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 Présentation des Factions

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Argolympus
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Maitre Chêne
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Maitre Chêne
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Maitre Chêne


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MessageSujet: Présentation des Factions    Présentation des Factions  Icon_minitimeLun 9 Sep - 17:02

Ce sujet a vocation pour les joueurs souhaitant s'immerger du RP de leur faction d'en faire une présentation écrite. C'est une manière d'approfondir un peu ses personnages, de développer le lore de sa faction, de témoigner un peu de son attitude in-game. L'occasion aussi d'échanger avec les autres joueurs et de rire un bon coup.

Vous pouvez décrire votre faction par ses personnages, par le récit d'un événement ou d'un dialogue, par une description d'un lieu ou d'une coutume ; veillez cependant à ne pas trop vous éloigner de l'idée originale conçue par les MJs. L'idée ici n'est pas tant d'inventer une faction à zéro mais plutôt de mettre par écrit votre conception de celle ci, et de montrer un peu de ce qu'elle représente tant en méta que dans votre manière de jouer.

ENCLAVE BAUDRIDE - PSAMMETIQUE


Notre terre n'a pas soif de sueur mais de sang ; part avec cent guerriers et revient avec quelque chose qui n'est pas à toi
- Baudric le Bavard

Les Enclavés sont les descendants des troupes Baudrides de Baudric Longue Langue qui, lors de la guerre entre Baudrides et Lilithides, a mené une sanglante incursion dans le Croissant jusqu’à ne plus pouvoir faire demi-tour et devoir fuir vers le nord où Longue Langue a fondé l’Enclave, au milieu de montagnes isolées. Nation patriarcale et guerrière, revancharde envers ses voisins, l’Enclave tient à préserver la pureté de sa caste noble. Feu et folie affameront et ravageront les terres du nord tant que ces improbables survivants de guerres oubliées continueront à remuer leurs haines dans leurs collines; et il faudra un larron de taille pour débarrasser Exeter d'une telle plaie.


Présentation des Factions  Zahven_thruel_by_angevere_dbbzhh3-fullview.jpg?token=eyJ0eXAiOiJKV1QiLCJhbGciOiJIUzI1NiJ9.eyJzdWIiOiJ1cm46YXBwOjdlMGQxODg5ODIyNjQzNzNhNWYwZDQxNWVhMGQyNmUwIiwiaXNzIjoidXJuOmFwcDo3ZTBkMTg4OTgyMjY0MzczYTVmMGQ0MTVlYTBkMjZlMCIsIm9iaiI6W1t7ImhlaWdodCI6Ijw9MTAyOSIsInBhdGgiOiJcL2ZcLzBhZDUyYTAyLTUyZmYtNDE0Zi1hZDA0LTM1NjU5NGZhNGNhYlwvZGJiemhoMy1lZWJhNzhhNS00Yjk4LTQ3MTgtYjIxYi0zZGFkMDhkZDUwMzUuanBnIiwid2lkdGgiOiI8PTgwMCJ9XV0sImF1ZCI6WyJ1cm46c2VydmljZTppbWFnZS5vcGVyYXRpb25zIl19

Baudric l’Arrogant, qu'on nomme également le le Boiteux ou Tête de Fer est le Père des Enclavés. Descendant d’une puissante lignée de conquérants, son territoire n’est pas à la taille de ses ambitions ; le souverain des Enclavés, réduit à arbitrer des querelles ridicules dans la Fosse et à mener bataille sur bataille pour acquérir son trésor, a laissé ses rêves de conquêtes à d’autres impératifs. Car si il ne peut satisfaire son désir d’avoir plus grand château et commander à plus d’armées, il se plait toujours autant à la bataille, au razzia, au pillage. Fléau de plusieurs contrées, imprévisible et irascible, il mène un peuple à son image, pugnaces vestiges de temps de violence et de barbarie.

Dès ses treize ans, il défia son père à la Fosse, comme il était coutume chez les Baudrides de l’Enclave,. Prouver sa valeur est la seule manière de se démarquer et de mériter son dû chez les lignées de l’Enclave ; mais Baudric le Ravageur, Père dans la force de l'âge, ne manqua pas de lui infliger défaite sur défaite, sans jamais pour autant décider de lui trancher la tête. Le jeune guerrier continuait à descendre dans la Fosse contre son patriarche, ses frères ou n'importe quel guerrier, pour chaque offense, chaque part de butin, chaque regard échangé avec l’une de ses femmes. Suivant l’exemple de son père, il ne mit jamais à mort ses adversaires ; à la place, il s’appropria toujours plus de leurs biens, les humiliant sans cesse, et ne leur rendant leurs possessions que pour mieux se les attacher.
Quand il eut dix sept ans, il vainquit son père pour la première fois ; et, menant combat sur combat, mois après mois, il continua une lutte insensée qu’il avait commencé en perdant. On le nommait déjà alors Tête de Fer pour sa témérité. Et il s'annonçait sans nul doute comme le successeur du Père, comme le souverain à venir des guerriers de l'Enclave, peut être le plus grand et le plus fou qu'aient eu ces terres maudites jusque là.

Quand il eut atteint ses vingt ans, il avait déjà gagné plus d’une centaine de combat et mené quatre expéditions. La destitution de son Père à son profit, contre la tradition, fut alors une évidence aux yeux des guerriers, qui suivaient ce jeune homme sûr de lui, insatiable des possessions de ses semblables, cruel et téméraire, qui ne semblait rien vouloir de plus que prouver sa hargne au monde. Baudric le Ravageur fuit dans les collines avec sa dernière épée et sa dernière femme, chassé par son fils et les guerriers fanatisés.

Là où les Enclavés restaient enfermés dans leurs Forteresses, et la lignée de Baudric Longue-Langue plus encore, ne montrant leur nez aux yeux des paysans vivant sous leur domination que lorsqu’ils prenaient leurs armes pour une lointaine expédition, Baudric l’Arrogant sortait régulièrement sur ses terres. Terrorisant les serfs, menant de longues chasses dans ses bois, et donnant de vastes festins auxquels tous étaient conviés, il donnait l’allure d’un Roi incertain, grandiose, parfois cruel, parfois généreux, tous ces défauts et qualités liées à sa soif de conquête. Il mettait autant d’ardeur à s’approprier quelque chose qu’il désirait qu’à s’en débarrasser, parfois sans en avoir fait l’usage ; l’acquisition comptait pour lui plus que le reste. Le pillage était doctrine, de même que la pugnacité. En bref, tout ce qui caractérisait l'Enclave depuis sa fondation, se trouvait en plus terrible encore chez le nouveau Père.
Sous sa poigne, l’Enclave Baudride est plus cruelle et plus scélérate que jamais. Martyrisant les terres voisines, levant de vastes armées de serfs et de bâtards terrifiés pour les envoyer à la mort au nom d’ineptes querelles, les Enclavés se sont unis et alignés derrière un chef à leur image : dégénéré, sanguinaire, avide, tourné vers des aspirations impossibles mais d’une férocité et d’une témérité telle qu’aucune montagne et aucune forteresse ne saurait arrêter ses expéditions.


