Les vacances tyroshi de Denys Corbray (partie 1)
Ce RP a pour sujet le groupe de chevaliers corbraysiens parti à Tyrosh durant la guerre éponyme afin de soutenir la cité, elle aussi éponyme. 314, Fort-TerreurUn corbeau arrive du sud tandis que le soleil entame son coucher, la lettre possède le cachet Corbray: Denys doit rentrer sans délais à Cordial, signé Lyn Corbray.
Denys, qui est alors écuyer de Lord Redstark depuis presque une décennie, est d'abord surpris puis s'opposes a la demande de son oncle, après tout il s'est habitué au lieu et lié à ses occupants comme l'on peut l'être après tant de temps vécu ensemble et puis il fait pas si froid que ça, mais se résigne: la raison ne peut être que bonne, sans quoi son père le Lord se serait forcément opposé a Lyn.
Quoiqu'il en soit les ordres ont été donnés par Redstark, demain à l'aube Denys Corbray sera escorté jusqu'à Blancport où un navire le transportera jusqu'à Cordial, cette nuit sera sa dernière dans le Nord.
Quelques semaines plus tard, Cordial Le voyage fut bref mais demeura périlleux, entre les falaises côtières du nord du Val et ces fichus Lynderly.
Enfin, de retour a la maison il est Denys et des explications son oncle en à a donner.. mais cette explication c'est 40 chevaliers en armures complètes et un autre navire:
"C'est quoi l'embrouille ? demanda Denys
-La guerre a éclaté en Essos, c'est l'occasion pour toi de faire tes armes
-Mais.., tenta de repliquer Denys avant d'être interrompue par Ser Robert
-Fini de discuter en route"
Et ainsi les chevaliers se mirent en chemin vers Goëville où un navire les mènerait en Essos.
Sur le trajet, peu de temps après le départ, Denys remarqua un jeune homme, de son âge en fait: il s'agissait d'Anton Froideseaux, neveu de Lord Froideseaux, qui se trouvait être l'écuyer de Lyn Corbray; en effet, les deux maisons étaient, et sont, très proches notamment depuis la Guerre du Val, d'ailleurs il y avait déjà alors intention de marié un des frères Corbray à la jeune Gysella.
Les deux jeunes commencèrent vite a passer du temps ensemble, notamment parce qu'ils étaient les seuls non-chevaliers de plus de 30ans du groupe, et s'entendirent de mieux en mieux. Ils ne s'en rendirent probablement pas compte mais Lyn essayait activement de faire se développer une amitié entre les deux, sûrement parce qu'il tenait a l'amitié entre les deux maisons.. et que les deux devraient finir Lord de leurs maisons respectives.
Cela dit le voyage de Cordial à Goëville, aussi anecdotique qu'il s'annonçait, ne fut pas dénuer d'incidents. A ce titre, dès le second ou troisième jour, un problème survint, la troupe était plus ou moins en terres Breakstone (la délimitation n'est pas des plus claires) lorsqu'en milieu de journée alors qu'on posait le camps pour déjeuner voilà que ser Allaric arrive au galop semi-désarçonné:
"Oh là il t'arrives quoi ducon ? lança en gueulant Ser Robert
-C'est les pécors ! lui répondit Allaric
-Mais encore ?
-Ils m'ont attaqués !
un silence gêné s'en suivit -Tu t'es fais attaquer par des paysans ? demanda d'une voix à peine audible Robert
Allaric lâcha un timide "oui" -Bah allons les buter, proposa Ser Gerald qui écoutait passivement jusque là
-Ils sont sujets de quelle maison ? voulut s'assurer Robert
-Breakstone je crois
-Bon, en selles alors, ordonna Robert"
Au grand enthousiasme de Gerald, le groupe s'en alla au triple galop en direction du village incriminé, Anton et Denys ne comprenaient pas vraiment dans quoi Robert les embarquait mais ce ne sont pas ces deux écuyer de 15 ans qui allaient discuter les décisions d'un implacable chevalier tel Ser Robert "le Pourfendeur" (oui on le surnommait ainsi à Cordial, ça donne une idée du bonhomme) qui de plus représentait Lyn, parti a la chasse, en son absence.
