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 RP Maison Allyrion

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Aedhr




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Date d'inscription : 14/08/2019

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MessageSujet: RP Maison Allyrion   RP Maison Allyrion Icon_minitimeLun 13 Avr - 18:32

Le retour d’un aventurier


« On ne va jamais aussi loin que lorsqu'on ne sait pas où l'on va. » Proverbe Braavosi

C’était la première fois que Mandric revoyait son domaine depuis son exil. La mort de sa soeur, leur défaite à la première bataille du Fléau, l’exil en Essos et les tumultueux combats menés contre Norvos, autant de souvenirs et d’événements qui avaient durablement forgé le seigneur de la Grâcedieux. Sa nature colérique avait été quelque peu atténuée en Essos mais son arrogance dornienne n’avait rien perdu de sa superbe. On pouvait trouver cela agaçant si cette attitude ne lui collait pas si bien à la peau. De part son physique d’une part, robuste et athlétique, mais surtout par son attitude, marchant et chevauchant avec une aisance et une assurance déconcertante aux vues de son gabarits. Cette aisance et cette assurance, il l’avait toujours eu. Elle lui permettait de courtiser les femmes comme de se faire aimer de ses hommes. Malgré son ascendance noble, il pouvait parler comme le dernier des charretiers avec ses tranche-montagnes puis le soir venu, adopter le langage châtié des cours qui l’avaient vu naitre. Jetant un regard presque mélancolique sur ses terres, il repris ses idées puis accéléra la cadence.

Son pur-sang dornien s’avançait rapidement, il dépassa sa garde rapprochée de tranche-montagnes et les mercenaires qui composait son armée pour saluer Ronald Harroway, son intendant, qui l’attendait à l’entrée du château.
« Mon seigneur, le ban est en ordre de marche et se tient prêt à recevoir vos ordres, quelques seigneurs requièrent encore vos conseils et vos ordres concernant la marche à suivre. » s’exclama le conseiller.
Mandric, d’un air fougueux balaya de la main les paroles de son intendant.
« Donnez cela à Edric, et faites moi conduire à mes soeurs cela fait bien trop longtemps que je ne les ai pas vues. »
Son conseiller s’exécuta et on escorta promptement le Lord de la Grâcedieux vers la grande salle, où se trouvait Deria, sa soeur cadette, assise en lieu et place et entourée de documents faisant états de chevaux, de vivres, d’armes diverses et variés et d’une ribambelle de messages de la part des seigneurs s’étant prononcés en faveur des Allyrion.

« Et bien ma soeur, plus le temps passe et plus tu ressembles à Edric, les yeux plongés dans les ouvrages et la logistique. Cela fait bien longtemps. » lui dit Mandric, avançant vers elle.
« Moques-toi, sans notre frère pour te guider sur la stratégie à entreprendre, tu serais encore en Essos et en ton absence, il fallait bien quelqu’un pour garder ton siège au chaud. » Elle se leva, avec un regard malicieux et enlaça son frère. « Vous en avez mis du temps. »
« Où est Obra ? Encore à chercher querelle auprès d’un roturier ou deux ? » dit Mandric en balayant de son regard à la recherche de sa soeur naturelle.
« Tu la connais, mais j’ai fais envoyé un coursier, elle devrait être là dans la soirée. » Sur ces paroles, Deria s’écarta et laissa la place centrale à son frère.

Mandric s’assit et observa un instant le travail des artisans qui avaient confectionné ce siège, celui duquel régnaient les seigneurs de la Grâcedieux depuis des siècles déjà. Il leva la tête et fronça légèrement les sourcils à la vue de la montagne de paperasse qui avait élu domicile sur la table. Pourquoi fallait-il toujours qu’il y ai de la paperasse, se dit-il.