Présentation des Factions  D6b70kv-289c51c6-cfdc-4c45-9d94-da7b91d2e5ab.jpg?token=eyJ0eXAiOiJKV1QiLCJhbGciOiJIUzI1NiJ9.eyJzdWIiOiJ1cm46YXBwOjdlMGQxODg5ODIyNjQzNzNhNWYwZDQxNWVhMGQyNmUwIiwiaXNzIjoidXJuOmFwcDo3ZTBkMTg4OTgyMjY0MzczYTVmMGQ0MTVlYTBkMjZlMCIsIm9iaiI6W1t7InBhdGgiOiJcL2ZcLzNlM2YwOTk5LTY4ODItNDI4Ny1hMjYzLTcxNTI4Njc3MzMzMVwvZDZiNzBrdi0yODljNTFjNi1jZmRjLTRjNDUtOWQ5NC1kYTdiOTFkMmU1YWIuanBnIn1dXSwiYXVkIjpbInVybjpzZXJ2aWNlOmZpbGUuZG93bmxvYWQiXX0

Baudric le Flanqueur aussi appelé Surin est le seul des fils du Boiteux qui ne fut pas tué par celui-ci dans la Fosse. Démontrant une témérité stupide plus forte encore que celle de son père, borné à des desseins plus incohérents, il a lui aussi quelque chose d’innovant dans son caractère. Les Enclavés, en querelle constante avec leurs voisins, se sont pendant longtemps nourri sur leurs territoires, par besoins, manquant de tout, et, à force, par haine de peuples contre lesquels ils ont si longtemps guerroyés. Le Flanqueur et son père ont opéré une synthèse dans ces deux traits, en témoignant d’un caractère à la fois vorace et intraitable. Ne reconnaissant comme leurs que les guerriers de l’Enclave, menant des expéditions de plus en plus violentes qui perturbent les repères des victimes, étant à la fois cruel avec leurs sujets mais les associant dans le désir de richesse et d’expansion, les descendants de Baudric Longue-Langue voient les changements affectant leur lignée se concrétiser parfaitement en la personnalité de ce jeune homme teigneux et rusé, qui mène des expéditions agressives et inattendues, cherchant à acquérir les ressources nécessaires à la continuité de l'Enclave, mais fondant peu à peu, dans le sang et la sueur, une Enclave plus violente et plus arrogante encore.
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fouliean




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MessageSujet: Présentation Croissant.    Présentation des Factions  Icon_minitimeMer 2 Oct - 10:24

Les Terres du croissant.

SOCIETE

Le terme Cressentais désigne une peuplade habitant une large péninsule fertile s'enfonçant dans l'océan. Ne vous fiez pas à leur apparence tranquilles de paisibles cultivateurs roux. Ces gens s'avèrent redoutable quand il s'agit de défendre leur foyer contre les pillards draakmers qui pillent le littoral et les razzias des enclavés s'enfonçant dans leurs terres. Jadis vassaux de l'Empire Lilithides. La décadence de celles ci les à poussé à voler de leurs propres ailes en les propulsant de manière inattendue dans le club très fermé des puissances continentales, bien que jusqu'à présent les bénéfices commerciaux et l'enrichissement mutuel leur a plus tenu à coeur que l'expansion.

"L'or, c est le pouvoir, maintenant que nous possédons notre liberté, possédons le monde." Un administrateur acharné.

La famille Cromwell actuelle est très organisée. Le croissant est en pleine période d abondance d or et de nourriture. L'un n allant pas sans l autre pour ces fiers fermiers. Maintenant ils attendent des occasions.
La famille se constitue de cinq membres. Les parents Deidre et Brian sont l incarnation de l esprit fermier du croissant. Ils cherchent la sécurité et l accumulation de bien. Leur vie est assez fade et sans véritable relief. Au grand désespoir du frère de Brian Colm et de leurs jummeaux éduqués par ce dernier : Brigid et Athal.
Éduqués par leur oncle principalement, ils sont ambitieux et leur connivence a causé beaucoup de problèmes à de marchands qui ont voulu se jouer d eux. Leur oncle a bien fait son travail d éducateur. Depuis leur 6 ans ils leur donnent de nombreux cours pour qu ils sachent se débrouiller partout. Maniement des armes, gestion d or, politique. La compétition permanente dans laquelle ils sont n a d égal que leur complicité. Ils ont peu de respects pour leurs parents, la passivité convient aux légumes pas aux riches.
Leur histoire ne fait que commencer mais les rêves des jummeaux sont grands encouragés par le sourire carnassier de leur oncle et par les Libérateurs, leur ancêtres héroïques.

D autres Rp viendront compléter cette introduction à l histoire du croissant. Mais attendons que le sang coulé un peu. Ou l or ^^
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Arkunaï_3/4

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MessageSujet: Re: Présentation des Factions    Présentation des Factions  Icon_minitimeMer 2 Oct - 16:00

Le Clan des Chariots – Arkunai






La vie d'Attila Götterschreck, dit « Brise-Roue » ou « le Vagabond », tient de la légende chez les Baudrides acendres du clan des Chariots. Il est difficile d’y distinguer ce qui tient du mythe entretenu par lui et ses lieutenants de la réalité, tant l’instabilité de son principal protagoniste peut faire passer l’invraisemblable et l’absurde pour une éventualité tout à fait raisonnable.

La légende d’Attila commence lors de sa jeunesse. Il est le deuxième fils de Baudric le Gras, mais ce dernier lui préfère alors Baudric le Jeune, son aîné. La rivalité larvée entre les deux frères pour l’attention du patriarche éclate sporadiquement lors de rixes, déclenchées pour un regard de travers ou un rire trop mesquin, bagarres de plus en plus violentes dont la violence va en escaladant. Attila a alors quinze ans, et des rumeurs courent le long de la caravane qu’on peut des fois entendre des ricanements déments jaillir de nulle part, au milieu de la nuit. Cependant, même si les guerriers voient la joie féroce qui brûle dans les yeux d’Attila à chaque fois que sa lance goutte le sang, le charisme prédateur que dégage l’aura de folie impétueuse l’emporte sur leurs inquiétudes ; on lui reconnait l’étoffe d’un champion sans-peur doublé d’un chasseur rusé, une force tempétueuse qui balaie toute résistance. Cependant, son influence est très limitée au sein du clan, et Baudric le Jeune fait largement consensus pour succéder à son père.