Rapidement ils atteignirent leur objectif et déjà des paysans se rassemblaient face aux chevaliers, Robert prit donc la parole:
"Oyez manants, nous sommes à la recherche des imprudents qui ont agressés notre compagnon, déclara t'il avec un ton étrangement noble en pointant Allaric.
-Té ki toi ?
-Ila di kôa ? répondirent des paysans clairement dépassés par le verbe de Robert
-Dénonces les agresseurs fils de pute ! Précisa peu amicalement Gerald
-Tu vate kalemé, une sorte de meneur rétorqua
Gerald dégaina son épée et tenta de s'élancer vers le "meneur" mais Ser Jon retint sa selle par réflexe -ô sekur onsf'è réprimay ! lança un paysan effrayé"
A cet appel à l'aide répondit un crit, "EN GARDE", les chevaliers s'interrogèrent sur sa provenance jusqu'à ce qu'un homme clairement alcoolisé ne sorte de ce qui pourrait être une petite taverne. Il portait quasi aucune armure, juste le plastron, mais avait son épée et son bouclier mais tous comprirent qu'il s'agissait d'un chevalier. "Je suis Ser Vardos, arrêtez de malmener mes serfs et craignez mon courroux vils brutes !
*les chevaliers s'entre regardèrent puis se tournèrent vers l'un d'eux qui prit la parole*
-Ser Vardos dis-tu ?
-C'est mon nom oui, pourquoi ça te déranges ?
-JE suis ser Vardos
-Impossible ! Il ne peut en avoir plus d'un !
-En effet, il n'en restera qu'un"
Sur ce, Vardos dégaina sa hachette secrète brusquement et la lança tel un poignard en direction de son homonyme qui périt le crâne percé avant d'avoir compris ce qui se passait, seuls Robert et ser Wallace émirent des grognements agacés.
"ils sont où les cons ? Ils Sont Où Les Cons ? ILS SONT OU LES CONS !?" Lyn n'était pas content lorsqu'il rentra au camps de la chasse avec ser Petyr et ser Hugh. En effet celui-ci revint de la chasse avec les deux chevaliers tandis que le reste du groupe était absent :
« L’un de vous connais le coin ? Il y a des villages, tavernes, fosse à dragons ou je ne sais quoi ?
-Oh que je connais, répondit Hugh, il y a le village de ser Darvos le Sublime Chevalier !
-Vachement pompeux pour un inconnu, jugea Lyn cyniquement avec l’acquiescement de Petyr
-Comment ça inconnu ? Il a remporté moultes tournois !
-Tu m’expliques pourquoi j’’ai jamais entendu parler de lui alors qu’on est quasiment des putains de voisins ?
-Je… je sais pas trop..
-N’empêche, ça fait une piste ça, et s’ils sont pas chez Ser Méconnu il pourra nous orienter. Ce qui m’intrigue c’est surtout son nom, un second Vardos, vraiment ? Remarqua Petyr
-T’as ptêt raison, on va à ce village »
Les trois se dirigèrent donc au galop vers le village, sous les indications surprenamment précises pour quelqu’un qui n’est pas du coin, et ainsi ils y arrivèrent assez vite mais furent pour le moins surpris parce qu’ils y virent : en contrebas les chevaliers étaient bien là, encerclés et acculés par une horde de paysans vraisemblablement armée et déterminée, ils pouvaient également percevoir certaines des paroles échangés :
« Ecoutez humbles paysans, calmons-nous et réglons nos différents tranquillement et de façon civilisé ; demandait Robert
-Onv’a t’butai conare ! répondit un des paysans avant de lancer une pierre sur… Gerald, qui s’énerva donc
-VOUS ALLEZ TOUS MOURIR BANDE DE SALES BOUSEUX DE MERDE ! » et il commença a dégainer, clairement ça dégénérait
Voyant cela se dérouler, Lyn, Petyr et Hugh se décidèrent à dégager leurs compagnons en lançant une charge dans le dos de la masse paysanne, en un rien de temps ils arrivèrent à leur niveau ne leur laissant pas le temps de réagir réellement ; la charge fut très efficace, si efficace que la lance de Petyr vint ricocher sur l’épaule de ser Nestor tandis que le cheval glissa sur un cadavre et fit chuter le chevalier, chute sans gravité.
