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 Tour 3 - La chute de Cendregue

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Maitre Chêne
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Maitre Chêne


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MessageSujet: Tour 3 - La chute de Cendregue   Tour 3 - La chute de Cendregue Icon_minitimeDim 13 Nov - 21:57

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Dracnor

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MessageSujet: Re: Tour 3 - La chute de Cendregue   Tour 3 - La chute de Cendregue Icon_minitimeMar 15 Nov - 17:12

RP Tour 3 : maisonnée Frey

Une chose était assurément meilleure à Port-Réal qu’aux Jumeaux : les courtisanes. C’est du moins ce que pensa Lord Elston en se réveillant. Il ne sentait plus à ses côtés la jeune fille qui l’avait diverti cette nuit. Etrange, il ne l’avait pas encore payé. Un coup d’œil sur le côté lui appris que ses habits étaient encore au pied du lit. Un coup d’œil de l’autre côté, et il aperçu un joli petit minois le dévisageant d’un air espiègle.

-Où étais-tu donc passée ?

Elle se contenta de ronronner en se serrant à lui pour toute réponse. Ah, par les Sept, oui en cela la capitale lui avait manqué. La jeune femme avait des cheveux blonds comme le blé, un nez fin, des lèvres tentatrices. Et des yeux joueurs mais satisfait. Une partie de lui se demandait dans combien de cette satisfaction provenait de lui, et combien de sa bourse. Ce doute disparut rapidement : il se savait séduisant et bon amant, même à son âge. Il n’usurpait pas son surnom de « Bel ».

-Milord a-t-il passé une bonne nuit, susurra la fille au creux de son oreille.
-Disons que je n’ai pas eu beaucoup de raisons de m’endormir.

Un sourire charmeur se dessina sur les lèvres du Lord. Sa compagne nocturne déposa un baiser sur ses lèvres, puis glissa sa main sur sa poitrine. Le sire l’attrapa gentiment, l’embrassa, puis sortit du lit.

-Je crains bien qu’il soit l’heure de se lever.

En guise de réponse, elle s’étira lentement sur le lit avant de prendre une posture aguichante.

-Vraiment ?

Lord Elston sourit, enfila ses chausses puis son pantalon, et lui lança sa robe :

-Hélas.
-Quel dommage, fit-elle en laissant trainer la dernière syllabe.

Elle se rapprocha de lui et mordilla sa gorge. Il laissa échapper un râle de plaisir.

-Milord souhaite-t-il que je revienne ce soir ?
-Hum… Si tu n’as rien d’autre à faire, et que tu n’as pas tout donné cette nuit…

Elle rit, le lâcha, pris la petite bourse qui reposait sur un meuble, s’habilla, et sortit en lui faisant un clin d’œil. Lord Elston pensait déjà à sa journée. Il devait rencontrer le Lord de Salins. Chemise. Discuter avec sa fille et Lord Arryn. Ceinture. Passer en revue ses gardes. Costume ; pourquoi pas le violet et nacre. Envoyer des corbeaux. Bottes. Chercher un parti convenable pour son fils et son cousin, et lui-même.  Coiffure. Vivre à Port-Réal. Sourire.





-Alors, Tyt', on sait plus manier son épée? Viens par là, j'vais t'botter l'derrière, ça t'remettra les muscules dans l'corps!

Les soldats s'esclaffèrent. L'infortuné Tytos essuya la sueur qui perlait sur son front, et se remit en garde. Dix-Pintes, également connu sous le nom de Hosteen, oncle du Sire des Jumeaux, descendait d'entrainer dans la cour. Son âge que d'aucun jugeaient avancé ne l'empêchait pas de venir se frotter aux soldats, souvent au déplaisir de ces derniers. Pris entre l'envie de gagner et la crainte de blesser le frère de coeur de son seigneur, que fallait-il choisir?

Le choc d'une épée contre la sienne lui remit les idées en place. Se défendre, voilà le bon choix. Dix-Pintes n'était pas un bretteur hors pair, mais mieux valait ne pas se prendre l'un de ses coups. C'était même un très bon combattant pour son âge, et un noble apprécié des soldats. Il faut dire que partager certains de leurs repas voire faire des concours de beuverie avec certains d'entre eux forge des liens. Tytos avait d'ailleurs perdu la veille, lors du dernier concours. Dix-Pintes avait prouvé mériter son surnom. Et Tytos regrettait désormais d'avoir bu autant. Un mal de crâne lui vrillait la tête, et les coups d'Hosteen résonnaient à ses oreilles comme le glas de sa fierté.

Parade, parade, esquive, coup de pied, parade, recul, contre-attaque, parade... Son instinct savait quoi faire, mais sa tête était trop embrumé. En bien peu de temps, il fut acculé contre un poteau, désarmé, et fauché par un coup de pied traitre.

Dix-Pintes lui tendit une main:

-Ah, mon p'tit Tyt', t'as pas encore compris: faut pas se mesurer à moi à la boisson. C'est un domaine où l'âge ne fait qu'accroitre mes capacités. T'es encore jeune, fais-toi un ego au lieu de t'attaquer à plus fort que toi.

Les soldats rirent encore une fois. Hosteen Frey accompagna le pauvre Tytos sur le banc, en le portant à moitié. Et Tytos ne put s'empêcher de sentir son affection pour le vieux combattant grandir.





Lady Arryn était en beauté aujourd'hui. Une robe bleue aux coutures de la même couleur or que les fils de sa coiffure, un maquillage parfait, des bottes noires luisantes à ses pieds, elle était aussi stupéfiante que dans les souvenirs d'Elston. La beauté de sa fille l'avait toujours sidéré. A côté de Celia, son mari n'en était que plus laid. Défiguré, voilà ce qu'il était. Comme toujours, savoir sa magnifique fille mariée à un Lord aussi répugnant serait le cœur d'Elston. Toute innocente qu'elle soit, elle méritait un homme, un vrai. Le sien était toujours un esprit excellent, et l'un des trois meilleurs combattants du royaume, mais il était laid et incapable de la faire enfanter.

C'était accessoirement le Lord du Val, Protecteur de l'Ouest, Sire des Eyries, le troisième meilleur chevalier de ce monde, et partenaire politique de Lord Elston. Le mariage de Celia avait resserré les liens entre les Frey et le Val, et permis la création de plusieurs contrats commerciaux. Un héritier aurait comblé Lord Elston, mais cela ne serait plus possible désormais.

