres au vent et juste une longue robe de lin simple, le soleil de midi qui lui réchauffait le corps laissait son cœur de glace.
Elle fut arrachée de ses rêveries par l’irruption d’une vielle dame de palais, et sa servante, prononçant d’une voix trop austère et inflexible, des mots bien simple
« Mademoiselle tout est prêt nous n’attendons que vous »
Elle suivit la duègne à l’intérieur du palais, ses pensées sur les talons, celles-ci se frayèrent un chemin jusqu’à sa tête quand elle passa à côté de la petite salle de réception de la matriarche, le hall Matriarcal, immense, ne convenait pas à toutes les situations. Dans cet endroit plus paisible et modeste elle avait vu sa mère traiter de nombreuses affaires et beaucoup discuter, là sur un siège de bois confortable, ses conseillères sur les bancs de côté. C’est ici qu’elle avait d’ailleurs reçu une part de son éducation d’héritière, des paroles marquantes de sa mère lui revenaient en mémoire.
« Tu es mon héritière Aurica, tu seras matriarche comme moi mais je ne t’ai pas choisie ma fille pour que tu détruises quoique ce soit, tu es là pour créer, le sens de la création doit guider tes pas, une bonne dirigeante créée de nouvelle choses. Car le monde est mouvant et les Lilithides doivent se mouvoir avec lui, la matriarche orchestre le mouvement et nous évite de rester en arrière. »
Elle sourit à se souvenir.
Le souvenir s’effaça, comme la salle alors qu’elle entrait dans une pièce où l’attendait esclaves et servantes, une chaise de bois un baquet d’eau chaude et, sur une petite table, tout le nécessaire pour teindre des cheveux.
Aurica s’assit, sous le regard acéré de l’ancienne, les femmes se mirent au travail lavant les cheveux, écrasant les pigments bleus, préparant de drôle de potions, Aurica les laissa faire elle fermait les yeux pour penser à sa mère.
D’autres sages conseils lui revinrent, elle s’efforça de les rendre nette, de nettoyer le flou de sa mémoire, qui s’était accumuler au fil des ans sur ses souvenirs comme de la crasse. Elle était très intelligente et possédait une mémoire phénoménale, elle le savait tout lui redeviendrait clair très vite, il ne lui fallait qu’un peu de temps et de calme, ce dont elle jouissait pour le moment.
« Tu ne règneras sur rien ma fille, ses terres que tu dirigeras sont la propriété des Lilithides, même moi je ne les possède pas, je ne te les lègue pas je te fais seulement hériter de la confiance qu’elles ont placées en moi, en ma mère, en notre famille et jusqu’à Sigressa l’aveugle notre ancêtre. »
« Moi Ilincà Dragnéa je sers les Lilithides et non l’inverse, je n’ai que le pouvoir que l’on a bien voulu me confier pour que je fasse le bien de notre peuple, et le futur. »
Une matriarche ne doit jamais penser uniquement aux temps présents, le passé est source d’enseignement de par nos échecs et nos réussites. Le présent est important bien sûr, mais le futur l’est encore plus, ces terres que la peuple cultive et travail où elle bâti et se bat n’est pas le sien, il n’est qu’emprunter et appartient à nos futurs filles et fils. »
« En tant que matriarche tu règnes sur le passé le présente et le futur, il faut que cela soit clair en toi quand tu parleras pour prendre une décision. »
Sa mère lui avait répéter ces mots de nombreuses fois elle avait mis du temps à les comprendre, que de temps écouler, que de nuits et de jours ont alternés depuis lors.
C’est en soupirant qu’Aurica se leva de la chaise, après un long temps d’attente c’était fait ses cheveux étaient passées du brun à un bleu clair. Clair comme l’eau de la fonte des glaciers qui ruisselant le long de la pente du volcan, alimente les bassins du palais je tant sur les murs blancs des teintes bleutée d’une grande clarté.