« Alors, je peux tout expli… » tenta de dire Robert devant le très énervé Lyn, cependant, alors qu’ils portaient encore tout deux leurs casques, il lui assena un violent coup de tête qui le mit à terre, KO, devant les yeux ébahis de Denys et Anton et ceux rilleurs ou graves des autres chevaliers plus habitués au comportement de Lyn.
« ça lui apprendra a agir sans mon consentement, Allaric et Gerald vous êtes de corvée.
-Pourquoi moi ? demanda surpris Allaric, Lyn ignorant encore la raison de leurs actions
-Parce que c’est toujours toi. Répondit sèchement Lyn
-Corvée de quoi au juste ? interrogea Gerald
-De tout, ça t’apprendra à être con. »
Bien évidemment cet incident ne demeura pas sans conséquences, ainsi Elbert dû payer une quantité inconnu de dragons au seigneur local, Wallard Breakstone, en guise de réparations et cela le rendit un peu ronchon. D'ailleurs quelques semaines plus tard quelques hommes de Breakstone furent retrouvé mort et mutilés, mais bon c'est hors sujet vu qu'aucun responsable n'a été identifié.
Suite à ce contretemps, le groupe reprit normalement son chemin et hormis quelques chamailleries non notables rien de particulier n'eut lieu jusqu'à l'arrivé à Goëville.
Au moment où le groupe atteint les murailles, Lyn se retourna pour répéter une dernière fois les consignes:
"Je vais aller au château voir Grafton, Robert, Gerald, Petyr et Davos vous venez avec moi ainsi que Denys et Anton, les autres vous allez directement aux quais trouver le navire et serez sous la direction de Jasper." Ainsi les groupes se séparèrent, la délégation vers le château et le reste vers le port sous la direction du lieutenant de Lyn.
Ser Jasper était ce qu'on pourrait appeler le "troisième homme de la bande", derrière Lyn et Robert bien sur, mais il ne se faisait pas trop remarqué de par son caractère plutôt réservé et froid en général cependant il était un bon exécutant, discipliné et efficace, mais manquait gravement d'initiative. Ce faisant Lyn le chargeait généralement d'actions ou opérations ne nécessitant pas de prises de donc initiative, ainsi le charger de mener les homme au navire assure qu'aucun débordement ait lieu par exemple; de plus il connait bien Goëville.
C'était une première pour Denys, jamais il n'avait mit les pieds à Goëville et sa seule expérience urbaine consiste en deux brèves traversés de Blancport, pour sa part Anton était déjà venu quelques fois en ville et ne manqua pas de charier son désormais ami pour ça, Denys réagit pourtant très mal avec son caractère bien trempé et après une dispute abrégé par une injure de son oncle il s'éloigna une conversation s'entama avec ser Petyr:
"Alors comme ça on se chamaille ?
- Il m'a provoqué d'abord, et je veux pas en parler donc changes de sujet.
- Bien messire, dit il sur un ton clairement sarcastique, de quoi devrions nous parler ?
- Je sais pas, la ville, la guerre tes aventures ?
- La ville je n'ai pas grand chose à en dire, je n'ai jamais fais plus que la traversée. Mes aventures elles sont pas extraordinaires, donc on parle de la guerre à l'Est ?