Le sire des Jumeaux sourit à une remarque de Lord Tully, but un peu d'eau, et répondit. A côté de son interlocuteur, Celia restait en retrait, présente mais trop bien éduquée pour s’immiscer dans la conversation. C'était décidément une fille magnifique, et une femme modèle. Même le sort de Lord Cendregué ne pouvait ternir le plaisir de la revoir. Il se força à se reconcentrer sur la conversation.

Et dire que la fille Arryn était encore plus belle... Chanceux serait celui qui obtiendrait sa main. Un excellent parti, et une femme divinement belle. Celia, elle, avait été un bon parti et une femme extrêmement belle. Les deux femmes ne s'entendaient d'ailleurs guère. Au contraire de leurs parents, du moins Elston l’espérait il.
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Lebelum

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MessageSujet: Re: Tour 3 - La chute de Cendregue   Tour 3 - La chute de Cendregue Icon_minitimeDim 14 Mai - 14:55

RPs Tour 2: le Nord

Tour 3 de Lord Corbois:

Suite à sa nomination au poste de Grand Argentier Cedrik était emplie d'une satisfaction vite remplacé par de l'anxiété, il va falloir nominer des postes, étudier l'état de l'économie du royaume, de la monnaie, s'assurer de l'efficacité des impôts, de la gestion des revenus et tant d'autres choses toutes aussi barbantes et importantes les unes que les autres. Cela tombe bien, le Corbois est du genre à déteste le gâchis, financier notamment, et n'a pas peur de renvoyer, de froisser, de réformer.
Il y a du travail à faire et le procès, qui est la cause de sa présence à Port Réal, est relégué au second plan pour lui. Cette nomination à eu lieu hier et déjà lord Coibois prend ses quartiers, évalue les fonctionnaires plus ou moins haut placés, vire les médiocres et sélectionne leurs remplacement, étudie les revenus et les dépenses, cherche comment modifier avantageusement la situation.
Il le fait comprendre, Cedrik ne quittera peut être pas Port Réal de si tôt et les mauvais payeurs, lord ou reitres, risques d'avoir quelques.. soucis.
C'est entre deux entretiens qu'il apprend la condamnation de lord Cendregué, "Le chanceux, il verra le Nord avant moi !" s'exclama t'il sarcastiquement avant de reprendre ses entretiens.


Stark RP Tour 3

Un grand effort de sociabilisation avait conduit Rodrik, le lord du Nord, à tenter de s'intégrer à la vie de Port-Réal. En fait de ceci il avait surtout profiter de l'occasion pour ripailler tout en continuant de regarder avec une gravité prononcée, autant dire que Stark n'était pas du genre à se sociabiliser même quand il pensait le faire.
La vie à Port-Réal lui semblait bien lente et il ne trouvait pas de moyen de combler le vide qu'avait laisser l'absence de sa femme Elsa. Il est vrai qu'il n'était plus habitué à affronter cette solitude à laquelle il avait longtemps été confronté avant son mariage. Le muet se rendit qu'il compte qu'il s'était laisser amollir sciemment au contact de sa femme et il se surpris à rêver d'une bataille auprès du roi où servirait enfin ses talents au combat, pourtant il savait qu'un équilibre fragile valait mieux qu'une guerre ouverte dans le royaume. C'était évident maintenant, Rodrik s'ennuyait mais n'avait pas le droit de souhaiter que cela finisse, il en allait de la pérennité de sa maison et de la sérénité de Westeros.

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Anarchnid

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MessageSujet: Re: Tour 3 - La chute de Cendregue   Tour 3 - La chute de Cendregue Icon_minitimeMer 15 Nov - 22:24

par CadmosConquest » il y a un an
Logan Rowan souriait. Debout parmi les autres membres des maisons rattachées à la bannière Tyrell, il assistait au procès de son camarade Cendregué. Celui-ci était inculpé de complot envers son seigneur, et passait par conséquence devant la cour pénale, sous le regard rempli de jugement des autres nobles. C’état pour ces regards qu’il était venu, et c’étaient eux qui lui donnaient ce rictus aux lèvres : les voir chuchoter entre eux, juger le comportement de Cendregué (qui n’avait fait que tenter quelque chose que tous, Logan compris, voulaient tenter un jour), rire de sa capture ou de sa soi-disante imbécilité alors qu’aucun d’entre eux n’était au courant de cette simple conspiration, louer la vivacité d’esprit d’Arold Tyrell (de manière assez forte pour être entendue) ; tels étaient les comportements typiquement humains qui transpiraient dans l’assistance, et Logan, lui, goûtait à ce suc transpiré, concentré d’imbécilité et d’orgueil, caractéristique de la race humaine, et plus particulièrement celle des nobles.


Le cas de figure le plus divertissant étant sans doute celui Lord Hightower. Celui-ci arborait un sourire narquois semblable à celui de Logan, mais pas pour les mêmes raisons : Hightower, lui, semblait prendre plaisir à voir Cendregué enchaîné, malgré tout Logan crut déceler de la déception dans les yeux de celui qui était venu à considérer le jeune prétentieux comme un rival. Logan, lui, n’était pas déçu ; après tout, Cendregué avait tenté le tout pour le tout, pas de manière assez réfléchie, certes, mais au moins avait-il essayé. Restait à savoir ce que cette tentative lui coûterait.

Il en était à ce fil de pensées lorsqu’Arold Tyrell se montra, et commença le procès.

Cendregué toisait son maître d’un air nonchalant, comme à son habitude, bien qu’entravé et entouré de gardes armés et imposants. Pendant qu’Arold Tyrell énoncait les chefs d’accusation, lisait les preuves à conviction, que la Martell témoignait, Cendregué regardait l’assemblée, avec une lueur dans les yeux semblable à celle de Logan quelques minutes plus tôt, et ne semblait pas très attentif à tous les discours de Lord Tyrell. Pendant un instant, leurs regards se croisèrent, et ils se sourirent mutuellement. Puis, Arold Tyrell prononca le fameux « Qu’avez-vous à dire pour votre défense ? », auquel Ulysse Cendregué répondit : « Que dans le jambon, tout est bon. » Il reçu un coup bien placé et l’assistance éclata de rire. Cendregué semblait satisfait, et Logan vit distinctement Arold Tyrell faire la moue. La condamnation tomba : Cendregué était destiné à méditer ses actions au Mur tandis que sa maison était remise aux mains de Théo Flower, le bâtard Tyrell. Ensuite, on fit sortir le prisonnier et l’assemblée se dispersa en papotant. Logan, content de ce qu’il avait vu, observa un peu Lord Tyrell peiner à sortir de la salle, avant e tourner les talons. En sortant de la salle, il se retourna et on œil fut comme attiré par Meenah Martell, qui elle aussi prenait congé du procès. La dornienne, qui, contrairement aux Tyrell, avait cherché à venger ses hommes des Feunoyrs, s’était attiré la sympathie de Logan. Pour éviter l’ennui, il se promit de suivre de son exemple et de faire une petite chasse aux Feunoyrs, une de ces nuits où l’occasion se présenterait. Toujours souriant, il sortit du Donjon, et Phylostos, son connétable de toujours, flanqué de deux gardes d’élite, lui tomba dessus.

