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 Tour 12 : Le calme après la tempête

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Maitre Chêne
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Maitre Chêne


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MessageSujet: Tour 12 : Le calme après la tempête   Tour 12 : Le calme après la tempête Icon_minitimeMar 9 Mai - 16:28

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Melcy

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MessageSujet: Re: Tour 12 : Le calme après la tempête   Tour 12 : Le calme après la tempête Icon_minitimeMar 25 Juil - 14:04

RP Tour 12

Les cris de Lewys Lannister résonnèrent dans tout Castral-Roc et réveillèrent le Lord alors que les premiers rayons de soleil ne perçaient pas encore. Tywald poussa un grognement mécontent avant de se lever, puisqu'il n'était pas question de rester à traîner au lit. Lanna passa à côté de lui, le visage fatigué mais un sourire sur les lèvres. Cette vision chassa un peu de la mauvaise humeur de Tywald. Depuis son retour de Port-Réal, il avait constaté que la naissance de leur nouveau fils avait rendu un peu de sa joie de vivre à sa femme qui avait été particulièrement attristée par le départ de Joanna, et cela le rassurait de la voir de nouveau ainsi.
Si Tywald n'avait jamais été réellement affectif avec sa famille, il se souciait pourtant beaucoup d'eux, mais seulement Lanna semblait en avoir toujours eu conscience. Son titre de seigneur, et même lorsqu'il n'était encore qu'hériter, lui conféraient des devoirs importants, et pour les remplir il s'était toujours vu endosser un rôle qui avec le temps lui était devenu comme une seconde peau. Ses enfants l'avaient longtemps craint à cause de son attitude, et plus particulièrement Tytos lors de ses jeunes années. Étant son fils héritier, il s'était montré plus exigeant et dur avec celui-ci, et seulement lors de cette dernière année le père et le fils avait commencé à se comprendre et voir plus loin que les apparences. Quant à Joanna et son plus fort tempérament que celui de son frère, il lui avait fallu seulement une dizaine d'année pour entrevoir le véritable caractère de son géniteur. Lewys apprendrait certainement aussi en grandissant, mais avant tout son père lui enseignera l'honneur et le respect de la famille Lannister, comme il l'avait fait avec les deux précédents, c'est tout ce qui importait réellement aux yeux de Tywald.

Le temps que son fils soit prêt pour les activités qui les attendaient dans cette journée, Tywald se rendit dans son office afin d'écrire une lettre. Voilà longtemps qu'il n'avait pas prit des nouvelles de sa fille résidant à Vivesaigues avec son époux, et Lanna serait surement ravie de lire la réponse qu'enverrait Joanna. La lettre fut brève, mais le Lord n'aimait pas s'étaler dans les futilités. De toute manière, il pouvait déjà entendre des pas s'approcher et reconnut les rires de Tytos et d'Adele, l'épouse de celui-ci. Les deux jeunes gens semblaient beaucoup s'apprécier, et Tywald en était satisfait car ce mariage avait été organisé par Harwyn Tully et lui-même et rien ne promettait que les deux époux soit réellement heureux. Les choses avaient bien tournés. En revanche, ce qui chagrinait Tywald était toujours l'absence d'héritier après maintenant deux années de mariage. Il faudrait qu'il en touche un mot à son fils, mais à un autre moment car celui-ci entrait dans l'office annonçant être prêt pour leur tour à Port-Lannis.

La ville en question avait changé énormément depuis que les deux hommes étaient partis pour le mariage royal. Les bâtiments pour beaucoup étaient rénovés, et les rues bien plus propre qu'avant. Mais le changement le plus remarquable aux yeux du Lord de Castral Roc était les gens. Cette foule grouillante, sale et incivilisée qui n'était pas étonnant de croiser auparavant se faisait de plus en plus rare pour le plus grand soulagement de Tywald. La population évoluait, et dans le bon sens, et tous saluaient avec beaucoup de respect leur seigneur et son héritier lorsqu'ils passaient devant eux. Tywald tirait une certaine fierté du résultat qui s'offrait sous ses yeux après de long mois de travail, et cela était encore loin d'être fini. Aujourd'hui, lui et son fils n'étaient pas venus seulement pour constater par eux-même les changements de Port-Lannis mais aussi discuter d'un nouveau projet auquel ils avaient pensé depuis quelques mois. Il était grand temps selon eux que la ville est des murailles digne de ce nom.
Après une affaire plus que satisfaisante, les deux hommes prirent le chemin du retour sans oublier de passer par le site de construction du septuaire qui serait bientôt une fierté pour tout l'Ouest de Westeros. C'était tous ce que souhaitait Tywald, faire de l'Ouest une région puissante et mémorable dans toute l'histoire des Sept Couronnes sous la bannière Lannister.