Ce n’est donc pas une surprise pour personne que ce soit l’aîné des Götterschreck qui soit acclamé par les guerriers, après le décès tragique le Baudric le Gras suite à un accident lors d’une chasse au sanglier. L’animosité fratricide que se voue Attila et Baudric s’embrase alors d’un coup : refusant comme le veut la tradition de nommer son frère au Conseil des Conducteurs, le nouveau chef de la horde rassemble une bande de guerriers loyaux et prend les armes pour mettre fin une bonne fois pour toutes aux jours de son cadet encombrant. Prévenu par sa mère, Attila – alors âgé de 18 ans – décide de prendre la fuite avant de perdre la vie. Commence alors une longue période d’exil.

Pendant douze ans, Attila parcourt la Baudrie, sans jamais s’arrêter nulle part. On raconte qu’il aurait marché jusqu’aux confins septentrionaux d’Exeter, et qu’il y aurait étranglé un géant de glace à mains nues. On murmure qu’il aurait pénétré au plus profond de la forêt d’Evanir, et qu’il se serait constitué par le fer un harem de sorcières des bois. On proclame qu’un devin aveugle provenant d’au-delà de l’océan a lu dans son sang qu’Attila est destiné à commander à la tempête et à ensanglanter le soleil et la lune. Autant d’allégations fantaisistes à prendre avec une bonne poignée de sel. Ce qui est certain, c’est qu’Attila a pris femme lors de son exil, et s’est attaché également quelques compagnons de clans étrangers.

Le retour d’Attila Götterschreck dans le clan des chariots, plus d’une dizaine d’année après sa fuite, est fracassant. Silhouette encapuchonnée, brandissant une lourde hache de bucheron, il s’interpose sur le chemin de la horde alors que celle-ci arpentait les terres de l’ancienne cité de Grunhelb. Quand le conducteur du chariot de tête lui ordonne de s’écarter, Attila brandit sa hache une première fois, et fend d’un coup puissant la roue avant du chariot. Quand il descend, l’épée au poing, de son véhicule pour en découdre, Attila brandit sa hache une seconde fois, et lui broie le crâne de son fer. Puis, il demande d’une voix forte à ce que Baudric le Jeune soit conduit devant lui. Son frère, courroucé par l’impudence de cet inconnu, vient alors le confronter, armé de sa lance et casqué de fer. A la surprise des spectateurs, Attila lâche alors son arme, pour se saisir de la roue qu’il avait précédemment brisée et la porter comme une masse. Riant aux éclats, un rictus sauvage déformant son visage, Attila se jeta alors sur son aîné comme un loup affamé. Les détails du combat varient d’un observateur à l’autre, mais tous les témoins s’accordent sur brièveté, sa brutalité et son issue : le crâne impitoyablement broyé de Baudric sous une roue de bois ensanglantée.

L’on pourrait penser qu’Attila aurait eu bien du mal à se réintégrer dans le clan, surtout après avoir massacré son chef de façon si cavalière. Cependant, son retour a eu lieu dans le contexte d’une horde divisée, et au bord de la guerre civile. En effet, le clivage présent au sein du clan des Chariots entre les Francs, loyalistes à Korunburg depuis la soumission du clan lors du « Serment des Cendres », et les Fiers, partisans de l’indépendance de la horde et de la reconstruction de la cité perdue de Grunhelb, s’est considérablement aggravée à cause de la politique de « diviser pour mieux régner » de Baudric le Jeune. Comme chacune des alternatives possibles aurait été perçu comme un casus belli par l’une des deux factions, Attila est alors perçu comme un compromis capable de maintenir la paix intérieure en empêchant un camp de prendre l’avantage sur l’autre. Après une longue nuit de discussion au sein du Conseil des Conducteurs, Attila est donc acclamé par les guerriers de la horde comme leur nouveau chef.

Conscient de sa position précaire, Attila ouvre son règne par un compromis tripartite entre lui, les Francs et les Fiers. Aux Francs, il promet de rester fidèle à Korunburg, tant que la dignité de la Horde n’est pas bafouée. Aux Fiers, il promet de faire pression pour que Grunhelb soit reconstruite. Et aux deux factions, il promet que quiconque porterait atteinte à l’unité du clan sera piétiné vivant par cent chariots, et que la bouillie ainsi produite sera servie à sa famille pour le dîner.

Après une demi-douzaine d’année à la tête du convoi, Attila a réussi à ressouder son clan derrière-lui. Sa folie furieuse semble être contagieuse, et les Baudrides nomades sont plus déterminés que jamais à faire couler le sang et à plonger dans le fracas de la guerre. L’herbe ne repoussera pas là où passeront les roues de la horde des Chariots.
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Nietzsche

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MessageSujet: Re: Présentation des Factions    Présentation des Factions  Icon_minitimeDim 6 Oct - 20:41

Mi-Fleuve- Jugurtha

Jugurtha s’entrainait avec les membres de sa Garde d’Or, sa garde d’élite dans Solarys. Son père, comme le père de celui-ci et tous ses ancêtres avaient fait confiance en cette troupe d’élite, formée peu après la prise de Solarys pour la conquête et la conservation du pouvoir. Forme en général de Sheq de Solarys ou de Thyris, celle-ci était d’autant plus loyale, vu que l’histoire et la raison de leur présence a Solarys était étroitement liée à celle de sa dynastie : les Jarsénides. Jamais dynastie ne s’était formée avec une telle facilité : le Cataclysme, qui eut un rôle déterminant dans la chute de la dernière grande dynastie Allurienne, permis aux tribus Sheq de s’emparer de Solarys avec une certaine facilité, alors qu’ils avaient subis échecs sur échecs par le passé. Libre à ses vaniteux du Bas-Fleuve de continuer leur tour de passe-passe d’alchimistes pour tenter de renverser les effets du Cataclysme, libre à eux de tourner le dos à notre avenir.

Notre avenir c’est Solarys. Sheq et Alluvins vivant en harmonie sous le joug des Jarsénides. Unifier les territoires du Fleuve dans leur totalité, tout en gardant, grâce aux Sheq du désert une main sur tout le désert, cette périphérie riche des promesses du commerce, bien que dangereuse. Sa lignée avait prouvé qu’une telle idée était possible dans le modeste royaume qu’ils avaient arraché aux Alluvins décadents. Les dieux avaient décidé que le temps des Alluvins et du grand royaume du fleuve étaient terminés, et avaient envoyés le Cataclysme comme l’agent de leur sanglante volonté pour ce faire, un nouveau royaume devait naitre, porteur d’une nouvelle civilisation, mais avant que cela ne soit même possible, ceux qui s’entêtent dans l’ancienne voie devront disparaitre. La logique s’imposait : il était celui qui imposerait cette nouvelle civilisation, lui, Jugurtha, troisième du nom des Sheq de Solarys et bientôt du Fleuve tout entier.