« -Eh bien, messire, quelle est l’issue du procès ?

-Pwô, c’était plus une condamnation pure et simple qu’un procès, mais en tout as il est fort probable que vous ne reverrez pas Lord Cendregué ; il part faire un séjour.

-Oh, je vois, soupira le valet, au moins il échappe à la mort…

-Oh, vous savez, le taux de mortalité est assez élevé au Mur, cela revient presque au même.»

Et pour conclure après cette touche d’humour noir, il frappa amicalement l’épaule du connétable et lança joyeusement :

« Allez, oublions tout ça et allons voir des filles. »
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MessageSujet: Re: Tour 3 - La chute de Cendregue   Tour 3 - La chute de Cendregue Icon_minitimeMer 15 Nov - 22:24

par M0tus » il y a un an
RP TOUR 3 : AROLD TYRELL


Un brouhaha insupportable régnait dans la salle. Le seigneur du bief, assis sur un siège imposant surplombant l’assemblée ne bronchait pas, il semblait savourer l’incompréhension des personnes présentes qu’il avait convoquées. Que s’était-t-il donc passé pour qu’Ulysse Cendregue, fier seigneur et loup solitaire en soit arrivé à être enchainé à la gauche d’Arold, il semblait bouillonner de l’interieur mais se retenait de déblatérer ses flots d’insultes habituels. A genou, il ne bougeait pas.
Des bruits courraient dans la salle, certains disaient que c’était Cendregue qui avait commandité le triple assassinat revendiqué par les feunoyr, d’autres qu’il avait tenté de voler la montagne d’argent que le Lord du Bief avait amené à Port-Réal.

Soudain le vieil homme se leva de sa chaise, la salle se tût immédiatement. Il balaya la salle du regard, tout le monde était là, ses deux fidèles vassaux : Lord Rowan et Lord Hightower, ainsi que son mestre qui venait d’être promu. Les officiers des armées des différentes maisons du bief étaient également là, quelques conseillers et beaucoup de curieux constituaient le gros de l’assemblée. Mais ce qui le satisfaisait le plus, c’était la présence de Meenah Martell, princesse de Dorne. Elle siégeait à droite d’Arold et elle aussi contemplait la foule. Après quelques secondes de suspens Arold commença.

-Ulysse Cendregue, voici les charges retenues contre vous : vous avez failli à votre allégeance envers la maison Tyrell en proposant à Meenah Martell, Dame de Dorne de prendre et de saccager HautJardin afin de, comme vous dites gagner un avantage décisif. Et de devenir le « maitre incontesté de Dorne ». Je vais à présent lire la pièce à conviction :

Un serviteur arriva dans la salle en tenant entre ses mains une lettre, il la tendit au vieil homme qui la prit, l’ouvrit et lu :

« Lady Martell
Si ce corbeau vous est arrivé en temps et en heure sans se faire intercepter par les balourds opossums de la maison Tyrell cela signifie que vos ennemis héréditaires, les Tyrells sont actuellement affaiblis et inaptes à assurer un tant soit peu la garde de leurs royaumes. Sire, frapper vite et fort pourrait nous faire gagner un avantage décisif.
Réfléchissez à combien pourrait vous rapporter le sac de Haut Jardin, à la fortune accumulée par les roses depuis des siècles. Vous deviendrez le seigneur incontesté du Sud, reprendriez vos terres dans les Marches de Dorne.
Alors réfléchissez à mon offre et envoyez-moi un corbeau de réponse au plus vite
Amicalement
Ulysse Cendregué
Nous brillons fort »

Un sourire satisfait brillait sur le visage du Lord, celui-ci repris

- Malheureusement pour vous, messire Cendregue, mes hommes sont moins balourds que ce que vous vous figurez, j’ai grâce à eux, eu vent de cette lettre et j’ai voulu en prendre connaissance. Vous me décevez Messire Cendregue, vous êtes pourtant célèbre pour votre finesse si remarquable, dit-il d’un ton sarcastique, je ne vous aurais pas cru digne d’un coup pareil...
Messire Cendregue, un homme aussi grossier et simplet que vous n’est pas digne de diriger la maison Cenregue. Pensiez vous sincèrement que Meenah Martell était d’une bassesse et d’une bêtise égale à la vôtre ? Pensiez vous qu’il était aussi simple que cela de me détrôner ? Vous m’enterrez trop vite messire Cendregue, vous m’enterrez trop vite… Par ailleurs, selon ses propre dire, Meenah Martell vous a tout bonnement ignoré et n’a pas répondu à votre ridicule missive.

Meenah Martell se leva à son tour et dit :

-C’est exact, j'ai reçu cette lettre et je l'ai trouvée affligeante, je n'ai même pas daigné y répondre. Si nous commencions tous à entrer en guerre pour un peu plus de pouvoir et de richesse, nous n’y gagnerions que le chaos.

- Si vous tenez tant que ça à la stabilité du royaume, pourquoi ne pas m’avoir prévenu de cette tentative de trahison rétorqua Arold.

- Vous avertir aurait pu, si vous n’aviez pas réfléchi, vous faire mal réagir et une guerre serait facilement apparue, c’est pour cela que j’ai laissé l’affaire comme si de rien était en espérant qu’Ulysse Cendregue se détache de cet espoir imbécile. Vous êtes malgré tout arrivé à trouver la lettre et, grâce aux dieux, vous n’avez pas réagi de manière insensée. Je m’excuse de ne pas vous avoir prévenu, c’est que je vous connais mal et j’ai opté pour le plus prudent.

- J’accepte vos excuses et vos explications et suis heureux que vous vous soyez déplacée pour assister à ce procès et témoigner.
Il se rassit et dit, c’est à présent à vous de vous exprimer Messire Cendregue. Qu’avez-vous à dire pour votre défense ?