Les femmes firent cortège et l’emmenèrent dans sa chambre où elle ôta la robe maculé de teinture, elle se regarda dans le miroir, un grand disque de bronze poli, elle n’y voyait pas une matriarche, pas une mère qui guide et protège sa peuple de la ruine et du danger, juste une femme nue, entière, simple, pas si différent de celui d’une esclave hormis l’absence de calle de cicatrices ou de quelques marques dû à la vie de travail.
Et pourtant ses cheveux bleu, comme ceux de sa mère lui donnèrent un étrange sentiment, oui elle pouvait le faire, son précepteur la disait meilleur de ses élèves la maîtresse d’arme n’avait jamais tari d’éloge sur sa force et sa volonté, et ce avant qu’elle soit nommée héritière, oui elle gouvernerait les Lilithides elle en avait la force sa mère l’avait choisie elle.
Même nue assise sur un rocher, découverte face à sa peuple en haillons elle serait meilleure cheffe que des tyrans couverts d’or et d’argent dans des palais de marbre avec milles soldats en armure de fer.
Les servantes revinrent avec nombre de tenues dont celle de sa mère qu’elle rejeta immédiatement. Elle opta pour un long manteau à manche évasé avec un col en fourrure et un justaucorps en cuir traditionnel de guerrière Lilithide.
Elle devait avoir l’air magnifique et noble mai garder un aspect ferme pour rappeler à tous qu’elle était aussi guerrière ne se vautrait pas dans le faste, le luxe et l’insouciance.
Une foi parfaitement apprêter elle sortit prête pour la cérémonie
Alors qu’elle arrivait près du hall matriarcal elle remarqua rapidement que les esclaves était trop agités, ces lieux qui devaient être presque vide, car c’est sur le parvis du palais que la cérémonie doit avoir lieu juste en face de la grande place où la peuple verra sa nouvelle matriarche.
Un homme grand et vêtu avec élégance vint à la rencontre de la duègne et lui glissa un mot, elle se retourna vers Aurica et lui dit « Votre cousine est arrivée »
Aurica comme à son habitude n’exprima aucun sentiment sur son visage, elle ne lâcha qu’un « bien » d’une façon simple
Mais en elle c’était comme un crissement de griffes sur la glace.
Luminitia sa cousine était bien là, face au trône matriarcal les yeux tournant à droite à gauche comme rêvant éveillée.
Aurica réfléchissait à toute vitesse : La grande prêtresse de Lilith était descendue du creux de son volcan, elle avait abandonné son ermitage dans les neiges éternelles où elle vivait recluse depuis 15 ans. Le chemin avait dû être long et difficile, enfin pas plus que pour les pèlerins et pélerines qui venait la voir sans relâche pour ses bénédictions ses conseils et ses divinations. La différence étant qu’elle était descendu avec une incroyable et longue suite de servante et des coffres remplit de bibelots et d’outils et que tout ceci se retrouvait là dans le grand hall, une cinquantaine de moniale encapuchonné et chacune une grande hotte remplie d’objets.
Et au tout devant de cette procession de bizarrerie se trouvait la plus grande des bizarreries la plus étrange des créatures : Luminitia sa cousine, emmitouflée dans un grand manteau de fourrure blanche, blanche sa peau pâle et ses cheveux, jusqu’à ses yeux, elle n’était que blancheur virginale. L’albinos aveugle avait un jour possédée la vue et de jolis yeux bleus elle était même la compagne de jeu d’Aurica dans son âge tendre et sa partenaire de combat dans un âge qui l’était beaucoup moins.
Elles partagèrent tant et tant de choses et d’expériences … mais quand sa cécité survint une vielle prophétie fut ressortie et elle fut portée au nue comme un être exceptionnelle choisie par Lilith elle-même.
Envoyer dans son ermitage auprès des plus pures femmes de ce monde elles ne se revirent pas pendant de longues années et quand ce fut enfin le cas, car la matriarche de Stralucir fut la première à avoir le droit de rencontrer la grande prêtresse, tout était oublier, comme si Luminitia avait totalement effacé Aurica de son existence.