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MessageSujet: Re: Tour 12 : Le calme après la tempête   Tour 12 : Le calme après la tempête Icon_minitimeMer 15 Nov - 22:54

par Cendregue » il y a 10 mois
L'odeur nocturne de la sueur mêlée au bruit systématique du choc régulier de l'acier contre le valyrien, les passes s’enchaînaient depuis moins d'une minute et la montagne de chair Tully semblait inébranlable. Malgré son âge avancé le cygne noir ne donnait pas de signes de fatigues et continuait de danser autour de la brute qui tenait sa poutre d'une main et semblait las de ce combat. Soudain un coup de poing violent frappa le cygne dans les côtes et le fit se tordre en deux, le colosse posa sa lame sur la base de son cou et murmura de sa voix gutturale :
« -Vous êtes vaincu sir, ce fut un beau combat mais le poursuivre serait folie »
Il avait raison et ça blessa de façon bien plus brutale le vaincu. Il était devenu vieux. Vieux et faible. Mettre sa fessée à ce petit con de Hightower ne semblait pas difficile mais face à des chevaliers d’exception il n'avait pas une chance. La vérité le frappa comme une griffe noire:il était devenu vieux. Il plia le genoux et promit de ne pas tenir de griefs contre le seigneur du phare occidental. Le géant sembla satisfait de cette promesse et lui tendit la main pour l'aider à se relever.
Il était vieux et seul. Voilà qui était triste, heureusement il restait le bordel dornien pour oublier...
« -Messire le représentant officiel de la guilde du commerce vous attend dans vos bureaux... »
En fait non.
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MessageSujet: Re: Tour 12 : Le calme après la tempête   Tour 12 : Le calme après la tempête Icon_minitimeMer 15 Nov - 22:55

Messagepar DorianGray » il y a 10 mois
RP invalidé, la description de Tytos Tully ne ressemble pas à celle faite par son joueur, et l'épisode de la poutre en acier valyrien n'était qu'une plaisanterie de Sieur Whent, pas une VRAIE arme.
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MessageSujet: Re: Tour 12 : Le calme après la tempête   Tour 12 : Le calme après la tempête Icon_minitimeMer 15 Nov - 22:55

par DorianGray » il y a 10 mois
La Lance de Justice

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Port Réal était crasseuse, mais une autre odeur pouvait parfois suppléer à celle de la saleté ambiante qui se logeait jusque dans le cœur des habitants de la ville ; celle de l'acier. Les maîtres armuriers de la ville était à peu près tout ce qui donnait une forme d'attachement à Konrad pour cet endroit répugnant. Mais si l'acier avait cette odeur bien particulière de charbon et de métal fondu quand on passait dans le quartier des forgerons, c'était aujourd'hui un chant plus qu'une senteur. Un chant d'acier qui parcourait les rues de Culpucier.
Dans la soirée, une bagarre avait éclaté dans une taverne, incluant un sergent du guet et deux personnes qui étaient vraisemblablement des mouchards. Sur leur cadavre, on trouva quelques pièces d'or et une bourse de sable. Chat interpréta ça comme un signe distinctif des espions Martell. Le truc, c'était que le capitaine en question avait salement morflé, lui aussi, du coup Balin savait pas trop quoi faire. On décida donc d'embarquer le tout et de boucler au passage l'aubergiste en attendant qu'un homme de la Main vienne s'en occuper. Mais visiblement, le conflit éclata pour de bon quand le sergent en question avoua être payé par la Guilde des Voleurs pour transmettre des infos à celle ci. Un bataillon complet de soldats du guet menés par le capitaine de la porte de la Gadoue voulu mettre aux fers le supérieur du sergent en question, le capitaine de la porte du Dragon, mais la troupe en question tomba dans une embuscade menée par une troupe de mercenaires aux environs de Culpuciers, avant que des archers et sergents Martell ne se décident d'intervenir, le combat ayant gagné les environs du bordel tenu par les Martell. La situation dégénéra dans un bain de sang qui embrasa Culpucier ; les mercenaires se tapaient avec le Guet, des mendiants s'en prenaient au Guet, les Martell tapaient sur les mendiants, une bande de chevaliers du Bief de passage tapa sur les Martell, et les Housecarl Tully intervinrent en tapant sur tout le monde. Il fallut l'intervention des réservistes du Guet et de la Garde Grise pour mâter la situation, et ce occasionnant une dizaine de morts supplémentaires et trois bras coupés. Au total, trente cadavres, le double de blessés, une douzaine de bougres amputés, et une vingtaine de gars qui ne passeraient pas la nuit.
Cela faisait longtemps qu'une petite émeute n'avait pas éclaté à Port Réal, et ça avait quelque chose de rafraichissant de se balader la hallebarde sur l'épaule en se disant qu'on allait peut être avoir l'occasion de casser quelques bras. Balin, en tout cas, ne cessait de triturer sa hache nerveusement ; s'il avait peur ou hâte, on ne saurait le dire. En tout cas, Konrad avait bien fait de rester dans son coin ; Chat avait une vilaine éraflure sur le bras, Petit Ricket avait l’œil gonflé pour s'être prit une caillasse dans la face, et même Souris avait failli passer un sale quart d'heure. Konrad les avait réprimandé ; il avait réuni dans sa section une douzaine de brutasses allant du vulgaire au raffiné, mais tous experts dans leurs domaines, ce n'était pas pour les perdre à la moindre petite émeute.
En réalité, les conséquences allaient être quasi nulles pour les camps en lice ; le Capitaine de la Gadoue avait été remis à sa place, celui de Dragon devait désormais se calmer sur les activités suspectes, les Tully avaient castagnés à leur bon vouloir, les Martell avaient tenu leur périmètre, et la Guilde le sien. Quant aux habitants, on avait pu les voir observer le combat avec un mélange d'excitation et de frénésie spectatrice ; comme quoi Port Réal avait ses propres arènes de combat. Cela manquait presque à la population, et n'aurait été ce petit affrontement passager, on aurait rapidement eu une émeute ou autre. Bon, quelques mendiants étaient morts, mais il faut dire que ceux là n'étaient pas en reste dans les affrontements, tentant de se mettre en groupe pour dépouiller les victimes, voir même parfois assommer un gars un peu distrait pour lui piquer ses fringues.
Cela dit, la ville se périmétrait de plus en plus ; des zones étaient dédiés aux Martell, d'autres à la Guilde, certaines à des mercenaires de passage. Un secteur assez large pouvait être considéré comme contrôlé par les marchands, et deux ou trois autres étaient partagés par le Guet. Seul la garde du palais tentait de contenir la situation partout.
Qui sait, peut être que quand il aurait fini d'examiner les cadavres, Konrad lui aussi irait provoquer une bagarre de rue...