- Que tout est bon dans le cochon, rétorqua Ulysse d’un air moqueur

Un bref éclat de rire parcouru la salle, Arold Tyrell, légèrement offusqué mais surtout déçu, repris :

- Après cette remarque intéressante mais qui malheureusement ne nous permet pas de réévaluer votre cas, il est temps de passer à la sentence…
Ulysse Cendrgue, chef de la maison du même nom, vous avez tenté de renverser le pourvoir établis à Hautjardin en vous faisant épauler par la princesse de Dorne. Votre plan a lamentablement échoué et vous êtes à présent entre mes mains, c’est pourquoi je vous condamne, Ulysse Cendregue, pour trahison mineure et tentative de corruption à un an de bannissement au mur et la tutelle de votre maison sera assurée par Theo Flower, bâtard de la maison Tyrell. Quelqu’un veut il contester cette décision ?

Personne ne broncha.

- Très bien, vous pouvez disposer. Qu’on l’emmène, vous partirez demain dès l’aube.

Arold quitta la salle, il sortit du château. Il devait prendre l’air. Il marcha le long du port grouillant et bruillant, des milliers de gens l’entouraient mais il était seul, personne ne le connaissait ici. Il marchait les mains dans le dos, le dos courbé.
Il était en deuil, en deuil d’un de ses alliés les plus importants. Ulysse était bourru certes mais il ne l’aurait pas cru capable de le trahir, une lourde histoire planait sur cet homme et Arold pensait qu’une fois sa situation stabilisée, Ulysse serait devenu raisonnable et serait resté tranquille. Mais non, et homme ne savais pas se tenir en place…
Quoiqu’il en soit, Arold espérait que son séjour au mur lui apprendrait l’honneur et la loyauté…

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MessageSujet: Re: Tour 3 - La chute de Cendregue   Tour 3 - La chute de Cendregue Icon_minitimeMer 15 Nov - 22:24

par yarduoc » il y a un an
RP Tour 3 : Maison Qorgyle


La nuit était noire et profonde. Le bruit des badauds qui arpentaient encore les rue à cette heure - surement à la sortie de quelque taverne - était les seuls signes pouvant laisser penser que cet endroit était occupé par une quelconque présence humaine. Lord Tarek se glissa dans cette rue sans un bruit... Il aimait particulièrement cette ambiance nocturne où les ombres et les chuchotements sont maîtres. Ce n'était pourtant pas son habitude de sortir la nuit. A défaut d'errer dans ces rues pour leur ambiance si particulière,il y passait ce soir pour réfléchir et parler a certains informateurs. Ils avaient peut être des informations intéressantes (ou à défaut quelque rumeur sur laquelle il aurait pu spéculer). Il avait reçu il y a de cela quelques jours des ordres de la princesse qui résidait alors à Port Réal. Le message était très clair et il ne pouvait l'ignorer cette fois-ci, comme il avait ignoré l'invitation à rejoindre l'ost de la princesse plus d'un mois plus tôt... Il le savait : un sujet fidèle était un sujet récompensé... Alors qu'un sujet désobéissant ne faisait généralement pas long feu... L'exemple de lord Cendregué dont il venait d'apprendre le sort par ne pouvait qu'en être la preuve...
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MessageSujet: Re: Tour 3 - La chute de Cendregue   Tour 3 - La chute de Cendregue Icon_minitimeMer 15 Nov - 22:25

par Cendregue » il y a un an
La salle puait. Arold Tyrell puait. Les parfums de myrtes et d’encens de Meenah Martell ne servaient qu’à camoufler sa puanteur Et tous les nobliaux dans cette salle affichaient sur leurs visages un air de flagrante bêtise… Sauf Lord Rowan. Oui, lui il avait l’air de se gausser en cachette…
Toujours apprécié cet homme. Tiens ? Je n’avais pas remarqué que les capes émeraude de Lord Tyell étaient recousues…Qui eut cru que l’homme plus riche que le roi était suffisamment pingre pour faire recoudre son manteau plutôt que d’en racheter un.
Ce n’est pas possible, moi je me rappelle quand j’étais enfant… rien
Rien, Je ne pense à rien, ne me rappelle de rien et n’arrive pas à balader mon esprit comme à son habitude… Les chaînes entraveraient elles mes pensées ?
« C’est à présent à vous de vous exprimer Messire Cendregue. Qu’avez-vous à dire pour votre défense ? »
-Que dans le jambon tout est bon.
Le garde à sa gauche le frappa avec le manche de sa hallebarde mais il avait atteint l’effet recherché. La salle avait ri. La seule arme qu’il possédait contre cet imbécile la voila : le rire. Il n’écouta même pas la sentence mort, Mur, mariage avec le laideron de Tyrrell peu lui importait. Le rire était partout même au milieu d’un procès.
Et ça putain c’est rassurant !
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MessageSujet: Re: Tour 3 - La chute de Cendregue   Tour 3 - La chute de Cendregue Icon_minitimeMer 15 Nov - 22:25

par Warhammer » il y a un an
RP tour 1&2&3 : Mako Forrest

Port-Réal n'a jamais été une ville qui ait attiré Mako Forrest ; a vrai dire, quitter ses terres n'a jamais été une idée qui a attiré Lord Forrest. Mais il ne pouvait pas non plus refuser d'escorter la Princesse de Dorne sans soulever des questions, et il se trouve que Mako déteste encore plus les commérages que de quitter les Marches de Dorne.

Lord Forrest n'est pas quelqu'un de tolérant, et ça se voit : de taille normale et large d'épaule, tatoué sur tout le corps y compris le visage et le crane, des cheveux noirs longs tirés en arrière et rasés sur les côtés ; il n'a pas l'apparence de quelque que l'on peut bousculer, physiquement ou non.

Le voici donc a Port-Réal, la ville du Roi, à passer ses journées à éviter les jeux de la cour et ses nuits à éviter les endroits publics du bordel où Lady Martell a décidé de séjourner.
Mako n'aime pas non plus les bordels, mais Lord Forrest est connu pour ne pas aimer grand chose à part ses terres et sa famille – famille couramment composé uniquement de sa nièce de six années, petite sauvage aux cheveux noirs courts et aux yeux claires.
Nièce qui semble s'amuser beaucoup plus que son oncle ; dans un soupir, Mako se dit que Port-Réal ne semble être intéressant que pour ceux qui jouent au jeu de la couronne et les enfants.