« Et bien Deria, comment va notre domaine depuis notre départ ? » demanda Mandric.
« Je me suis mise à traiter les affaires courantes avec l’aide de Ronald, les récoltes se sont bien passées l’an dernier mais celles de cette année risquent d’être beaucoup moins bonnes avec la levée du ban, nos armureries ont produit l’équipement nécessaire et un autre chargement nous est venu de.. » Edric fit irruption dans la salle et interrompit sa soeur.
« Tu aimes nous faire goûter la poussière avec ton foutu canasson, je t’ai cherché pour le conseil de guerre, les Lords Le Voi, Santagar et Gargalen nous attendent déjà, nous n’avons pas de temps à perdre » d’un air légèrement agacé.
« Ton deuxième oeil m’aurait sans doute trouvé, lui. » répondit Mandric insolemment, en faisant un clin d’oeil à sa soeur qui ne put s’empêcher d’esquisser un sourire.
« Je n’ai pas besoin d’oeil pour savoir où tu allais, maintenant file et laisses moi embrasser ma soeur, j’ai déjà expliqué ce que tu dois savoir à Ser Harden, il te fera le détail, je te rejoindrais au conseil de guerre. » lui rétorqua Edric.

Mandric se leva de son siège qui ne l’avait décidément pas accueilli très longtemps et s’en alla avec Ser Harden Farrest, qu’il venait de faire maître d’armes de la Grâcedieux et qui l’avait accompagné au plus profond des montagnes de Norvos et dans les pires situations.
« Mon seigneur, les coalisés se regroupent vers le territoire Ferboys, il essayeront sans doute de s’emparer du plateau des Fléaux avant nous, notre prochaine rencontre y sera probablement déterminante. Votre frère a déjà esquissé quelques idées, il propose de tendre un piège aux commandants ennemis et de les attirer dans la mêlée. Une fois sorti du rang des piquiers, ils seront à la merci de nos arbalètes. »
« Ca ressemble bien à Edric ça, montre donc la disposition des rangs. » Mandric, scruta alors une carte tendue par son maître d’armes.
« Parfait, comme d’habitude. »

Mandric roula le parchemin et les deux hommes montèrent à cheval. A bonne allure, ils entrèrent dans le camp de tente qui siégeait à l’ombre de la forteresse. Sur son chemin, les hommes se retournèrent et il ralentit, prenant un certain plaisir à saluer ses hommes et certains de ses amis disposés ici et là, affairés à organiser le départ imminent vers le plateau des Fléaux. Il était aimé des siens, cela se voyait et ils les aimaient en retour, à sa façon. Il était difficile pour quiconque de ne pas être impressionné par l’allure cavalière de cet aventurier. Même les paysans qui n’avaient pour beaucoup jamais rencontré leur seigneur se sentaient ragaillardis à l’idée d’être commandé par cet homme, il dégageait une aura toute particulière, renforcée par les salutations qu’il envoyait à des hommes à l’armure légère qohorik cabossée et aux cicatrices qu’ils arboraient avec fierté. Ces hommes aussi avaient fier allure, pas celles de preux chevaliers revenant d’un quelconque tournoi mais plutôt celle des histoires d'aventuriers qu’on compte dans les ports, celles des hommes qui peuvent vous décrire la mort pour l’avoir vue de leurs yeux, celles de ceux qui partent pour ne jamais revenir. Eux pourtant, étaient revenus.

Posant pied à terre, Mandric entra dans la tente faisant office de conseil de guerre et salua les Lords présents, son frère Edric le rattrapa rapidement et fit son entrée également. Prenant un ton cette fois beaucoup plus sérieux, le Lord de la Grâcedieux étala son parchemin sur la table et dit d’un air grave.

« Commençons. »

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Aedhr




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Date d'inscription : 14/08/2019

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MessageSujet: Re: RP Maison Allyrion   RP Maison Allyrion Icon_minitimeMer 4 Nov - 17:08

« L’éveil d’une dame »

RP Maison Allyrion 433054c4afa3ca9f5397bc23ba54f6b0


« Le texte de l’autre doit être lu, interrogé sans merci mais donc respecté, et d’abord dans le corps de sa lettre. Il y a dans le respect de la lettre l’origine d’une sacralisation » Préface de mestre Quenton dans Annales de la politique de Dorne.

Correspondance tirée des archives de la Grâcedieux par mestre Quenton, en l’an de grâce 362, état de l’ambassadrice Deria Allyrion envoyée à Port-Réal afin de régler la guerre menée par faisant le Bief et l’Orage contre Dorne et, à l’époque, la nouvelle régence supposée de Mandric Allyrion. Ces lettres, note mestre Quenton, sont indéniablement intéressantes pour qui s’intéresse à l’histoire politique de Dorne et nous permettent par ailleurs d’analyser l’évolution politique de Dorne à cette époque.