- T'esquives un peu vite les aventures, t'en as forcément des intéressantes.
- Ca c'est ce que tu penses, ce qu'on a eu en sortant de Cordial n'était pas vraiment anodin pour moi.
- Le prend pas mal, mais soit t'es mauvais soit tu mens.
- Et qu'est ce que j'aurai bien pu faire à t'on avis ? Je penses que ça se voit que je suis trop jeune pour avoir participé aux guerres du Borgne et d'Harwyn.
- J'aurai peut être du le dire plus tôt mais: arrêtes de mentir, j'ai vu ta cicatrice.
Petyr prit un air mêlant étonnement et énervement
- Alors dans ce cas, petit malin, peut être que je te dirai plus, un jour"
Petyr prit de l'élan et s'éloigna de Denys, qui le vit un peu plus tard discuter avec Darvos puis Gerald.
Peu après, le château est atteint et la petite délégation se dirige vers l'intérieur.
"Je t'ai dis qu'il fallait tourner à droite !
-Ca suffit, je connais bien mieux la ville que toi !"
Au non-étonnement du groupe, Allaric et Jasper se disputaient, après bien que le premier ait eu une réputation solide auprès de ses compagnons le fait que le port n'était toujours pas atteint n'allait pas dans le sens de Jasper, cela faisait un bon quart d'heure qu'ils devraient être arrivés, une situation surprenant vu leur commandant. La situation semblait se stabiliser lorsqu'un marchand s'approcha d'eux et interpella Jasper que l'on pouvait clairement distinguer comme étant en charge:
"Messires, excusez moi pour vous importunez mais j'ai cru entendre que vous êtes en quête du port, est ce bien le cas ?
Jasper était suspicieux, ça se voyait, mais un regard incitant d'Allaric et d'Hugh le poussa à répondre
-C'est bien le cas.... mon brave. Expliques tes intentions. Tout de suite.
-Oh mais je ne veux rien messire, je cherches juste à vous aider dans cette cité où il peut être aisé de perdre son chemin.
-Alors indique nous le chemin.
-Bien bien messsssire, mais voyez vous je crains que mes indications ne soient pas assez clair, peut être serait ce plus prudent si je vous guides
Un moment de flottement eu lieu, tout le monde voyant bien que Jasper n'avait aucune confiance en cet homme, c'est Allaric qui pensant parler pour tous répondit
-Mais oui bien sur, guide nous marchand."
Se faisant, Allaric subit un regard assassin de ser Jasper tandis qu'Hugh effectua un éclaircissement de voix trahissant son malaise dans cette situation.
-Comment te nommes tu marchand ? Demanda Jasper dans une tentative de confiance
-Mon nom est Erwan messire, Erwan de Tarterêt.
-Un nom qui n'inspire pas grande confiance. Glissa Roland
Jasper prit bonne note de la remarque
-On se passera de vos services.
-Mais... tenta Allaric
-Toi ta gueule
-Vous feriez mieux d'écouter votre homme, ajouta Erwan
-Je vous ai pas sonné, maintenant circulez.
-Tu te crois où toi ? Attends c'est chez moi ici, j'appelles mes gars et on vous défonce."
Sur ce Jasper manoeuvra son cheval de façon à assener un violent coup de sabot en haut du torse du marchand qui tomba au sol et fut négligemment piétinné par le cheval d'Hugh sous les yeux hébaïs des quelques gardes attirés par le bruit. Le groupe reprit son chemin vers le port qui n'était qu'a quelques rues plus loin.
Un bien bel édifice que ce château, demeure des Grafton, l'on en oublierai presque sa chute aussi rapide que ridicule 50 ans plus tôt évènement qui bien que désormais ancien demeurai dans les mémoires comme une légère altercation entre Gerald et un marchand put le montrer un peu avant:
"-Fichus Corbray, alliés des nordiens, Goëville ne brûlera pas deux fois !