Il pressentait déjà les ricanements des Alluvins du Bas et du Haut Fleuve, voire même de certains Sheq du désert, trop habitué à leurs anciennes pratiques pour ne fut-ce qu’accepter que leurs frères accomplissent leur destinée. Le cataclysme n’avait pas été un envoyé divin pacifique, lui non plus ne le serait pas.
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Maraud




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MessageSujet: Re: Présentation des Factions    Présentation des Factions  Icon_minitimeDim 6 Oct - 22:28

Le Diktat

Par Hedhouar Balledur

Depuis le port de Âteshgâh, les visiteurs sont généralement choqués par deux choses: la masse d'esclaves composant la majorité de la population cosmopolite malgré elle et surplombant le tout, la colline aux Palais Princiers. Si nombre de marchands étrangers à cette nation connaissent le plus grand port d'esclaves connues, bien peu se sont aventurés dans celle-ci.
Peuplée exclusivement par une élite descendant des anciens envahisseurs Khrisnidd et de leurs domestiques, le luxe y est omniprésent de partout, chaque Prince tentant de rivaliser avec son voisin, finissant dans certains cas par construire des bâtiments gigantesque mais totalement inutiles. Et là où l'étranger doit faire le plus attention, c'est que loin d'essayer de dépasser les autres Princes par son érudition ou ses capacités à commander, c'est le meurtre qui est la façon la plus usité pour clore un débat politique houleux, prenant parfois pour cibles des étrangers à peine lié à la personne visée.

Mais cette tradition à tendance à se perdre depuis quelques années, car le prince Artxesar surveille par un réseau de Prince-amis, tous ses opposants à son règne despotique mais éclairé. Plusieurs tentatives de changement de régime s'étant soldé par la mise en esclavage de 14 familles de Princes, ont rebattu les cartes de la politique locale. Depuis l'objectif avoué et espéré du Prince Artxesar est de faire du port de Âteshgâh, un port qui dépasse sa réputation de commerce d'esclave pour être celui du luxe et du raffinement mondiale. Nous pouvons rire de cette vision politique quand le principal livre à la mode au moment d'écrire ces lignes raconte l'histoire d'une olive et d'une tomate chez un cuisinier étranger.
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Argolympus

Argolympus


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MessageSujet: Re: Présentation des Factions    Présentation des Factions  Icon_minitimeJeu 10 Oct - 16:56

Maison Diatírheio de Tycosis


"Spectateur, narrateur, gardien" telle est la devise que se sont choisis les Diatírheio.
Si malgré l'ancienneté de leur lignée, les Diatírheio sont toujours restés cantonnés au quartier des écoles, c'est pour de nombreuses raisons dont beaucoup remontent au commencement même de la glorieuse cité de Tycosis. Si maintes familles ayant participé à l'émancipation de Tycosis du joug nain se targuent d'avoir vaincu l'oppresseur, d'avoir libéré nos concitoyens ou bien d'autres exploits, les Diatírheio ont fait le choix de la conservation, Ioannis, qui sera le premier patriarche à la tête de la famille, fut le premier à s'aventurer dans les bibliothèques et archives naines afin de préserver les nombreux textes qui y étaient entreposés et éviter leur perte pendant le chaos qui frappait la cité. Ce choix a fait d'eux les gardiens du savoir et de la mémoire tycosienne, se battant dans la tribune afin de rappeler à tous les événements passés et les lois de la Cité, ils ont néanmoins fait le choix de conserver ce statut de conseiller, extérieur à la politique, très souvent neutre. Mais la mort brutale et inexpliquée du patriarche Nicholaos pourrait changer la politique de la famille, le nouveau patriarche pouvant en effet vouloir rappeler à ces concitoyens que tranquillité n'est pas soumission et que les Diatírheio ont aussi leur mot à dire, dans la tribune ou non.

Et ce nouveau patriarche est nommé Vasilis, plus jeune patriarche que la famille ai connu suite à la mort mystérieuse de son père, il suivait ce dernier depuis de nombreuses années que ce soit dans les bibliothèques ou la tribune, assistant pendant très longtemps à ce que serait sa fonction une fois à la tête de la famille. Il a réussi brillamment à répondre aux attentes de son père mais s'est aussi fait connaître comme un adversaire redoutable dans les maisons de jeu du quartier des plaisirs même si on suppose que ses nouvelles fonctions perturberont la fréquence de ses venues.
Sa mère Gaiana mène un règne autoritaire et encadré sur l'organisation interne du manoir, si bien qu'on l'aperçoit de moins en moins à l'extérieur du bâtiment malgré ses sorties déjà assez rare.
Kleio, soeur de Vasilis, quand à elle fait déjà tourner des têtes lors de ses sorties aux bals de la cité, malheureusement pour beaucoup des jeunes hommes de la cité, la benjamine des Diatírheio se retrouve assez souvent embarqué par son frère dans l'étude ou la rédaction de textes destinés à agrandir toujours plus bibliothèques familiales, ce qui semble agacer légèrement la jeune femme qui souhaiterait sûrement une plus grande liberté d'action.
Leur oncle Azarias, est de loin le membre le plus accessible de la famille, très sociable et beaucoup moins attaché aux devoirs littéraires laissés par leurs ancêtres, il lui arrive souvent d'aller rendre visite aux autres familles et de participer à toutes sortes de festivités. Beaucoup de familles passent par son intermédiaire pour communiquer avec Vasilis quand ce dernier n'est pas présent à la tribune.
Gavrilos, son fils porte plus d'attention aux nombreuses traditions familiales et notamment quand cela consiste à se mesurer à Vasilis, en effet ces deux derniers ont contre toute attente toujours fait preuve d'une grande rivalité. Cette rivalité a notamment permis à la maisonnée d'assister à de grands duels de rhétorique, de cartes ou même d'échecs, tous aussi serrés que les précédents. Leurs aînés se sont longtemps amusés à dire que si la position de patriarche devait se jouer sur un de ces duels, ils avaient tous le temps de mourir de vieillesse avant de voir un vainqueur.
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Jon RedStark




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MessageSujet: Re: Présentation des Factions    Présentation des Factions  Icon_minitimeVen 11 Oct - 19:31

Famille de Tycosis Nemivagy (Lilithide)

Matriarche : Tuulikki Nemivagy (surnommé la grand-mère), 36 ans.
Aussi loin qu'elle s'en souvienne, Tuulikki a toujours travaillé dans la prostitution, la considérant comme une affaire de famille, et comme unique moyen ascension sociale pour elle. Son dernier mariage à un noble lui a permis d'atteindre un nouveau statut social, mais la mort récente de ce dernier ne lui as pas permis d'en profiter pleinement. Elle compte néanmoins sur la dépravation des nobles de tycosis pour atteindre enfin les élites. Et elle est prête à tout pour cela, la preuve étant qu'elle continue a offrir ses services personnels même en étant responsable de son établissement.