Mais Mako a d'autres choses à faire plus importantes que de s'apitoyer sur son sort : sa paranoïa l'empêche de quitter l'enfant des yeux jusqu'à qu'il est trouvé la solution au problème Feuynor, et Lady Martell n'est pas connu pour sa patience.
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MessageSujet: Re: Tour 3 - La chute de Cendregue   Tour 3 - La chute de Cendregue Icon_minitimeMer 15 Nov - 22:26

par TotoroIer » il y a un an
(Désolé tout le monde de ne pas avoir pu le fournir plus tôt on en a parlé avec le MJ pour nous expliquer)

Stark RP Tour 3

Un grand effort de sociabilisation avait conduit Rodrik, le lord du Nord, à tenter de s'intégrer à la vie de Port-Réal. En fait de ceci il avait surtout profiter de l'occasion pour ripailler tout en continuant de regarder avec une gravité prononcée, autant dire que Stark n'était pas du genre à se sociabiliser même quand il pensait le faire.
La vie à Port-Réal lui semblait bien lente et il ne trouvait pas de moyen de combler le vide qu'avait laisser l'absence de sa femme Elsa. Il est vrai qu'il n'était plus habitué à affronter cette solitude à laquelle il avait longtemps été confronté avant son mariage. Le muet se rendit qu'il compte qu'il s'était laisser amollir sciemment au contact de sa femme et il se surpris à rêver d'une bataille auprès du roi où servirait enfin ses talents au combat, pourtant il savait qu'un équilibre fragile valait mieux qu'une guerre ouverte dans le royaume. C'était évident maintenant, Rodrik s'ennuyait mais n'avait pas le droit de souhaiter que cela finisse, il en allait de la pérennité de sa maison et de la sérénité de Westeros.
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MessageSujet: Re: Tour 3 - La chute de Cendregue   Tour 3 - La chute de Cendregue Icon_minitimeMer 15 Nov - 22:27