-Ville de victimes và !"
Enfin, l'entrée dans un nouveau château a toujours ce petit effet impressionnant, surtout pour un jeunôt comme Denys. Bientôt c'est dans le hall que les compagnons pénètrent, ici les attends Lord Grafton.
"Soyez les bienvenus messires.
-Bonjour milord, ravis d'être ici.
-La route s'est bien passé ?
-Oui, parfaitement.
-Allons droit au sujet, qu'est ce qui vous amènent ?
-Nous allons combattre à Tyrosh et nécessitons un transport.
-Il vous sera accordé bien sûr
Il fait signe à un de ses hommes de préparer un navire
Est ce tout ?
-A vrai dire il y aurait bien quelques affaires plus politique, un entretien ne serait pas de refus.
-Bien sûr, allons y vous êtes pressés"
Les deux hommes s'en allèrent vers le bureau du Lord tandis que le reste du groupe s'installait dans le hall en attendant leur retour, chose prévue et normal. Cependant l'attente s'éternisa et Davos s'approcha d'Anton et Denys, il avait apprit sur la route qu'Anton et Davos étaient assez proches.
"-J'ai négocié avec un garde, ça vous dit de faire un tour sur les remparts pour contempler la ville ?
-Un tour sur les remparts ? Demanda étonné Denys
-Oui, je me suis dis que des jeunes comme vous deviez vous ennuyez fortement avec toute cette attente donc je vous ai trouvé une distraction.
-Merci ! On viens." Conclua Anton, Denys remercia toujours étonné ensuite.
Davos fit alors signe au garde en question et les quatres allèrent sur les remparts. Ils en avaient presque fait le tour lorsque Petyr leur fit signe depuis la cour de redescendre, Lyn était revenu et ils allaient pouvoir descendre au port.
Quelques temps plus tards, tout ce beau monde se retrouve sur les quais au bord de ce qui doit être leur transport à travers le Détroit. Ils échangèrent sur leurs péripéties et autres sujets sans intérêt jusqu'à ce qu'un homme aux couleurs grafton viennent à leur rencontre
"Excusez moi mais vous pourrez pas partir ce soir.
-Plaît-il ? Répondit Lyn
-Ecoutez, le responsable est introuvable et sans lui on peut pas préparer votre navire et vu l'heure c'est fichu pour aujourd'hui, faudra attendre demain.
Quelques râlements se font entendre
-D'accord mais vous nous payez le logement et la restauration.
-Mais euh c'est pas protocolaire ça.
-M'en branle du protocole, vous payez.
-Mais je vais pas payer de ma poche !
-Alors fais trinquer ton responsable.
-Je viens de vous dire qu'il est introuvable !
-Bah trouves-le, démerdes toi quoi."
L'homme s'en alla précipitamment, tout troublé, tandis que plusieurs des chevaliers se mirent à rire.
Il fallut attendre seulement une bonne demi heure avant que l'homme ne revienne accompagné d'un autre légèrement grassouillet.
-C'est donc vous le responsable ?
-Oui c'est moi, prenez l'or et causez pas d'ennuis. Dit il sèchement
Lyn prit la bourse
-J'y penses, maintenant que vous êtes là, vous pouvez préparer le navire.
-Pardon !? Je viens de vous payer votre nuit !
-Oui, mais comme ça on pourra partir à l'aube.
-Scandaleux !
Gerald et Robert s'approchèrent avec leurs gueules menaçantes travaillés
-Alors ?
-Bon d'accord."
Sur ce le responsable fit venir ses subordonnés et ils préparèrent le navire tandis que Lyn et ses hommes s'en allèrent dans la taverne la plus proche en vue du dîner et de la nuit.
Le lendemain, à l'aube, les fatigués montèrent à bord du navire dont l'équipage était déjà présent et mirent les voiles sur Tyrosh.