Ilmatar Nemigavy  , 22 ans.
Première fille de Tuulikki, fruit de l'affection particulière d'un certain noble aux pratiques plus que moralement douteuses. Tous y voient la digne héritière de Tuulikki, de par son charisme et de certains atouts fort pratiques dans le milieu.

Lahja Nemigavy, 20 ans.
Née de d'un vrai amour que portait  Tuulikki pour un artiste fauché, dépensant son argent dans le stupre, et retrouvé mort dans un égout. Sa nature réservée et discrète, ainsi que sa petite taille en font  une agent de l'ombre parfaite, tirant les ficelles derrière sa sœur Ilmatar. Elle n'échappe néanmoins pas au tapin, comme toute sa famille.

Isko Nemigavy , 20 ans.
Frère jumeau de Lahja, son physique avantageux fut vite mis à profits par sa mère, pour faire le Gigolo pour les femmes de la haute de Tycosis. Enjoué et charmeur, il partage un complicité particulière avec sa sœur Lahja.

Tatu Nemigavy , 18 ans.
Fils d'un capitaine mercenaire de Tycosis mort au combat, il en a hérité les muscles, et sert depuis de chef de sécurité pour le bordel, veillant à éliminer les clients qui ne respectent pas les règles.


La famille Nemigavy compte bien sûr de très nombreux membres qui ne sont pas présenté ici pour leur jeune âge, (Ce qui ne veux pas dire qu'ils n'ont pas à travailler.)
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Silvio007




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MessageSujet: Re: Présentation des Factions    Présentation des Factions  Icon_minitimeSam 12 Oct - 22:50

Famille Calzone (Tycosis)

La famille Calzone, si elle ne fait pas partie des familles les plus riches de la ville, se distingue par son influence sans cesse grandissante, ses membres ambitieux, ainsi que pour leur proximité avec le petit peuple, chose qui rebutte parfois de nombreuses familles nobles. Fier de leur passé et de leurs origines, la famille Calzone était en première ligne lors du Pogrom des Nains, usant de toute leur richesse et influence pour mener à bien cette quête. Chose qui leur a particulièrement bien réussi, et qui leur a valu l'admiration et le soutien d'une bonne partie du peuple Fangeux.

Famille d'artisans, leurs produits ont toujours été très prisés par la société tycosienne, notamment leurs voilures et cordages, dont le rapport qualité/prix est tout bonnement excellent et imbattable. Ce savoir faire unique a permis à la famille de lentement, mais sûrement, se hisser à la tête de la prestigieuse charge de gérant de la guilde des artisans de Tycosis, veilant à préserver au mieux les intérêts des artisans de l'Archipel, mais également les intérêts supérieurs de la cité de Tycosis, oeuvrant du mieux qu'il peut pour lui assurer richesse et prospérité.

Garibaldi, le chef de famille, est un homme plutôt grand et musclé, bon vivant, intelligent et très bon combattant. Son choix d'épouser Giordana fut longuement questionné, aussi bien dans la famille qu'à l'extérieur de celle-ci, cette dernière étant particulièrement connue pour être.. l'idiote du village. Peu capable à faire quoique ce soit, elle est néanmoins extrêmement gentille et tous la voie d'un oeil gentil et compatissant.. Ou peut être plein de pitié ? Le moins que l'on puisse dire toutefois, est qu'elle est extrêmement fertile puisque, de leur union, a découlé 7 enfants, dont 3 actuellement majeurs. Le premier, l'ainé, Giuseppe n'a jamais vraiment eu les mêmes hobbys et préoccupations que son père, préférant aider à la bonne gestion de leurs activités. Plutôt discret, il ne se fait que rarement remarquer lors de réceptions mondaines, ou de fêtes locales, ou encore au milieu de discussion, préférant peser ses mots et n'intervenir que lorsque cela est nécessaire. Giorgio, lui, n'a jamais aimé rester assis sur un banc à écouter un précepteur lui enseigner des choses. Préférant l'action à la réflexion, il est plutôt chauvin, téméraire et charismatique. Cet homme sait ce qu'il veut, et, mieux encore, il sait comment l'obtenir. Toutefois assez faible face aux charmes féminins, il n'hésite pas à se servir de son statut de noble pour attirer à lui les plus belles de toute. La benjamine, Graziella, est elle une jeune femme extrêmement coquette, très féminine et très ravissante, joyaux de la famille Calzone. Elle accorde un point d'honneur à rester droite, irréprochable et attentive aux besoins de la famille, et jamais une seule insulte ou vulgarité n'a pu être entendue sortir de sa douce et fine bouche. Il se raconte qu'elle aurait de nombreux prétendants, mais qu'aucun à ce jour n'aurait encore réussi à s'attirer ses faveurs, qui pourraient se monnayer chères..

(Etoffage au fur et à mesure de l'avancement du jeu )
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Ferox

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MessageSujet: Re: Présentation des Factions    Présentation des Factions  Icon_minitimeMar 15 Oct - 22:25

Lilithides

Stralucir est une grande ville Lilithide, bâtie il y a bien longtemps, elle s’adosse à un volcan endormi et paisible, dont la tête est ornée d’une couronne de neige de glace. En tout cas c’est ce que se dit Aurica Dragnéa, elle dont le cœur vient de se fermer à la tristesse, dont les yeux se sont détournés du cairn ou git depuis une semaine sa mère, pour se poser sur le vieux volcan.
Pourtant elle ne l’avait jamais vu sous cet angle, faut-il qu’elle voie des couronnes partout aujourd’hui qu’arrive la sienne ?
Elle se sentait seule sur cette terrasse du palais, ses longs cheveux brun libres au vent et juste une longue robe de lin simple, le soleil de midi qui lui réchauffait le corps laissait son cœur de glace.
Elle fut arrachée de ses rêveries par l’irruption d’une vielle dame de palais, et sa servante, prononçant d’une voix trop austère et inflexible, des mots bien simple
« Mademoiselle tout est prêt nous n’attendons que vous »

Elle suivit la duègne à l’intérieur du palais, ses pensées sur les talons, celles-ci se frayèrent un chemin jusqu’à sa tête quand elle passa à côté de la petite salle de réception de la matriarche, le hall Matriarcal, immense, ne convenait pas à toutes les situations. Dans cet endroit plus paisible et modeste elle avait vu sa mère traiter de nombreuses affaires et beaucoup discuter, là sur un siège de bois confortable, ses conseillères sur les bancs de côté. C’est ici qu’elle avait d’ailleurs reçu une part de son éducation d’héritière, des paroles marquantes de sa mère lui revenaient en mémoire.