par Cendregue » il y a un an
Ils avaient chevauchés toute la journée. Le soir pointait le bout de son nez et une fois sortit de ce petit bois sa troupe arriverait à Viersetang pour une halte. Il se mit à rêvasser à imaginer le somptueux banquet que Lord Mouton devait avoir préparé quand soudain.
Il stoppa nette sa monture mais trop tard, il s’était relâché et n’avait pas remarqué l’embuscade se former. De façon très… professionnelle.
En un instant lui est ses 20 hommes du gué furent encerclés par une cinquantaine de loubards.
« Une attaque ? Non impossible ! Des bandits ? Non jamais ils ne s’attaqueraient à un convoi de 20 soldats… »
Le temps se figea il dégaina sa lourde épée batarde de la main droite et maudit sa bêtise d’avoir laissé son bouclier dans ses bagages. Une volée de flèches fit mordre la poussière à 8 soldats du gué et la panique se rependit dans les rangs… Mais il n’avait pas été le héros de la bataille de Fort Nox pour rien. Il localisa assez vite une faille dans la formation des assassins un endroit moins gardé…
« - Avec moi Soldat ! Chargez !!
Il lança son cheval au triple gallot dans la direction mais la peur de la mort était plus forte. Seuls quatre hommes le suivirent. Les autres étaient déjà morts.
«- Allez il faut continuer tout… »
Il sentit alors un poids le tirer vers le bas. Son cheval venait de mourir un carreau d’arbalète fichée dans la tête. La pauvre bête s’écrasa mais pas le Seigneur de Cendregué. Il retomba sur ses pieds après un petit saut et continua de courir, loin du cercle, loin de la mort, loin des cris de ces hommes qui mourraient derrière lui, les uns après les autres. Une flèche le frappa au dos mais ne parvint pas à le blesser, juste à lui faire perdre son souffle. C’est à cet instant qu’il le vit. Un gros homme d’arme avec une solide hache de fer. La hache était magnifique, un vrai travail de maître. On voyait la beauté du métal se fondant avec le bois du chêne ? Où était-ce de l’if ? Enfin qu’importe. La fixation en forme de cheval elle aussi le laissa pantois. Elle était magnifique donnant à l’arme une élégance incroyable. Le tout se mélangeait dans une sorte d’harmonie et de naturel qui aurait ému n’importe qui…
Pour remercier le porteur de ce précieux objet de lui avoir permis de la contempler de sa modeste vie il lui envoya son épaule dans le nez et son pied dans les couilles.
Il venait de quitter le cercle quand les flèches volèrent vers lui. Une se planta de façon bégnine dans son armure de cuir. La seconde, un carreau de 3 kilos lui transperça le bras gauche de part en part. Il hurla mais ne s’arrêta pas de courir ne regardant plus devant lui. Il ne regardait qu’une chose le trou qui transperçait son bras et d’où un flot de sang brun pareil à de la confiture de figue cuite trop longtemps sortait en rafale et se posait sur le sol. Il disparut alors sous le couvert des arbres alors que de son bras des litres de viandes coulaient abondamment sur le sol.
Sa course le conduisit jusqu’à un ruisseau. Il n’hésita pas longtemps, la chasse à l’homme avait commencé et il se dit que le ruisseau pouvait faire perdre sa trace. Il se mit à courir dans la rivière quand deux hommes arrivèrent. Ulysse tenta alors de lancer sa dague mais il ne réussit qu’à trébuché dans l’ode pure. Le soldat arriva un sourire mauvais sur le visage. J’aurais aimé vous dire que le combat fut rude et qu’il défit à lui seul la moitié des gardes. Mais non. Il n’en fut rien. Ne parvenant qu’à mouliner son épée dans le vide le soldat l’embrocha et un mélange de tripe et de confiture sortirent abondamment de son ventre et se mélangèrent à l’eau cristalline pour former une étrange soupe. Ces liqueurs se mélangèrent entre elles pendant qu’il s’effondrait, se demandant comment un lancer de poignard avait fait pour le déséquilibrer.
« On dit qu’au moment de sa mort on voit sa vie défiler devant soi. A 14 ans j’ai remporté une grande bataille. On m’acclamait, on m’admirait, je pensais vivre jusqu’à 100 ans et là je n’en dépasserais pas 20.
Ma vie commence quand ma grand-mère Lady Dayne originaire des météores en Dorne mis au monde sa mort incarné ici par ses deux fils : Edmond et Falster Edmond était l’aîné de 7 minutes par rapport à son cadet qui lui avait tué sa mère en sortant de son ventre. Très vite Falster devint le meilleur des deux jumeaux. Meilleur combattant, meilleur chasseur, poète à ses heures perdues, Stratège de génie, homme d’honneur. La légende raconta même que « L’épée de l’aube » se rendit en personne à Cendregué pour voir ce jeune prodige.
Ce fut une chose que mon oncle Edmond ne supporta pas. Il fit bannir de façon tyrannique et injustifiée mon père au Mur. Ce grand couillon très fière de devenir le rempart contre la nuit et le protecteur du monde des Andals et des premiers hommes partit au Mur un large sourire sur le visage. Ce sourire s’éteignit en chemin quand il rencontra une femme nommée Jeanne Berthel. Ni noble, ni putain, ni laide, ni belle. Une femme simple mais qui pris le cœur de mon père qui sur un coup de tête l’enleva. Il passa le reste du voyage à l’aimer et à culpabiliser sur cette relation qui n’était pas très « garde-de-la-nuitèsque » Ainsi c’est au Mur que je suis né. Fils illégitime d’un père bannis sur un bout de glace en plein nord… C’était génial.
Pas d’amis de mon âge, entouré de violeurs, de tueurs et de voleurs… Je m’éclatais dispensé de toute tâche ménagère je passais mes journées à m’entrainer, à escalader, à patrouiller avec mon père, à apprendre à diriger des hommes sous ses ordres. Puis pour mes 14 ans mon père m’emmène en patrouille à Fort Nox où nous avait été signalée une forte activité de sauvageons.
Une fois sur place nous nous sommes retrouvés à trois contre un. Les sauvageons nous avaient tendus un piège avec 67 hommes nous devions faire face à 200 brutes assoiffés de sangs.
On me donna 18 hommes et avec ceux-ci nous parvînmes à renverser l’aile gauche de la troupe sauvageonne et à leur infliger de lourdes pertes. La salle de fête de Château Noir raisonna de nos chants toute la nuit et l’hydromel coula à flot. Pour une fois mon père ne me regarda pas avec ni sympathie ni amour mais avec respect. L’art de la poliorcétique me permit de gagner de nombreuses campagnes contre les sauvageons pendant deux ans. Ce fut lors de mes 16 ans que je découvris une lettre. Un bout de papier qui allait changer ma vie pour toujours. Mon père était resté en contact avec le chambellan de Cendregué ne ménageant pas les compliment à mon égard…
Ainsi hors du don il y avait un homme qui connaissait mon existence. Je n’ai alors même pas réfléchis. J’avais 16 ans j’étais jeune, je ne connaissais du monde que la neige et le froid mais j’ai pris un cheval et ai galopé plein sud. J’ai traversé la rébellion Feuynoir échappant aux armées des trois ours, à celles du lion et à celle de la rose. A Cendregué je suis arrivé à temps pour voir mon cousin germain mourir sous les coups du dragon noir. Et pour récupérer les clés de la baraque. Le chambellan me reconnut comme son fils adoptif et c’est aussi là que je la découvris… »
Lord cendregué émit un petit sourire en pensant à Bruna Bruyère. Il était tombé sous le charme de cette femme dès qu’il l’avait vu. Un visage fin, des jambes lisses, des yeux d’azur et des cheveux d’or lui donnant une grâce naturelle. Il lui avait fallu des mois pour conquérir le cœur de sa belle qu’il n’avait jamais quitté. Jusqu’à Port Réal… Il n’avait pas pris le risque de l’amener dans cette ville. Il tenait trop à elle.
Etonnamment il ne pensa presqu’à elle pendant que le sergent avec une insigne de cheval sur la poitrine le soulevait sur son épaule et le portait. Des moments de vies. Des moments entre eux. Lorsqu’il l’avait vu la première fois. Lorsqu’il l’avait invité dans cette taverne et qu’elle avait dit oui. Son sourire et ses dents blanches. Son air amusé. La fois où elle n’avait plus voulu danser avec lui car
« Vous êtes le pire danseur que j’ai eu le privilège de voir »
Les heures passées à apprendre à danser dans les bras du vieux chambellan, qui mi gêné mi amusé lui parlait de ressentir la musique là où lui n’arrivait qu’à exécuter des pas lourds et ballots. Puis à ce bal où ils avaient dansés. Les bras enserrés, les yeux plongés dans la galaxie d’étoile qu’était le regard de l’autre. Puis des heures de confidence, de secrets partagés, d’échanges de baignade nus dans le bois sacré de sa forteresse, des chevauchées nocturnes dans les landes. De cette partie de Chasse chez Rowan. Des larmes lui vinrent aux yeux. Il regrettait. Regrettait ce voyage qu’il avait organisé avec Lord Tyrell dans le seul but de revoir son père et de lui annoncer qu’il avait trouvé l’amour de sa vie. Regrettait de ne pas être partit en bateau. Regrettait de ne pas avoir emmené sa garde d’élite. Il regrettait de ne pas l’avoir épousé. Il l’aimait c’était tout ce qui contait. Il regrettait…
Il fut jeté au sol au pied de son cheval mort. Le capitaine ennemi leva sa hache au-dessus de sa tête et demanda
« -Une dernière volonté ? »
Il en avait mille revoir son père, revoir Bruna, mettre son nez dans ses cheveux, emplir ses poumons de son parfum de lavande, enlacer contre son cœur ses bras blancs et ses cheveux d’or, sentit le doux poids de cette tête qui s’appuyait contre son épaule avoir des enfants, les serrer dans ses bras, repartir chasser avec Rewan.
Il pleura quelques larmes. Si ces hommes étaient motivés par le gain alors il lui restait une chance…
« -Pourquoi faites-vous ça ? Pour l’argent ou par loyauté ?
-Ce n’est pas une volonté.
-De cette réponse découlera ma dernière volonté. »
L’homme hésita pendant un instant.
« Par Loyauté »
Lord Cendregué sentit les larmes lui monter aux yeux mais il n’en versa pas une car sa tête roula sur le sol à l’instant où cette phrase s’achevait. Ses yeux se fermèrent pour ne plus jamais s’ouvrir, le sang Finit de tâcher son cheval.
Le long de la route menant au Mur un homme attend désespérément la venue de son fils…En vain. Lord Falster Cendregué. Se rassoit sur la neige fraiche. Bah son fils ne devrait plus tarder et demain il sera là. Ou après-demain ? EN attendant le soleil de la maison Cendregué brille fort… Et ça putain c’est rassurant !
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MessageSujet: Re: Tour 3 - La chute de Cendregue   Tour 3 - La chute de Cendregue Icon_minitimeMer 15 Nov - 23:17

par Glasnost » il y a 7 mois
Harwyn Tully, Main du Roi, Tour 3




L’après-midi touchait à sa fin. C’était une chaude journée, encore une fois. Port-Réal était écrasée sous le soleil implacable. L’air était sec, chaud, sans aucun réconfort. Même la Baie de la Néra n’était pas d’une grande aide, ces flots paisibles réverbérant les rayons d’un soleil devenu trop brûlant. La capitale des Sept Couronnes était profondément marquée par les affrontements des jours précédents. Des quartiers entiers étaient encore patrouillé, les rues pleine des angoisses de la populace.