Cette première lettre suit l’arrivée de Deria Allyrion et de la délégation dornienne à Port-Réal, en l’an de grâce 332.


« Mon frère,

Notre arrivée à Port-Réal s’est fait dans la méfiance du peuple, comme des grandes familles. Il est clair que le parti loyaliste se méfie particulièrement de nous aux vues des rumeurs et accusations proférées à notre endroit.

Les Targaryens ont toutefois mis un point d’honneur à célébrer notre arrivée et le début des négociations par l’organisation d’un tournoi dont on m’a proposé d’intervenir en tant que dame d’honneur.

Tu m’avais prévenu concernant Port-Réal et ses manières, la densité des hommes, le faste des réunions et l’intense activité qui résulte de tout ce monde, qu’ils soient nobles, marchands ou roturiers tant à me déstabiliser. Malgré tout, mon devoir envers notre maison me montre la voie et même si je dois apprendre de la manière la plus forte, je tâcherais de réussir dans ma mission.

Mes salutations à Edric et Obra,
Ta soeur,

Deria Allyrion »


Il semblerait qu’une partie de la correspondance fut perdue, nous amenant ainsi aux événements suivant le banquet royal organisé à la faveur de Doran Martell, environ dix jours plus tard.

« Cher frère,

Les négociations semblent d’ores et déjà commencer, si cela n’a pas débuté officiellement, mes allées et venues au septuaire de Baelor, accompagnée par la clique de lords orageois et bieffeois n’en a pas été moins remarquées par le pouvoir royal.

J’avais déjà pu t’évoquer dans une lettre précédente l’attitude flagorneuse et doucereuse des seigneurs du Bief et de l’Orage, attitude qui tend à se confirmer avec les jours. Il semblerait que les deux couronnes soient assez effrayées de se voir remettre en place par le parti riverain pour que l’on obtienne les concessions nécessaires à notre accord.

Je t’informe également de l’arrivée du prince Doran à Port-Réal, le banquet organisé en son honneur a été fastueux et suit une étiquette bien plus rigide qu’à Dorne. Ses vassaux ont reconnus sa suzeraineté, comme il se devait, mais je perçois dans son regard un retrait palpable, nous devrons considérer son éducation future avec la priorité la plus absolue.

Le procès de Dorne a officiellement débuté et il m’a été donné l’occasion d’observer de plus près le monstre qui a fait assassiné notre soeur. Sans doute au delà de mes intentions et probablement confuse par la rancoeur, j’ai malheureusement agis avec impétuosité concernant Teora Ferboys, toi qui me connais si calme. Je sais dorénavant que ça ne se reproduira plus et cela, même si je dois laisser une partie de moi à Port-Réal, ma mission passe avant toute chose.

Je tiens enfin à te prévenir que nos ennemis semblent s’agiter, je fais suivre Harmen Dayne depuis déjà quelques jours afin de prévoir ses mouvements et de connaître ses alliés, son attitude impétueuse ne lui sert définitivement pas, Forrest avait envisagé un temps de le provoquer afin d’en finir une bonne fois pour toute avec lui, nous verrons bien comment cette affaire se termine.

Je t’enverrais enfin en détail une liste des preuves et témoins nécessaires au procès, je serais également heureux de me savoir plus entourée, malgré les quelques dorniens présents à la capitale, je ne peux compter sur personne.

Mes salutations à notre frère et à notre soeur,
Ta loyale et tendre soeur,

Deria Allyrion »


Cette lettre suit d’environ cinq jours, la lettre précédente et mentionne notamment la phase initiale du procès de Dorne.

« A mon frère,

Le procès de Dorne a débuté en fanfare et tous les yeux de la capitale se posent désormais sur nous et nos ennemis, je crois avoir réussi une partie de ma mission aujourd’hui, malgré le manque de preuves à notre disposition et l’animosité qui régnait en place et lieu de tribunal.

Ainsi, Teora Ferboys a bel et bien avoué son meurtre et si l’on ne sait encore quel châtiment lui sera réservé, sa position a permis aux juges de se porter en notre faveur concernant les sanglants événements s’étant déroulés à Dorne suite à votre arrivée. Il semblerait également que l’étau se resserre autour de la maison Forrest, ce qui pourrait toutefois nous permettre de sortir indemne de cette affaire.