« Tu es mon héritière Aurica, tu seras matriarche comme moi mais je ne t’ai pas choisie ma fille pour que tu détruises quoique ce soit, tu es là pour créer, le sens de la création doit guider tes pas, une bonne dirigeante créée de nouvelle choses. Car le monde est mouvant et les Lilithides doivent se mouvoir avec lui, la matriarche orchestre le mouvement et nous évite de rester en arrière. »

Elle sourit à se souvenir.
Le souvenir s’effaça, comme la salle alors qu’elle entrait dans une pièce où l’attendait esclaves et servantes, une chaise de bois un baquet d’eau chaude et, sur une petite table, tout le nécessaire pour teindre des cheveux.

Aurica s’assit, sous le regard acéré de l’ancienne, les femmes se mirent au travail lavant les cheveux, écrasant les pigments bleus, préparant de drôle de potions, Aurica les laissa faire elle fermait les yeux pour penser à sa mère.
D’autres sages conseils lui revinrent, elle s’efforça de les rendre nette, de nettoyer le flou de sa mémoire, qui s’était accumuler au fil des ans sur ses souvenirs comme de la crasse. Elle était très intelligente et possédait une mémoire phénoménale, elle le savait tout lui redeviendrait clair très vite, il ne lui fallait qu’un peu de temps et de calme, ce dont elle jouissait pour le moment.
« Tu ne règneras sur rien ma fille, ses terres que tu dirigeras sont la propriété des Lilithides, même moi je ne les possède pas, je ne te les lègue pas je te fais seulement hériter de la confiance qu’elles ont placées en moi, en ma mère, en notre famille et jusqu’à Sigressa l’aveugle notre ancêtre. »
« Moi Ilincà Dragnéa je sers les Lilithides et non l’inverse, je n’ai que le pouvoir que l’on a bien voulu me confier pour que je fasse le bien de notre peuple, et le futur. »
Une matriarche ne doit jamais penser uniquement aux temps présents, le passé est source d’enseignement de par nos échecs et nos réussites. Le présent est important bien sûr, mais le futur l’est encore plus, ces terres que la peuple cultive et travail où elle bâti et se bat n’est pas le sien, il n’est qu’emprunter et appartient à nos futurs filles et fils. »
« En tant que matriarche tu règnes sur le passé le présente et le futur, il faut que cela soit clair en toi quand tu parleras pour prendre une décision. »
Sa mère lui avait répéter ces mots de nombreuses fois elle avait mis du temps à les comprendre, que de temps écouler, que de nuits et de jours ont alternés depuis lors.
C’est en soupirant qu’Aurica se leva de la chaise, après un long temps d’attente c’était fait ses cheveux étaient passées du brun à un bleu clair. Clair comme l’eau de la fonte des glaciers qui ruisselant le long de la pente du volcan, alimente les bassins du palais je tant sur les murs blancs des teintes bleutée d’une grande clarté.

Les femmes firent cortège et l’emmenèrent dans sa chambre où elle ôta la robe maculé de teinture, elle se regarda dans le miroir, un grand disque de bronze poli, elle n’y voyait pas une matriarche, pas une mère qui guide et protège sa peuple de la ruine et du danger, juste une femme nue, entière, simple, pas si différent de celui d’une esclave hormis l’absence de calle de cicatrices ou de quelques marques dû à la vie de travail.

Et pourtant ses cheveux bleu, comme ceux de sa mère lui donnèrent un étrange sentiment, oui elle pouvait le faire, son précepteur la disait meilleur de ses élèves la maîtresse d’arme n’avait jamais tari d’éloge sur sa force et sa volonté, et ce avant qu’elle soit nommée héritière, oui elle gouvernerait les Lilithides elle en avait la force sa mère l’avait choisie elle.

Même nue assise sur un rocher, découverte face à sa peuple en haillons elle serait meilleure cheffe que des tyrans couverts d’or et d’argent dans des palais de marbre avec milles soldats en armure de fer.
Les servantes revinrent avec nombre de tenues dont celle de sa mère qu’elle rejeta immédiatement. Elle opta pour un long manteau à manche évasé avec un col en fourrure et un justaucorps en cuir traditionnel de guerrière Lilithide.
Elle devait avoir l’air magnifique et noble mai garder un aspect ferme pour rappeler à tous qu’elle était aussi guerrière ne se vautrait pas dans le faste, le luxe et l’insouciance.

Une foi parfaitement apprêter elle sortit prête pour la cérémonie

Alors qu’elle arrivait près du hall matriarcal elle remarqua rapidement que les esclaves était trop agités, ces lieux qui devaient être presque vide, car c’est sur le parvis du palais que la cérémonie doit avoir lieu juste en face de la grande place où la peuple verra sa nouvelle matriarche.
Un homme grand et vêtu avec élégance vint à la rencontre de la duègne et lui glissa un mot, elle se retourna vers Aurica et lui dit «  Votre cousine est arrivée »
Aurica comme à son habitude n’exprima aucun sentiment sur son visage, elle ne lâcha qu’un « bien » d’une façon simple
Mais en elle c’était comme un crissement de griffes sur la glace.

Luminitia sa cousine était bien là, face au trône matriarcal les yeux tournant à droite à gauche comme rêvant éveillée.
Aurica réfléchissait à toute vitesse : La grande prêtresse de Lilith était descendue du creux de son volcan, elle avait abandonné son ermitage dans les neiges éternelles où elle vivait recluse depuis 15 ans. Le chemin avait dû être long et difficile, enfin pas plus que pour les pèlerins et pélerines qui venait la voir sans relâche pour ses bénédictions ses conseils et ses divinations. La différence étant qu’elle était descendu avec une incroyable et longue suite de servante et des coffres remplit de bibelots et d’outils et que tout ceci se retrouvait là dans le grand hall, une cinquantaine de moniale encapuchonné et chacune une grande hotte remplie d’objets.
Et au tout devant de cette procession de bizarrerie se trouvait la plus grande des bizarreries la plus étrange des créatures : Luminitia sa cousine, emmitouflée dans un grand manteau de fourrure blanche, blanche sa peau pâle et ses cheveux, jusqu’à ses yeux, elle n’était que blancheur virginale. L’albinos aveugle avait un jour possédée la vue et de jolis yeux bleus elle était même la compagne de jeu d’Aurica dans son âge tendre et sa partenaire de combat dans un âge qui l’était beaucoup moins.