Aurica s’en souvient très bien à droite de sa mère un peu en retrait éreinter par un long voyage et les joues rougie par le froid, elle regardait fixement Luminitia, elle avait tant attendu tant espérer lors de la monter, et là elle la voyait changer grandie, comme elle était belle. Ilincà sa mère s’était présentée à Luminitia lui avait rappelé son amitié et ses heureux jours passer au palais de Stralucir, puis chaque membre de la famille s’était présenté, et chacun avait eu le droit à la même réponse automatique et poli de la grande prêtresse, ce n’est qu’avec Ilincà que Luminitia eu une conversation longue et profonde.
Aurica était reparti le cœur brisé de l’ermitage et la neige et la glace lui semblait désormais plus chaude que la voix de Luminitia.
Et là voilà, aujourd’hui, ici, Aurica se plaça devant elle, en hauteur sur les marches qui amènent au trône, avant d’avoir eu le temps de dire un mot la tête de Luminitia s’abaissa les deux opales qui lui servait d’yeux la fixèrent, Aurica était mal à l’aise, énervée, mais ne laissait rien transparaître.
« Que me vaut ta visite Luminitia Dragnéa, chère cousine ? Quelles incroyable circonstance t’ont fait descendre de tes neiges éternelles pour venir en notre compagnie ? »
Courtisans serviteurs s’était rassemblés sur les côtés
« Je ne suis plus que Luminitia désormais, je n’ai plus besoin de matronyme aujourd’hui »
Aurica se mordit la lèvre, mais sa cousine n’avait pas terminé et sans transition annonça :
« Pour te couronner matriarche de mes propres mains Aurica »
La future matriarche eu le souffle coupé, tout comme les courtisans, la duègne retint un cri, les esclaves chuchotèrent entre eux.
Cela n’avait rien de normal, quoique les prêtresses de Lilith aient toujours eu à voir avec le couronnement d’une matriarche là l’affaire était tout autre, aucune matriarche n’avait reçu son titre des mains d’une grande prêtresse, seul les impératrices mères avaient eu cet honneur.
« Mais pourquoi ? »
Luminitia pencha la tête de côté.
« Ta question est étrange »
« Pourquoi ne pas laisser une prêtresse de Lilith me couronner ? nous en avons d’excellentes ici, pourquoi descendre du volcan avec toute ta troupe ici pour faire ce que peuvent faire des personnes ici ? »
« Car seule une grande prêtresse peut faire une matriarche-impératrice des Lilithides »
« Mais je ne veux pas être impératrice ! »
« Si »
« Non »
« Si »
« Non »
Luminitia soupira comme si elle allait expliquer à un en enfant que le soleil brille
« Si. Tu le veux, et de tout de façon je ne te ferais pas impératrice-mère tout de suite je n’en ai pas le pouvoir. Mais l’empire des mères doit être reformé ce ne sera pas tâche aisé, tu auras besoin de mon aide et de celle d’autres personnes, peut-être n’en a tu pas formuler le vœu, peut-être pense tu que tu vas régner sur Stralucir comme ta mère et y mourir comme ta mère, mais je te le prédis, Aurica Dragnéa fille d’Ilincà, dehors la foule t’attend, avant d’être couronnée tu devras parler, c’est la tradition, clamer envers la foule ton engagement et ta volonté.
Alors je te le prédis tu vas dire ces mots et tous les entendront, tu vas reformer l’empire des mères et devenir impératrice pour le bien de ta peuple, quand tu auras dit ses mots je sortirais de l’ombre prendrait la couronne du coussin pourpre sur laquelle elle est posée et la placerait sur ta tête nue et la foule t’acclamera.
Si tu ne dis pas ses mots si tu n’exprimes pas ta volonté d’unir les Lilithides alors je m’en irais. Je retournerais dans mon ermitage et dispenserais mon aide à ceux qui le désir, tu ne me reverras jamais »
Sur ce elle se range sur le côté et sa procession libère la voir vers la grande porte qui mène au parvis.