Ainsi, le Prince a déclaré ta légitimité à gouverner Dorne en tant que régent, notre position est ainsi plus stable aujourd’hui qu’elle ne l’était hier et la reconnaissance qui m’est due croit également. Même si notre nom n’est pas Martell, les grandes familles nous considèrent désormais comme associée à la gouvernance de la principauté.

Je tiens également à te signaler que les pourparlers avec les orageois et les bieffeois ont fait émerger une position commune que nous présenterons devant le Prince et autres loyalistes. Nos concessions sont minimes et notre nouvelle légitimité m’a permis de négocier un mariage entre l’héritier de Villevieille et notre famille par mon biais, cet accord attendra évidemment ton aval mais je pense que nous associer à la deuxième famille du Bief pourrait nous apporter les alliés qui ont manqués à nos prédécesseurs.

Mes salutations à nos proches,
Mes salutations à toi, régent de Dorne,
Ta chère soeur,

Deria Allyrion »


Une nouvelle lettre nous été rapportée, suivant de trois jours la précédente et mentionnant notamment le début officiel des négociations, ainsi que divers événements corollaires.

« Mon frère,

Un de nos ennemis les plus agités à la capitale, Harmen Dayne, est mort dans de troubles circonstances. Bien m’en a fait de le faire suivre puisque j’ai pu par la même occasion innocenter notre parti auprès du maître des chuchoteurs. Cette brute aurait été tout à fait capable de nous faire porter la faute.

Je te signale également que les négociations ont officiellement débutées, avec un succès relatif puisque malgré un accord de façade entre le Bief, l’Orage et Dorne, les loyalistes et proches conseillers du Prince semblent remettre l’ensemble de l’accord en question. Qui sont-ils pour remettre en cause la volonté de trois couronnes ? Le parti bieffeois m’a suggéré le plus grand calme dans cette affaire, et je m’y applique, comme je te l’ai promis.

Décidément, Port-Réal regorge de serpents de toute sorte. Si le parti bieffeois regorge de beaux parleurs et de flatteurs, les loyalistes n’ont rien à leur reprocher et je commence à comprendre leur présence si longue auprès du trône. Ce demi Targaryen à la toison nacrée pourrait faire dire le tout et son contraire à tout homme et le reste des conseillers tiennent davantage du chenil, aboyant et montrant les dents à la moindre occasion. Ils sont en cela plus frontaux que leurs homologues du sud.

Je reste toutefois sur mes gardes, nous autres dorniens connaissons trop le venin de la vipère pour y succomber si facilement. Les douces paroles ne m’atteindront pas plus que leur attitude de butor et leurs intimidations.

Mes salutations à Edric et Obra,
Ta soeur, plus résolue que jamais,

Deria Allyrion »


La correspondance qui suit mentionne cette fois les événements de Lamarck et l’intervention de Lord Dondarrion, elle se situe cinq jours plus tard.

« Mon frère,

Je n’ai pu t’écrire avant tant la situation était chaotique à la capitale, la folie s’est emparée de la ville qui a bien cru quelques instants devoir subir un siège de la part des cités libres, menées par Volantis. Lamarck a été attaquée et le Roi a été enlevé, la tension qui règne ici est palpable.

Quelques jours plus tôt, dans cette ambiance pesante, Dondarrion a présenté ses preuves auprès du trône dans une farce théâtrale relevant au mieux du mauvais goût. Cependant, la consistance des preuves semble réelle et il s’avère que Forrest nous cacherait bien quelque chose, en tout cas c’est l’avis du pouvoir royal.

En effet, ce molosse de Bracken nous a fait demandé avec Dagos Forrest, une mascarade servant à le mettre aux fers, m’utilisant par l’occasion comme prétexte. Le Roi est en péril et c’est ainsi que le pouvoir royal réagit, en mettant au cachot les diplomates venus obtenir la paix du Roi à Dorne.

J’attends l’arrivée d’Obra avec impatience désormais, Ser Farrest est d’une compagnie réconfortante, mais tes escapades à ses côtés en Essos l’ont laissé quelque peu bourru. Ser Santagar a l’air de s’accommoder à la capitale et il s’entraine désormais régulièrement avec les chevaliers orageois.