EVENEMENT


Pour ceux qui sont tentés, on va prochainement organiser des "batailles de rues" entre différents acteurs de la pègre de Port Réal, chacun jouant un PNJ qui se castagne avec des objectifs persos. Ce seront des mini parties sur Discord pour voir qui contrôle la ville. Il y a donc : Les Martell, la Guilde des voleurs, le Guet (les corrompu), le Guet (Palais Royal), les mercenaires, la Guilde des Voleurs, etc... Tout le monde joue un chef de la pègre et chacun défend son bifteck !
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MessageSujet: Re: Tour 12 : Le calme après la tempête   Tour 12 : Le calme après la tempête Icon_minitimeMer 15 Nov - 22:59

par Glasnost » il y a 10 mois

Harwyn le Radical, Tour 12, Braavos

Le voyage à Myr avait été bref. Au final, les choses s'étaient mieux passées que prévu, mais n'avaient pas eu le même impact que prévu. Les Myriens se montrèrent très accueillant, mais ne l'écoutèrent pas aussi bien qu'ils auraient du. Karyl lui avait envoyé une lettre il y a peu, il ne devrait pas tarder à arriver à Norvos. Edwyn, pour sa part, avait montré plus de témérité que ce qu'Harwyn pensait. L'homme était un digne membre pour la quatrième génération du Clan, si il devait y en avoir une. Il ne cessait de montrer des qualités toujours plus importantes. Une autre lettre, plus personnelle, cette fois, lui avait été envoyé par Edmond. On sentait au travers de sa plume la difficulté avec laquelle il voyait venir devant lui le rôle de Surintendant et de Lord du Conflans. Harwyn aurait pu être triste du caractère de son fils, qui n'avait pas la volonté d'un grand seigneur, mais il en était en fait heureuse. La graine maléfique qu'avait implanté Edmund dans sa famille touchait peut être à sa fin... Edmure, lui, avait au contraire un côté proche du fanatisme dans sa loyauté totale à son père. Il manifestait cela dit ce même côté "hors du monde", mais chez lui, cette distance avec la réalité des choses se manifestait par le cynisme.
Harwyn aimait ses deux fils, il les appréciait comme ils étaient. Mais il savait aussi que sa dynastie devait perdurer. Braavos, sa prochaine destination, était à ce sens très symbolique. Arold Tyrell s'y trouvait déjà, préparant le terrain.
Quand Harwyn arriva à proximité de la ville, il prit un temps pour contempler longuement le Titan. Tant de souvenirs affluaient par la simple vue de ce colossal soldat... Mais des affaires autrement plus pressantes l'attendaient, la quatrième génération et les souvenirs de ses jeunes années pouvaient attendre.
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MessageSujet: Re: Tour 12 : Le calme après la tempête   Tour 12 : Le calme après la tempête Icon_minitimeMer 15 Nov - 23:00