Harwyn était installé dans de spacieux appartements, confortables et centraux, non loin de la salle du Trône. De grandes tentures aux couleurs des Tully avaient été suspendues à divers endroit, histoire de rappeler qui était l’occupant des lieux, et deux gardes d’honneur de Vivesaigue encadraient la porte d’accès à tout moment. Bien entendu, on mentionnait aussi l’existence de passages secrets, mais après plusieurs moments à les chercher par curiosité, il avait abandonné sans le moindre succès à son actif. Il s’était attendu à ce que la paix soit un repos, une pause, qu’il puisse enfin s’accorder un repos bien mérité. En réalité, c’était tout le contraire. La victoire sur les Feunoyr n’avait rendu le quotidien du Fataliste qu’encore plus fatigant. Il avait dû rencontrer beaucoup de monde, donner son avis sur encore plus de sujets et avait exigé d’être tenu au courant d’à peu près le maximum de choses qu’il pouvait suivre en même temps. Pour ne rien arranger, sa situation personnelle, concernant sa relation avec ses fils, ne s’était pas arrangée. Et maintenant qu'il venait d'être nommé Main du Roi, il devait s'atteler à trois fois plus de tâche.

Il y avait encore tant à faire : terminer officiellement la guerre civile en jugeant les collaborateurs de Vaena et Daemon, déterminer quel serait le prochain conseil restreint, et surtout, vite appliquer les nombreux projets qui rétabliront la puissance du pouvoir central. Pire encore, il devait maintenir la ville dans une situation relativement calme, derrière le fond de complot qui se tissait, avec la présence de la majeure partie des grands lords ici. Harwyn se demandait souvent s’il en verrait un jour le bout, s’il pourrait enfin conclure avec cette cité pour retrouver ses terres, et enfin agir pour sa région. Il avait juré devant le Roi de tuer tous les Feunoyr ou de leur faire plier le genoux. Il doutait qu’il soit possible d’accomplir l’un ou l’autre, mais il était profondément déterminé à essayer. Toujours, des ennemis réussiront à se dissimuler, à se faire oublier. Mais les plus importants d'entre eux étaient déjà entre ses mains ; il ne s'agissait pas de massacrer les Feunoyr, il s'agissait de mettre un terme à l'idée qu'ils représentaient. Leur nom devait devenir synonyme d'échec, nom qui a toujours représenté l'idée d'insoumission aux Targaryen. Pour cela, il avait précisément l'homme qu'il lui fallait ; on venait d'apprendre sa venue, du Nord.

On toqua respectueusement à sa porte.

« Ser Jonos souhaite vous voir, monseigneur.

- Qu’il entre. » répondit Harwyn.

Ser Jonos Tully, chevalier de la maison de Vivesaigue, avant-dernier fils de feu le suzerain du Conflans, Hoster Tully, était un homme insidieux, aux traits taillés à la serpe, au regard dur et à l’immense expérience. Envoyé de Vivesaigue, il disposait d’un très grand pouvoir, et d’une influence considérable à la cour de Port Réal, notamment parce qu’il avait été celui qui avait formé nombre de seigneurs à devenir les suzerains qu’ils étaient aujourd’hui. Mais ce qui entretenait le plus la légende autour de Jonos Tully, c’était sa participation à la bataille d'Herpivoie, là où les rêves de victoire contre Aenar avaient été réduits en cendres, littéralement. La dynastie des Beurpuits, puissants seigneurs, s’était éteinte ce jour-là, voyant tous ses fils mourir avant que le soleil ne fût couché. Depuis, la suzeraineté de ces terres étaient passées à la famille Tully. Les Teague et les Mouton, eux, avaient eu plus de chance. Ils avaient été autorisés à survivre. Et Loren Vance s’était agenouillé devant le Magnifique, concédant sa défaite, et s’était relevé avec sa tête sur ses épaules, mais dépouillé de ses terres. Avec la seule aide du seigneur Lannister et son escorte, Jonos avait soumis trois des plus grands ennemis de sa famille en respect. Pour cela, et bien d’autres choses, Harwyn tenait l'homme en grande estime. Il avait besoin de s'entourer d'alliés et d'une famille puissante et formée pour espérer réussir à faire triompher sa famille.

« Harwyn, une voile a été annoncée. »

Il eut une moue désapprobative discrète.

« Elle porte visiblement les armes de la maison Neteris de Braavos. » ajouta-t-il d’un ton sombre.

Le visage d'Harwyn, lui, s’illumina. Enfin. Un seul navire arborant la rapière et le faucon pouvait se trouver dans la Baie de la Néra. Et si tout était normal, il s’agissait de la nef d'un des principaux maîtres de la Banque de Fer, Tyshio Neretis. Invité par Harwyn lui-même, il avait accepté de se présenter à la capitale d’un royaume dont le sien ne faisait pas partie.
Edmure, quant à lui, dans un coin de la pièce, semblait être sorti de sa torpeur et écoutait attentivement la conversation, assis sur sa chaise retournée, comme il le faisait souvent. Il avait pour habitude de dire que par ce biais, il pouvait se relever plus facilement si son interlocuteur voulait l'attaquer. Du reste, on le comprenait ; c'était à lui qu'échoyaient les missions les plus complexes qu'Harwyn commanditait. Le jeune homme était loyal à la maison Tully, et ce genre d'excentricité n'était pas réellement gênante. Cependant, sa méfiance naturelle n'en faisait pas un excellent diplomate, bien qu'il soit fin psychologue.

Harwyn n’était pas dupe. Il savait qu’il serait difficile de faire du déplacement tel envoyé un franc succès compte tenu de la situation. Les Targaryen avaient une véritable méfiance envers Braavos, depuis les désastres de l'avant dernière rébellion Feunoyr. La Banque de Fer avait financés l'opposition et notamment Aigracier, faute de recevoir l'argent qui leur était promis par la Couronne ; et le père d'Aenar l'avait payé de sa vie, somme toute, de même que Freuxsanglant. Mais cette affaire avait été réglée, grâce à de dures négociations avec le Vieux Dragon, et au soutien économique de la maison Tyrell.