Troublé Aurica se dirige jusqu’aux grandes portes que des serviteurs ouvrent, le soleil l’éblouit il est à son zénith, elle descend les marches et rejoint sa famille et les conseillers, ils l’accueillent avec des sourires, la noblesse fait révérence, elles passent être eux jusqu’à la balustrade qui marque la fin du parvis.
Dix mètres plus bas c’est la grande place de Stralucir, tous la peuple de Stralucir y est rassemblé la place gigantesque accueille des milliers de personnes.
Les Pazaones la garde matriarcale bloque les deux escaliers monumentaux qui mènent au parvis de part et d’autre.
Voilà elle y est, elle va devoir avant d’être faîte matriarche de Stralucir parler à sa peuple et espérer que lorsque la couronne sera posée sur sa tête la foule sera en liesse.
En arrière dans l’ombre de la porte Luminitia attend guette les hourras, elle est guidée par une de ses prêtresse qui lui tient le bras comme s’il tenait une relique, sous son capuchon ses yeux vont d’Aurica à Luminitia elle semble hésiter puis se décide à parler
« Madame vous pensez que c’est bon ? Je ne suis pas sûr que … »
Chhuuut … lui intima avec douceur Luminitia un doigt sur sa bouche.
Aurica monta sur le piédestal
Et regarda droit devant elle savait que sur le côté il y avait des hérauts, ces femmes zélées était le long de l’escalier puis dispersé dans la foule, et que chacun de ses mots qui il ne pouvait atteindre la foule entière serait répéter par ses porte-voix qui comme une cascade répèterait ses phrases l’une après l’autre.
Elle parla d’une voix forte t clair :
« Le mal que l’on inflige aux autres rejaillit sur nous-même et nous salit
Malgré nos grandes prouesses militaires et nos traditions martiales, toute expéditions militaires doit être très réfléchi et obéir à une volonté bienfaisante. Toute expansion pour l’expansion est intolérable.
En revanche tous les envahisseurs qui franchissent nos montagnes et profane nos terres doivent être exterminé, leur sang abreuvera la terre-mère des Lilithides et la renforcera. »
La petite encapuchonnée auprès de Luminitia tiqua
« Voilà une entrée en matière conformiste et traditionnelle, elle ne prend pas la voie de ce que vous lui avez dit »
« Certains s’étonneront du choix de la future matriarche car nous ne sommes actuellement en conflit avec personne et aux dernières nouvelles rien ne menace, mais l’idée la plus importante est passer elle a clamé son dégout de l’expansion ce qui devrait faire mieux passer l’idée finale »
« Moi Aurica Dragnéa fille d’Ilincà Dragnéa j’ai retenu ses enseignements, je serais le sein qui vous nourrit, l’oreille qui vous écoute les bras qui vous protègent, je vous embrasse le front et vous dit que je suis fier que vous soyez mes enfants. »
Mais avant ces terres étaient unies, ces terres avaient une grande mère et tous ceux qui y vivait était sous sa loi, tous en elle avait foi, guidant de tous les pas, Invincible dans sa chaleur maternelle notre empire était éternel. C’est dans la trahison et la division, dans l’abandon de notre tradition que le mal se fit et que périt Lilith …
Mon choix est fait
Moi Aurica Dragnéa descendante des matriarches de Stralucir déclare ici et maintenant me donner corps et âme à la reconstruction de l’empire des mères pour retrouver notre héritage perdu du fond des âges.
Sans verser le sang d’une sœur nous rallumeront l’unité dans nos cœurs
Je vous le promets mais à une condition !
Que vous me donniez ici et maintenant votre approbation !!
La foule silencieuse jusque-là respectant la parole de leur futur souverain s’exprima avec force de hourra et de sifflements joyeux, si il y avait des mécontents dans la foule, les soutiens étaient beaucoup plus bruyants.