par CadmosConquest » il y a 10 mois
"En cette fraîche soirée d’été, Logan Rowan était mélancolique. Il avait à peine touché à son assiette, et n’avait fait que boire un vin amer, le corps renversé sur sa chaise, en face d’une fenêtre ouverte, qui laissait entrer l’air glacial. Comme à son habitude, il faisait un bilan des évènements les plus importants avenues dernières semaines. Seulement, ce jour-ci était spécial, et il s’était mis dans des conditions particulières : à savoir qu’il avait descendu déjà des cruches entières de mauvais vinasse… L’air froid de l’au-dehors le prenait aux tempes, et aidait à faire agir l’alcool dans son cerveau, comme un bouillon en ébullition. Logan porta le verre à moitié vide qui résidait dans sa main à sa gorge, et but d’un trait, avant de jeter nonchalamment le verre par terre. Le tintement du verre sur le parquet résonna en écho dans l’esprit du Lord, et souleva les évènements les plus importants de son cerveau embrumé.

Beaucoup de choses s’étaient passé, ces derniers temps. Le tournoi de Port-Réal, déjà, avait tenu ses promesses en offrant à Logan son lot de frissons. Il avait arraché fièrement, et à sa propre manière, la troisième place du tournoi, avant de prendre le poste de Maîte des lois, selon le vœu qu’il avait formulé. Fier de sa performance, surtout face au Corbois, Logan avait continué sur cette lancée avec la charge contre l’Orage, où il avait désarçonné 4 des 7 adversaires à coup de bouclier. Dans le dos. C’était fourbe, il le savait, il s’en vanterait presque, mais il s’en foutait et tout le Bief, sa fille et les autres lords, étaient plus que satisfaits de leur prestation. L’équipe secondaire du Bief, qui affrontait la seconde équipe du Conflans, était déjà remerciée à titre posthume dans l’esprit de leurs compagnons. Cependant, en suivant la stratégie simple et efficace de Logan, qui était la suivante : « Bon, mes chers Lords, vous avez aucune chance, alors dès que ça commence, vous tournez tous vers la droite comme une gondole et vous vous arrangez pour tous les foutre à terre) la seconde équipe avait miraculeusement arraché la victoire au Conflans. Puis, lors de la deuxième charge de l’équipe principale du Bief, l’affrontement s’était fait contre l’équipe principale du Conflans, et le résultat fut… Oh, de toute façon, il ne s’en souvenait pas, cela importait peu. Quoi qu’il en soit, ce fut un évènement passionnant que cette charge ! Le tournoi l’avait, de manière générale, mis de très bonne humeur, surtout lorsque Tully avait demandé sa fille en mariage. La demande d’Harwyn l’avait surpris, et il aimait la surprise, et trouvait un côté amusant de faire de ce fou de Tully son gendre, et il avait accepté. Sa fille s’était donc fiancée à Tully, et était partie avec lui à Braavos, pour une lune de miel : à leur retour, un mariage se ferait en bonne et due forme, et les familles Rowan et Tully seraient liées… Cette note joyeuse ricochait avec un autre évènement, bien plus sombre : la mort d’Eddard Hightower. Alors que le mariage de sa fille avec Tarek Quorgyle, deux lords du bief, Gregor Tarly et Mullendore, le vassal de VilleVieille et maître de Hautesterres, étaient venus prendre Eddard en otage, l’accusant de trahison, avant que Quorgyle et le guet n’engagent le combat, menant à la mort de plusieurs hommes, dont le maître VilleVieille. L’évènement fut une tragédie pour la famille, et une perte pour le Bief, qui fut surpris lorsque la trahison de Hightower fut confirmée. En réalité, il était convenu qu’Hightower devait jouer un rôle d’agent double pour Rowan, et attirer les dissidents qu’étaient Tarly et Mullendore. Cependant, Eddard avait mal joué, c’était le cas de le dire : il avait pris des risques, et ceux là même qu’il était chargé d’arnaquer étaient venus le prendre en otage, dans son propre château, VilleVieille, l’une des villes les plus importantes de Westeros… La présence de son futur gendre, Tarek Quorgyle, ne fit qu’empirer la confusion : dans la mêlée, Eddard avait reçu une flèche en plein cœur, avant que Gregor Tarly, responsable de ce bordel (original et amusant étant donné qu’à Villevieille, tous les bordels venaient de Quorgyle, mdr) ne soit capturé tandis que son complice, Mullendore, fuyait la queue entre les jambes. Quand Logan avait appris la nouvelle, il s’était précipité à VilleVieille, et était arrivé à temps pour les obsèques de son ancien vassal. Lors de la cérémonie, bien plus funèbre que celle prévue à l’origine, Logan avait pardonné à Eddard, publiquement :