Au final, la princesse Rhaenys était morte là-bas, et jamais on n’avait retrouvé son corps. Ou en tout cas, jamais n’avait-il été renvoyé à Port-Réal. Logiquement, Aenar ne saurait pardonner aisément un tel affront fait à sa cousine. Mais Harwyn gageait que Neteris en personne vienne présenter ses respects au nouveau souverain des Sept Couronnes serait perçu comme un geste suffisamment apaisant pour débuter une normalisation des relations entre la mythique Braavos et le royaume réunifié. Il était également question de s’occuper de la sanglante querelle qui opposait Braavos et la Compagnie Dorée, mais tant que les Dorniens n’étaient pas sur place, Harwyn pouvait se concentrer sur la tâche qui lui bénéficierait le plus.

Edmure, qui , le visage jeune, les yeux encore espiègles malgré les horreurs qu’ils avaient vu, se tourna vers son éminent grand-père, l’air détendu, sûr de lui.

« Eh bien, Ser Jonos, vous ne semblez pas vraiment d’humeur à cautionner la venue du haut fonctionnaire… »

Lequel , loin de se laisser démonter par l’assurance de son neveu, balaya la chambre du regard, avant de fixer le jeune homme avec la sévérité d’un précepteur.

« Non. Et tu sais pourquoi. Je ne considère pas que ce soit une bonne idée. Pas sans en avoir informé avant Aenar ou Daario. »

Harwyn haussa les épaules tout en attrapant un manteau bleu parcouru de veines d’or tissées. Cela faisait du bien d’ôter de ses épaules le poids constant des armures, des mailles et même de l’épée. Sereine, s’appelait la lame de Harwyn. Une belle lame, rapportée par Auston Whent de son voyage à Valyria, re-forgée par un artisan de Norvos, payée une fortune par le jeune seigneur et ornementée de saphir, dorée à la feuille d’or. Un pur joyau d’artisanat et un redoutable outil de mort : de nombreux ennemis, seigneurs comme issus du commun, en avaient fait les frais. Pour le moment, la lame reposait sur son socle, accroché au mur, non loin de l’armure d'Harwyn. Alors que les trois Tully sortaient de la chambre, se dirigeant vers la sortie des bâtiments du Donjon Rouge, Harwyn répondit à son frère.

« Jamais ils n’auraient accepté. Ils ne sont pas prêts à pouvoir peser le pour et le contre d’une telle visite, alors que c’est une chance exceptionnelle, pour eux, pour Braavos, et pour nous, surtout. La réforme du pouvoir sous jacent à l'autorité royale doit se faire sans plus tarder, et pour cela, il nous faut des soutiens.»

Jamais Harwyn ne se serait embarrassé d'en discuter avec Daario quand il savait cela nécessaire. Que l'Insidieux lui même vienne lui en parler, c'était autrement plus suprenant. Il avait gagné ses propres lettres de noblesses durant la guerre, et même bien avant, ses hommes et ses vassaux le respectait en grande majorité, cela lui suffisait pour avoir la situation bien en main. Jonos, lui, continuait d’arborer sa moue désapprobatrice.

« Peut-être, mais nous ne sommes pas au Trident, ici. Nous sommes chez les Dragons, et nous n’y sommes pas seuls... »

Harwyn balaya l’argument d’un geste impatient. Ils étaient sortis, le soleil commençait à décliner mais tapait encore fort. Ils traversèrent des parterres de fleurs complètement jaunies par le soleil et la sécheresse, et commencèrent à descendre un escalier ombragé qui menait à la crique privée du Donjon Rouge.

« Je le sais bien. Mais ce sont nos hommes qui leur ont permis d’être là où ils sont aujourd’hui. Et quelles armes arborent les gardes de ce palais, de cette cité ? De tous les fiefs au nord d’ici ? Les nôtres, pas les leurs.

- Tu oublies les Stark, maintenant… Attention Harwyn, nous n'étions pas seul dans cette guerre. »

L'homme s’interrompit au milieu de la descente, d’un air placide. Il fixa Jonos droit dans les yeux, il devenait alors véritablement le suzerain qu’il était.

« Soyons sérieux. Bien entendu que les Baratheon, les Tyrell, les Stark sont ici, la moitié de notre armée était composée de Valois dans les dernières heures de la guerre. Mais ils sont tellement occupés à préparer leurs funérailles, leurs petites positions, à tenter d'infiltrer la ville de leurs espions, à garder leurs distance et à prendre la température qu’ils n’ont pas le cœur à autre chose, regardez donc. Personne ne dira rien. Nous devons de toute manière assurer notre prochaine place dans le nouvel ordre qui s’annonce. Nous sommes les seuls à avoir la légitimé ET le courage que cela nécessite. »

Jonos haussa les sourcils en signe de reddition, tandis qu'Edmure arborait une moue approbatrice et ils descendirent dans le silence. Arrivés en bas des escaliers, ils traversèrent un nouveau jardin fané, où les plantes avaient durement subi les assauts continuels du soleil et le manque d’eau. Au loin, tel posé sur son reflet, le navire à la voile orange semblait immobile. Quelques soldats Tully étaient présents, une tente avait été dressée non loin de la plage, sous les quelques arbres encore assez touffus pour fournir un semblant d’ombre. Tout cela n’avait rien d’une réception protocolaire, mais là-dessus, au moins, Jonos avait réussi à faire sa famille. Il ne pouvait pas se comporter comme le propriétaire des lieux, même si dans les faits, c’était plus ou moins le cas étant donné la présence militaire importante des Truites qui souhaitaient sécuriser leur victoire dans la région et leur place future dans cette ville.

Ils attendirent encore un moment avant que finalement, le grand et élégant navire braavien ne jette l’ancre et qu’une embarcation légère ne quitte son flanc pour rejoindre avec une hâte élégante la berge dominée par la structure solide du Donjon Rouge paré de ses bannières royales. Sur la plage, par contre, uniquement un simple fanion Tully. La tente, elle, par contre, était aux couleurs de la Main du Roi. Lorsque Tyshio, il était difficile de ne pas l’identifier, posa le pied sur la plage, Harwyn patienta le temps que ses compagnons ne soient également hors de la chaloupe, puis il s’avança respectueusement avant de recevoir une révérence tout aussi prononcée que s’ils avaient été en présence d’un Targaryen.

« Prince, c’est un immense bonheur et une très grande fierté d’enfin vous revoir. Je vous présente Lyseo, prêtre de Rhllor. J’ose espérer que je ne vous ai pas fait attendre »
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