En espérant une issue plus favorables aux lettres qui suivront,
Mes salutations à toi et à Edric,
Affectueusement,
Ta soeur,

Deria Allyrion » 


La lettre qui suit présente cette fois des éléments politiques d’une importance capitale, résumant à la fois la fin du procès de Dorne, le succès des négociations entre le Bief, l’Orage et la Principauté et enfin les diverses escarmouches qui suivirent ces événements.

« Mon frère,

Les négociations sont un succès retentissants. Les événements de Lamarck ont occupés les Lords riverains plus qu’il ne fallait pour qu’ils lâchent enfin la bride sur les conditions proposées par nos trois couronnes. Nous sommes désormais en paix.

Le procès s’est également tenu, légitimant notre position à la régence et mettant définitivement fin à la question du Roi Vautour, accusant Forrest de tous les maux et le frappant d’une amende considérable. J’ai pu faire transférer Dagos Forrest au Donjon Rouge, dans une chambre sous surveillance ou j’ai tenté à plusieurs reprises de lui faire entendre raison et de faire négocier la reddition de son frère. Je ne sais s’il s’agit de manoeuvres de sa part ou si il est réellement déterminé à faire la paix, seul l’avenir nous le dira. Les termes du retour des Dayne et de quelques autres forbans qui s’étaient dressés contre nous suscitera également ton attention, rien toutefois qui puisse nous troubler davantage.

L’agitation de Lamarck et l’opprobre infligée à la maison Forrest a suscité une vive émotion, le reste de sa suite s’étant volatilisée en ville. Une attaque a déjà eu lieu il y a quelques jours lorsque les différents témoins et les preuves apportées de Dorne sont arrivées, probablement orchestrée par quelques Forrest. Mais l’attaque qui suivit fut d’une brutalité plus importante encore, une embuscade visant sans doute à assassiner Lord Tyrell s’est terminée par la mort de Daemon Sand, Roi Vautour supposé, et par de graves blessures infligées au seigneur suzerain du Bief.

En ce qui me concerne, je me languis désormais de quitter cette affreuse ville, même si je resterais en ville si c’est cela ton souhait. Une fois les agitations perpétrées par cette clique de nobliaux venus du Bief finies, nous pourrons repartir, au côté du Prince Doran, à Dorne.

Mes salutations à Edric et à toi,
De la part de tes soeurs,

Deria Allyrion »


Cette dernière missive, bien que moins sensible et dans une prose plus poétique relevant soit d’un ennui, soit d’un changement d’écriture de la jeune diplomate, mentionne l’intervention de la Foi militante au sein de la capitale.

« Mon frère au courage véhément,
A Dorne dont vous êtes le régent,
Votre soeur qui vous sert d’agent,
Vous salue au nombre de cent.

Nous vous recommandons par ce courrier la plus grande prudence quant aux affaires de la capitale, soyez par la missive informé que la situation à Port-Réal devient de plus en plus inquiétante. Non content d’organiser pendaisons et punitions par dizaine dans les faubourgs, les dévots ont désormais atteints la ville et demandent aux Targaryens de nous livrer à la foule, nous ainsi qu’une pléthore de famille considérée comme maléfique.

Mes bonnes oeuvres durant ces derniers mois n’auront rien changés à cela et je dois désormais m’en remettre à l’efficacité des hommes du Prince, plus heureux de s’enorgueillir de réussites contre cette clique de nobliaux que de nous sortir véritablement de ce bourbier. Heureusement, le Donjon Rouge tient bon et nous ne serons menacés que lorsque le Guerrier leur apprendra à construire échelles et béliers.

J’espère que la situation de Dorne se rétablira plus rapidement qu’à la capitale dont l’odeur putride n’a d’égal que les hommes malfaisants qui la composent, gueux comme nobles. Nous vous savons aux prises avec nos ennemis de l’intérieur comme de l’extérieur et vous souhaitons par la présente nos voeux de réussites les plus sincères.

Mes salutations à notre prince,
Mes salutations à notre frère et à notre soeur,
Mes salutations à vous mon frère,
Votre chère et tendre,

Deria Allyrion »
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