« Sa trahison est certaine, et comme toutes les trahisons, elle est vile. Cependant il ne méritait pas de finir ainsi : suivre sa voie jusqu’au bout pardonnerait presque n’importe quel crime, et je suis sûr qu’il en valait de même pour Eddard… Les deux Lords auraient dû me prévenir de leurs investigations, particulièrement Mullendore, responsable de la mort de son propre vassal. Bien qu’ils aient accompli leur devoir, honte sur eux et leur famille, pour avoir eu autant de jugement qu’un bambin de six ans ! Ma justice aurait été clémente envers Eddard, qui fut toujours pour moi un ami. C’est avec une profonde tristesse que je lui dis au revoir, et, bien que traître, je le voudrais mille fois mieux vivant ! Puissent son noble fils, Jason Hightower, et sa fille, promise au sieur Quorgyle, accomplir leur tâches en prenant pour modèle le cœur flamboyant de notre regretté Eddard. »

Logan se remémorait également sa descente aux prisons de la ville juste après le discours, accompagné de Mullendore et de plusieurs gardes prêts à découper le traître au moindre mouvement. Une fois arrivé, dans les prisons, Logan avait fait ouvrir la cellule dans laquelle se trouvait Gregor Tarly. A l’arrivée de son suzerain, Tarly se releva de sa couchette, heureux de voir sa libération proche, mais il fut vite déconfit devant les gardes et l’air renfrogné de Mullendore. Rowan fit signe à Mullendore de venir devant lui, et le lord s’exécuta, poussé par un chevalier lourdement équipé. Logan laissa planer un instant de silence alors que le regard des deux lords oscillait entre leur maître, leurs pieds et le visage de l’autre. Après un certain temps, Logan brisa le silence :

« -Je ne vous félicite absolument pas, messieurs, pour ce que vous avez fait. Certes, il me faut saluer votre dévotion, votre décision à vous mettre de mon côté plutôt que celui des traîtres. Cependant, vous avez agis n’importe comment. Quoi, s’introduire dans le château d’un Lord, l’accuser sans preuves, de trahison, le prendre en otage, devant son futur gendre, Quorgyle, un représentant dornien ! Et que pensiez-vous faire, hein ? Qu’il vous laisse rentrer tranquillement avec le père de sa future femme, sans laisser cet affront impuni ?! Il aurait fallu me prévenir moi, ou bien que sais-je, jouer le jeu d’Eddard, découvrir d’éventuels traîtres ; mais forcer le passage avec juste quelques péquenauds, de votre propre initiative, c’est de la bêtise pure ! Je ne sais ce qui fait le plus honte au Bief, entre la tentative de trahison d’Eddard et votre comportement imbécile… Je ne sais pas si ces mauvaises habitudes vous viennent de l’ancienne régence de Tyrell, mais je pense que lui-même n’aurait pas apprécié que les fidèles tuent les présupposés traîtres sans qu’il n’en sache rien. Mettez vous bien ça en tête : je reconnais votre bonne foi, mais il ne faut pas faire passer cette dernière avant votre valeur de cœur ; les deux ne sont pas incompatibles, au contraire : l’une alimente l’autre. Ne dites rien ! Vous pensiez bien agir, je n’en doute pas ; et bien, vous pensiez mal ! La prochaine fois, réfléchissez quelques minutes de plus à la manière dont les choses doivent être prises. Particulièrement vous, Mullendore : quand bien même vous étiez certain de sa trahison, causer la mort de son propre maître, ce bon Eddard, sans l’aval de votre suzerain, c’est jeter l’opprobre sur votre nom. J’espère que Jason vous punira de manière exemplaire pour votre fourberie. En attendant, voilà la mienne… »

Logan fit un geste au chevalier le plus proche, celui lourdement armé, et celui-ci s’avança d’un pas vers Mullendore avant de lui décocher un coup de poing qui le fit s’écraser contre le mur de la prison avant de ployer le genou, sonné. Puis, sur un geste de Logan, le chevalier recula d’un pas, pour revenir à l’endroit précis où il se tenait quelques instants auparavant. Le suzerain, de son côté, avait observé la scène d’un œil totalement neutre et ferme, cet soutint le regard de Mullendore, duquel jaillissaient des éclairs de rage. Il s’en souviendrait, c’est sûr…

« -Réjouissez-vous, Ser-fit Logan dont les yeux ne ployaient pas face au feu de ceux de son vassal, d’avoir encore une tête sur les épaules pour pouvoir me toiser de telle manière… Maintenant, je vais vous laisser reprendre vos esprits, et vous raccompagner à votre chez-vous. »