Luminitia tout sourire s’adressa à sa suivante, et bien tu vois je t’avais dit que je la connaissais parfaitement cette fille n’a pas changer depuis le temps, elle m’en veut et ne me laissera pas partir, je vais beaucoup m’amuser avec elle »
« Ce n’est donc que votre jouet ? »
« Non absolument pas dans ma position j’aurais u aller voir d’autres matriarches, mais Aurica je l’ai choisie, elle fera une grande impératrice, si elle y parvint toutefois. »
Les femmes de la garde matriarcal n’avait pas le droit de parler au moment d’une intronisation, mais ce droit de réserve n’incluant que la parole elles entrechoquèrent vivement leurs armes, ces incroyable épées à double lames ce qui fait un bruit de ferraille pur et clair.
Alors quand à ce moment arrive la grande prêtresse de Lilith immaculé, qu’elle prit la couronne d’or et la posa avec une immense délicatesse sur la tête d’Aurica, les vivats redoublèrent et les gens frappèrent dans leurs mains et se mirent à chanter.
Ce soir-là le vin coulât à flot du rouge sur le parvis et du blanc sur la place, mais tout le monde chante et s’amusa festoya dans la liesse. Des pétales de fleurs furent lancées, , des jeunes parlaient partout en petit groupe de l’avenir le réécrivant de milles manières, des philosophes dispensait leurs critique du discours et leur visions des choses. Le commun discutait frénétiquement de cette annonce inattendue.
Puis le soleil se coucha, la fontaine centrale serait pleine de gens à demi-nues jusqu’à tard dans la nuit, les philosophes laissèrent bientôt leur place dans les amphithéâtres aux Guerrières et guerriers démontrant leur force dans des jeux de luttes, qui était très drôle quand tard dans la soirée tous les participants avaient abusé de l’alcool et où une femme remporta une mêlée simplement en restant debout et immobile et quand on lui remit son prix elle s’écroula devant la foule hilare.
Ailleurs sur la place de petits groupes de musiciens enchaînait les musiques pendant que les gens faisaient des rondes ou des danses traditionnelles … ou du grand n’importe quoi. Et partout les rires emplirent la ville dont les grandes rues renvoyaient les échos.
Même la nouvelle matriarche rit, les boyaux tordus par son audace, le cœur gelé toute la journée par ce qui l’attendait, elle avait alors beaucoup bu toute la soirée et son teint blanc laissait maintenant place à des joues bien rougie par l’alcool, et son visage implacable laissait place à un sourire large et idiot qui laissait échapper un petit rire de gorge à chaque blagues d’un conseiller ou de courtisans.
Quand après une demi-journée de fête la lune était bien haute Aurica regarda la place endormie, quelques irréductible n’arrêtait pas de chanter et danser mais la majorité de la population était en train de dormir un peu partout sur la place, les nobles aussi ronflait sur le parvis, on voyait les jambes du grand conseiller Vaeceslav dépasser d’un buisson.
Personne ne regagnerait sa chambre ce soir, et il ne fallait pas compter sur les esclaves eux aussi avait bien mangés et s’était saouler à volonté aujourd’hui, après tout la matriarche et leur mères à eux aussi.
Elle se laissa glisser dans l’herbe elle avait chaud mais la nuit était fraîche, elle pensa à tous ces gens qui cette nuit embrumer par l’alcool, désinhiber par la joie avait trouvé un compagnon ou une compagne et se réveillerait demain enlacé à un corps chaud et doux qui les rassurerait.
Certaines fois les lendemains de fête était plus comiques que romantique, quand un courtisan se réveillait dans les bras d’une esclave ou que deux femmes avaient par mégarde échanger leurs maris un peu trop ressemblants.
Elle sourit en y pensant
Tant de chose allait reposer sur ses épaules et elle n’aurait pas cette chance
elle aussi aurait bien aimé dormir avec quelqu’un même un esclave lui aurait fait chaud au cœur
Elle fermait les yeux et s’endormit
Mais ne le put, la froideur de la nuit lui fut retirée par une fourrure chaude, on s’était approcher d’elle, elle ouvrit les yeux, Elle était dans un manteau dont la blancheur luisait sous la lune, serrer contre elle, sous la fourrure, un corps était bien là balayant sa solitude, et ses yeux ne la voyaient pas.
Elle s’endormit au rythme du souffle chaud, un sourire béat aux lèvres.