Elles partagèrent tant et tant de choses et d’expériences … mais quand sa cécité survint  une vielle prophétie fut ressortie et elle fut portée au nue comme un être exceptionnelle choisie par Lilith elle-même.
Envoyer dans son ermitage auprès des plus pures femmes de ce monde elles ne se revirent pas pendant de longues années et quand ce fut enfin le cas, car la matriarche de Stralucir fut la première à avoir le droit de rencontrer la grande prêtresse, tout était oublier, comme si Luminitia avait totalement effacé Aurica de son existence.
Aurica s’en souvient très bien à droite de sa mère un peu en retrait éreinter par un long voyage et les joues rougie par le froid, elle regardait fixement Luminitia, elle avait tant attendu tant espérer lors de la monter, et là elle la voyait changer grandie, comme elle était belle. Ilincà sa mère s’était présentée à Luminitia lui avait rappelé son amitié et ses heureux jours passer au palais de Stralucir, puis chaque membre de la famille s’était présenté, et chacun avait eu le droit à la même réponse automatique et poli de la grande prêtresse, ce n’est qu’avec Ilincà que Luminitia eu une conversation longue et profonde.

Aurica était reparti le cœur brisé de l’ermitage et la neige et la glace lui semblait désormais plus chaude que la voix de Luminitia.

Et là voilà, aujourd’hui, ici, Aurica se plaça devant elle, en hauteur sur les marches qui amènent au trône, avant d’avoir eu le temps de dire un mot la tête de Luminitia s’abaissa les deux opales qui lui servait d’yeux la fixèrent, Aurica était mal à l’aise, énervée, mais ne laissait rien transparaître.

« Que me vaut ta visite Luminitia Dragnéa, chère cousine ? Quelles incroyable circonstance t’ont fait descendre de tes neiges éternelles pour venir en notre compagnie ? »

Courtisans serviteurs s’était rassemblés sur les côtés

« Je ne suis plus que Luminitia désormais, je n’ai plus besoin de matronyme aujourd’hui »
Aurica se mordit la lèvre, mais sa cousine n’avait pas terminé et sans transition annonça :
« Pour te couronner matriarche de mes propres mains Aurica »
La future matriarche eu le souffle coupé, tout comme les courtisans, la duègne retint un cri, les esclaves chuchotèrent entre eux.

Cela n’avait rien de normal, quoique les prêtresses de Lilith aient toujours eu à voir avec le couronnement d’une matriarche là l’affaire était tout autre, aucune matriarche n’avait reçu son titre des mains d’une grande prêtresse, seul les impératrices mères avaient eu cet honneur.
« Mais pourquoi ? »
Luminitia pencha la tête de côté.
« Ta question est étrange »

« Pourquoi ne pas laisser une prêtresse de Lilith me couronner ? nous en avons d’excellentes ici, pourquoi descendre du volcan avec toute ta troupe ici pour faire ce que peuvent faire des personnes ici ? »

« Car seule une grande prêtresse peut faire une matriarche-impératrice des Lilithides »

« Mais je ne veux pas être impératrice ! »
« Si »
« Non »
« Si »
« Non »
Luminitia soupira comme si elle allait expliquer à un en enfant que le soleil brille  
« Si. Tu le veux, et de tout de façon je ne te ferais pas impératrice-mère tout de suite je n’en ai pas le pouvoir. Mais l’empire des mères doit être reformé ce ne sera pas tâche aisé, tu auras besoin de mon aide et de celle d’autres personnes, peut-être n’en  a tu pas formuler le vœu, peut-être pense tu que tu vas régner sur Stralucir comme ta mère et y mourir comme ta mère, mais je te le prédis, Aurica Dragnéa fille d’Ilincà, dehors la foule t’attend, avant d’être couronnée tu devras parler, c’est la tradition, clamer envers la foule ton engagement et ta volonté.
Alors je te le prédis tu vas dire ces mots et tous les entendront, tu vas reformer l’empire des mères et devenir impératrice pour le bien de ta peuple, quand tu auras dit ses mots je sortirais de l’ombre prendrait la couronne du coussin pourpre sur laquelle elle est posée et la placerait sur ta tête nue et la foule t’acclamera.

Si tu ne dis pas ses mots si tu n’exprimes pas ta volonté d’unir les Lilithides alors je m’en irais. Je retournerais dans mon ermitage et dispenserais mon aide à ceux qui le désir, tu ne me reverras jamais »
Sur ce elle se range sur le côté et sa procession libère la voir vers la grande porte qui mène au parvis.



Troublé Aurica se dirige jusqu’aux grandes portes que des serviteurs ouvrent, le soleil l’éblouit il est à son zénith, elle descend les marches et rejoint sa famille et les conseillers, ils l’accueillent avec des sourires, la noblesse fait révérence, elles passent être eux jusqu’à la balustrade qui marque la fin du parvis.

Dix mètres plus bas c’est la grande place de Stralucir, tous la peuple de Stralucir y est rassemblé la place gigantesque accueille des milliers de personnes.
Les Pazaones la garde matriarcale bloque les deux escaliers monumentaux qui mènent au parvis de part et d’autre.

Voilà elle y est, elle va devoir avant d’être faîte matriarche de Stralucir parler à sa peuple et espérer que lorsque la couronne sera posée sur sa tête la foule sera en liesse.



En arrière dans l’ombre de la porte Luminitia attend guette les hourras, elle est guidée par une de ses prêtresse qui lui tient le bras comme s’il tenait une relique, sous son capuchon ses yeux vont d’Aurica à Luminitia elle semble hésiter puis se décide à parler

« Madame vous pensez que c’est bon ? Je ne suis pas sûr que … »

Chhuuut … lui intima avec douceur Luminitia un doigt sur sa bouche.

Aurica monta sur le piédestal
Et regarda droit devant elle savait que sur le côté il y avait des hérauts, ces femmes zélées était le long de l’escalier puis dispersé dans la foule, et que chacun de ses mots qui il ne pouvait atteindre la foule entière serait répéter par ses porte-voix qui comme une cascade répèterait ses phrases l’une après l’autre.


Elle parla d’une voix forte t clair :

« Le mal que l’on inflige aux autres rejaillit sur nous-même et nous salit
Malgré nos grandes prouesses militaires et nos traditions martiales, toute expéditions militaires doit être très réfléchi et obéir à une volonté bienfaisante. Toute expansion pour l’expansion est intolérable.
En revanche tous les envahisseurs qui franchissent nos montagnes et profane nos terres doivent être exterminé, leur sang abreuvera la terre-mère des Lilithides et la renforcera. »
La petite encapuchonnée auprès de Luminitia tiqua
« Voilà une entrée en matière conformiste et traditionnelle, elle ne prend pas la voie de ce que vous lui avez dit »
« Certains s’étonneront du choix de la future matriarche car nous ne sommes actuellement en conflit avec personne et aux dernières nouvelles rien ne menace, mais l’idée la plus importante est passer elle a clamé son dégout de l’expansion ce qui devrait faire mieux passer l’idée finale »
« Moi Aurica Dragnéa fille d’Ilincà Dragnéa j’ai retenu ses enseignements, je serais le sein qui vous nourrit, l’oreille qui vous écoute les bras qui vous protègent, je vous embrasse le front et vous dit que je suis fier que vous soyez mes enfants. »

Mais avant ces terres étaient unies, ces terres avaient une grande mère et tous ceux qui y vivait était sous sa loi, tous en elle avait foi, guidant de tous les pas, Invincible dans sa chaleur maternelle notre empire était éternel. C’est dans la trahison et la division, dans l’abandon de notre tradition que le mal se fit et que périt Lilith …  
Mon choix est fait
Moi Aurica Dragnéa descendante des matriarches de Stralucir déclare ici et maintenant me donner corps et âme à la reconstruction de l’empire des mères pour retrouver notre héritage perdu du fond des âges.
Sans verser le sang d’une sœur nous rallumeront l’unité dans nos cœurs
Je vous le promets mais à une condition !