Certains gardes du fond s’approchèrent et invitèrent Mullendore à les suivre, et celui-ci obtempéra, renfrogné, les mâchoires et les poings serrés jusqu’au sang. Il en restait que Rowan et Tarly, l’un face à l’autre. Alors que Tarly allait prendre la parole, Logan l’interrompit :

«-J’espère que cela vous aura servi d’exemple, Lord Tarly. J’espère -et je suis sûr, même- que vous ne me pousserez jamais à de telles actions, comme celle-ci ce sans cervelle de Mullendore. Malgré nos anciennes dissidences, je suis certain que vous êtes un homme de confiance, et de talent, et en tant que suzerain, je ferai évidemment au mieux pour veiller à la postérité de votre maisonnée. Cela a déjà commencé, d’ailleurs, non ? Allons, maintenant que je sais que vous ne reproduirez plus les mêmes erreurs, continuons sur nos bons termes, et oublions la mort de ce regretté Eddard. Je suis sûr que son fils, un homme encore plus valeureux que son père, saura agir de la manière la plus juste possible, et réussira là où son père a malheureusement failli. »

Lorsqu’ils sortirent de la prison, et alors que Tarly était reconduit ailleurs, Logan prit un instant pour respirer l’air frais… Puis, il lança :

« Alors… Je pense que cela en valait le coup, n’est-ce pas ? »

Il s’adressait au garde qui avait eu la chance de frapper Mullendore. Ce dernier jeta un coup d’œil aux alentours avant de relever son heaume, révélant le visage de Jason Hightower :

« Très certainement ; j’ai même réussi à le faire s’écraser contre son épaule blessée ! J’aurais aimé lui faire payer un peu plus cher pour sa fourberie, mais je me contenterai de cela pour l’instant, Lord Rowan. »


Au souvenir de cette visite à Tarly, de la face déformée par la rage et l’humiliation de Mullendore, et celle ravie de Hightower, Logan eut un petit rire mesquin, qui s’évanouit aussi vite qu’il était venu. Il n’avait pas le cœur à rire, après tout, sinon il ne serait pas là, assis sur sa chaise dans la même position depuis maintenant une heure entière… Il se foutait, finalement de tous ces évènements, qui paraissaient divertissant dans ses souvenirs, mais qui n’éveillaient maintenant en lui que de l’indifférence. Même à l’annonce de la mort d’Hightower, Logan avait soufflé de dépit, se fichant éperdument de son vassal qu’il n’avait jamais considéré comme un ami. Alors pourquoi ressentait-il un tel sentiment d’absence ? Inopinément, un vide creusa la poitrine de Logan. Pourquoi donc ? Il saisit en lui, ce vide, avec la force de toute sa volonté, afin de l’étudier au mieux, et d’en retrouver la cause… Petit à petit, il cueillit quelques morceaux de son âme, de ses souvenirs, dans lesquels était enfermée la réponse. Sa fille, maintenant mariée, allait partir pour Braavos, avec Tully, pour lequel il éprouvait un sentiment entre la rivalit et l’affection… Son fils, lui, s’était désormais complètement approprié son ancien domaine, qu’il avait quitté depuis maintenant des mois… Et des mois… Avant ce laps de temps, qui lui paraissait maintenant si long, il vivait sa vie à BoisDoré, il avait pour projet de vivre des aventures avec le jeune Cendregué, qui lui semblait de la même veine que lui, et comptait toujours servir son ami et maître, Arold Tyrell, qu’il n’avait cessé de respecter. Puis, il l’avait lui-même exilé dans l’Est, avant d’investir son château et prendre sa place. Pourquoi l’avait-il trahi, déjà ? Il ne s’en souvenait même plus... Une pointe de regret lui perça le cœur : une sensation nouvelle pour lui… En repensant à la conquête de ces murs inconnus, ces murs qui n’étaient pas les siens, mais qui seraient ceux de sa famille pour l’éternité, et au fait que cela avait été possible grâce à la mort de Cendregué, un homme qu’il n’aurait vraiment demandé qu’à connaître plus, a douleur se fit encore plus vive. Ah, Cendregué, tué par sa propre bêtise et celles de ses ennemis et de ses compagnons, parmi lesquels Logan lui-même, qui se sentait, parmi tous les autres protagonistes de cette histoire, comme responsable de la mort de Cendregué. Logan porta la main à sa poitrine et se remis droit sur sa chaise ; il avait l’impression de suffoquer… Il s’en voulait, il s’en voulait à lui-même pour la mort du Lord, mais il l’avait nié, il se l’était caché, et voilà maintenant que devant la perte de Hightower, tout faisait écho et remontait à la surface… La connerie, c’était elle la cause de tout ! La connerie de Cendregué et de Hightower, certes, mais la sienne aussi, celle aveugle de Tarly et Mullendore, des autres vassaux du Bief, la connerie généralisée de ce royaume qui gangrénait les vies de milliers de personnes, dont la sienne Logan Rowan, qui baignait dans cet océan d’imbécilité… Pourquoi ces terres, pourquoi ces domaines, ces châteaux, ces titres, valent-ils le fait que nous portions en sacrifice nos amis et notre famille ? Peu de gens s’en rendent compte, mais chacun d’entre eux, chacun des puissants, tirent indifféremment ceux qu’ils aiment et ceux qui sont leurs jusqu’à l’autel du pouvoir, un couteau à la main. Logan n’avait jamais vraiment aimé personne : l’annonce de la mort d’Hightower l’avait laissé de marbre, car il lui avait toujours été indifférent, certes, mais même la mère de Lloyd et d’Evelyne, en y songeant… Il l’avait adorée, admirée… mais de l’amour ? Le nom même de son ancienne épouse s’évapora sur ses lèvres alors qu’il espérait désespérément de le prononcer, et il sentit presque les larmes lui monter aux yeux, furieux contre lui-même… Il ne ressentait pas non plus d’amour sincère pour ses enfants, pour sa femme ; et il chercha à compter ceux qu’ils considéraient vraiment comme ses amis. Il ne put même pas commencer le décompte. Etait-ce pour autant une excuse pour avoir pris par les cheveux des personnes qu’il appréciait et, s’en rendre compte, tranché leur gorge pour s’amuser à en boire le sang ? Il sentait ce goût, maintenant, tatoué au fond de sa langue, mêlé à celui du vin, et cela lui donnait envie de vomir ses tripes entières… Il s’en rendait compte, seulement maintenant… Sa femme, ses enfants, leur mère, Arold, Hightower, Ulysse, Phylostos -le fidèle Phylostos-, et même ses agents, son marchand, son espion, son stratège, son maître d’armes, ses gens de BoisDoré, son domaine, les gens qu’il protégeait et qui foulaient la même terre que lui, et même ceux qui étaient ses ennemis… tous lui semblaient si loin de lui, lui, Logan Rowan, homme parmi les hommes, qui s’était toujours éloigné de ses semblables, qui s’était complaint dans la voie que personne n’avait jamais empruntée afin d’en retirer un sentiment d’originalité.. Quand bien même avait-il fait tout ça avec la plus grande sincérité, il se rendait compte à présent, de ce qu’il en était vraiment : il n’avait fait que creuser sa tombe, loin des autres, inutilement, et il était trop tard pour remonter… Logan était seul, encore plus au fond du trou qu’un cendreguisé. Dévasté, le Lord, pour lequel se titre n’avait plus aucun sens dans le moment présent, se laissa tomber moelleusement à terre, sur le tapis. Il ne voulait plus rien faire, plus rien savoir… Il avait toujours pensé être dans cet élément dans ce jeu du plus fort toujours jouer sans chercher à gagner, mais sans jamais perdre, et chercher la plaisir du jeu ailleurs que dans la victoire totale… Ce « jeu », c’en était bien un : une illusion, un fantasme monté de toutes pièces par son esprit et celui de tous les autres puissants de ce monde. En deux mots, une hallucination collective. Sur ette image d’hallucination, Logan Rowan s’endormit à même le sol.

A son réveil, tout était flou et gris. Il n’avait sommeillé qu’une heure ou deux, tout au plus. La lumière des étoiles et de la lune lui donnaient le sentiment d’être réchauffé. Il réussit à se relever, péniblement, avant de s’affaler de nouveau sur son siège. Il se sentait plus tranquille, après ce temps de repos, bien que le corps et l’esprit engourdis par l’alcool. Son angoisse avait disparu ; le vide était toujours là, mais mon vif ; logé dans un coin de sa poitrine, il ne la cachait plus maintenant. Il savait qu’il ne retournerait jamais à la réalité, à la préoccupation des choses réellement essentielles, car il ne s’y’était jamais dirigé, et que personne dans ce monde moderne de merde n’y pensait jamais. Alors, tant pis ! Si nous étions dans un jeu, une simulation, alors autant jouer jusqu’au bout. Il avait plongé dans cette affaire depuis sa naissance ; il se savait incapable d’en ressortir. Il plongerait plus profond, toujours plus loin, jusqu’à s’étouffer s’il le faut, mais sans se mentir à soi-même, désormais : cela ferait au moins un changement… Davantage lassé que dévasté ; il prit le temps de reprendre tranquillement ses esprits, le corps renversé sur son support.