Que vous me donniez ici et maintenant votre approbation !!
La foule silencieuse jusque-là respectant la parole de leur futur souverain s’exprima avec force de hourra et de sifflements joyeux, si il y avait des mécontents dans la foule, les soutiens étaient beaucoup plus bruyants.
Luminitia tout sourire s’adressa à sa suivante, et bien tu vois je t’avais dit que je la connaissais parfaitement cette fille n’a pas changer depuis le temps, elle m’en veut et ne me laissera pas partir, je vais beaucoup m’amuser avec elle »
« Ce n’est donc que votre jouet ? »
« Non absolument pas dans ma position j’aurais u aller voir d’autres matriarches, mais Aurica je l’ai choisie, elle fera une grande impératrice, si elle y parvint toutefois. »

Les femmes de la garde matriarcal n’avait pas le droit de parler au moment d’une intronisation, mais ce droit de réserve n’incluant que la parole elles entrechoquèrent vivement leurs armes, ces incroyable épées à double lames ce qui fait un bruit de ferraille pur et clair.

Alors quand à ce moment arrive la grande prêtresse de Lilith immaculé, qu’elle prit la couronne d’or et la posa avec une immense délicatesse  sur la tête d’Aurica, les vivats redoublèrent et les gens frappèrent dans leurs mains et se mirent à chanter.

Ce soir-là le vin coulât à flot du rouge sur le parvis et du blanc sur la place, mais tout le monde chante et s’amusa festoya dans la liesse. Des pétales de fleurs furent lancées, , des jeunes parlaient partout en petit groupe de l’avenir le réécrivant de milles manières, des philosophes dispensait leurs critique du discours et leur visions des choses. Le commun discutait frénétiquement de cette annonce inattendue.
Puis le soleil se coucha, la fontaine centrale serait pleine de gens à demi-nues jusqu’à tard dans la nuit, les philosophes laissèrent bientôt leur place dans les amphithéâtres aux Guerrières et guerriers démontrant leur force dans des jeux de luttes, qui était très drôle quand tard dans la soirée tous les participants avaient abusé de l’alcool et où une femme remporta une mêlée simplement en restant debout et immobile et quand on lui remit son prix elle s’écroula devant la foule hilare.
Ailleurs sur la place de petits groupes de musiciens enchaînait les musiques pendant que les gens faisaient des rondes ou des danses traditionnelles … ou du grand n’importe quoi. Et partout les rires emplirent la ville dont les grandes rues renvoyaient les échos.
Même la nouvelle matriarche rit, les boyaux tordus par son audace, le cœur gelé toute la journée par ce qui l’attendait, elle avait alors beaucoup bu toute la soirée et son teint blanc laissait maintenant place à des joues bien rougie par l’alcool, et son visage implacable laissait place à un sourire large et idiot qui laissait échapper un petit rire de gorge à chaque blagues d’un conseiller ou de courtisans.

Quand après une demi-journée de fête la lune était bien haute Aurica regarda la place endormie, quelques irréductible n’arrêtait pas de chanter et danser mais la majorité de la population était en train de dormir un peu partout sur la place, les nobles aussi ronflait sur le parvis, on voyait les jambes du grand conseiller Vaeceslav dépasser d’un buisson.
Personne ne regagnerait sa chambre ce soir, et il ne fallait pas compter sur les esclaves eux aussi avait bien mangés et s’était saouler à volonté aujourd’hui, après tout la matriarche et leur mères à eux aussi.
Elle se laissa glisser dans l’herbe elle avait chaud mais la nuit était fraîche, elle pensa à tous ces gens qui cette nuit embrumer par l’alcool, désinhiber par la joie avait trouvé un compagnon ou une compagne et se réveillerait demain enlacé à un corps chaud et doux qui les rassurerait.

Certaines fois les lendemains de fête était plus comiques que romantique, quand un courtisan se réveillait dans les bras d’une esclave ou que deux femmes avaient par mégarde échanger leurs maris un peu trop ressemblants.

Elle sourit en y pensant

Tant de chose allait reposer sur ses épaules et elle n’aurait pas cette chance
elle aussi aurait bien aimé dormir avec quelqu’un même un esclave lui aurait fait chaud au cœur

Elle fermait les yeux et s’endormit

Mais ne le put, la froideur de la nuit lui fut retirée par une fourrure chaude, on s’était approcher d’elle, elle ouvrit les yeux, Elle était dans un manteau dont la blancheur luisait sous la lune, serrer contre elle, sous la fourrure, un corps était bien là balayant sa solitude, et ses yeux ne la voyaient pas.

Elle s’endormit au rythme du souffle chaud, un sourire béat aux lèvres.
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Tham




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MessageSujet: Re: Présentation des Factions    Présentation des Factions  Icon_minitimeJeu 17 Oct - 18:36

Forestiers

Depuis tout jeune, il avait été formé à prendre la succession de son père. sa formation l'avait poussé à passer par les quatre corps de métiers principaux des forestiers, bûcherons en premier, avant de suivre les patrouilleurs lors de différente patrouille aux frontières du royaume. Il fait un temps partie des éclaireurs pour avoir une idée du monde extérieur à la forêt. La dernière partie de sa formation avait consister à suivre les trappeurs qui s'enfonce au fond de la forêt d'elvanir pour aller y chercher ses dons.

Le jour de la succession était arrivé, il était le nouveau roi des Aulnes, et son véritable nom n'avait pas d'importance pour le peuple forestier, seul la fonction comptait. Son père était mort lors d'une embuscade sur un clan voisin, la seule malheureuse perte de l'embuscade qui sinon avait été un franc succès. Mais de cette succession, personne en dehors de la forêt de le savait vraiment, tellement il était replié sur eux-même. Rare était les diplomates qui venait les voir, pas parce qu'il était mal traité juste parce que l'aura de la forêt sembler décourager ceux qui n'y était pas né ou venu en dernier recours pour y vivre définitivement.
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MessageSujet: Re: Présentation des Factions    Présentation des Factions  Icon_minitime

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