Logan resta assis encore un peu de temps la tête en arrière, avant de soudainement se redresser, dans un souffle bref et tranquille. Il voyait plus clair, il était décidé. Sa perturbation avait bien failli le perdre, mais c’était lui qui avait fini par l’assimiler. Tant mieux… Il était dans le jeu, et il irait jusqu’au bout : même si la victoire n’existait pas, il se donnerait la plus belles des défaites, car rien ne serait trop beau pour un homme déterminé à accomplir une chose, aussi futile qu’elle soit. Revigré, mais toujours un peu saoul, l’envie lui vint naturellement-comme toutes ses envies- de sortir prendre l’air. Il avait, faim, mais décida de repousser l’assiette qui s’offrait à lui : le poisson était bien trop salé à son goût.

« D’autres le mangeront, » se dit-il avant de se lever de sa chaise et de sortir contempler le ciel nocturne."
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MessageSujet: Re: Tour 12 : Le calme après la tempête   Tour 12 : Le calme après la tempête Icon_minitimeMer 15 Nov - 23:00

par DorianGray » il y a 10 mois
Event tour 12 (en attendant un dessous des cartes plus complet)

Dans la nuit du changement d'année, Theo Tyrell, membre de la Garde Royale, a été empoisonné au Corvenin durant un déjeuner en compagnie du Lord Commandant. Il est mort sans que ses confrères ne puissent rien faire, malgré une tentative de le faire vomir.
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MessageSujet: Re: Tour 12 : Le calme après la tempête   Tour 12 : Le calme après la tempête Icon_minitimeMer 15 Nov - 23:00

ar DorianGray » il y a 10 mois
Event mi-tour 12

https://www.youtube.com/watch?v=RcAGFgPCigw

Tarek Qorgyle avait fait de son mieux pour s'introduire discrètement en ville, prenant mille et uns chemins dérobés. Forcément, son escorte n'était pas la plus discrète, mais il fallait au moins faire l'effort de ne pas se faire voir ; le secret avait toujours quelque chose de bon. Il passait sous la porte de la Gadoue, accompagné d'une dizaine de chevaliers de sa maisonnée. Il avait laissé sa femme à Villevieille, envoyé d'urgence à Port Réal pour servir le gouvernement. L'air était frais, bien que le ciel soit légèrement grisé. Une senteur de puanteur émanait parfois d'un coin de rue. Empruntant diverses rues de moyenne taille, l'escorte se stoppa soudainement quand la douzaine d'homme se retrouva dans un coin désert, alors que la rue était étrangement grande pour être inhabité. Les habitants avaient fermés leurs volets. En face, dix hommes habillés en noir, l'un d'entre eux avec une large épée bâtard rangée dans le dos. On ne voyait pas très bien son visage sous le capuchon, mais il semblait avoir de nombreuses cicatrices. Il sortit une lettre de sa poche, et s'exprima d'une voix gutturale, qui semblait provenir du plus profond des geôles de Port Réal. Le sang de Tarek se glaça dans ses veines. C'était la lettre, la lettre que lui avait envoyé à son contact à Braavos, et qu'il n'avait jamais reçu.
"[...] Ainsi, j'ai reçu les premiers fonds nécessaires à l'achat d'un Sans Visage pour l'assassinat du SurIntendant comme vous me l'avez demandé, envoyés de la part de Cédrick Corbois. Celui ci a joint une lettre montrant clairement qu'il n'avait pas encore compris notre vraie cible.

Bla, bla bla..."
Une seconde lettre
"Messire, il m'est nécessaire de vous informer que, récemment, j'ai reçu une demande de la part de Tarek Qorgyle traitant d'une volonté d'atteindre à votre personne par le biais d'un Sans Visage, le tout requérant ma participation financière. J'ai faussement accepté la proposition, pour pouvoir vous avertir en temps et en heure et vous permettre de châtier le coupable."
L'homme encapuchonné sourit.
- Nous avons là une belle bande de traître, mon cher. Vous avez le bonjour d'Harwyn Tully, cela dit. Son message est très simple. Si vous admettez non seulement cette tentative mais en plus le meurtre de Theo Tyrell, dont vous êtes, nous en sommes convaincus, responsable, nous vous jetterons quelque seaux d'eau. Il ponctua cette fin de phrase d'un sourire.
L'escorte de Tarek eut une mine interloquée, mais celui ci, au contraire, comprit très bien de quoi il en retournait, et de quel genre d'humour macabre il s'agissait. Murmurant une insulte, il retira le foulard qui lui couvrait la bouche.
- J'ai prêté mes agents à Jason Hightower.
Quatre récipients en terre cuite s’écrasèrent contre le sol autour de l'escouade de Tarek. Des hommes en hauteurs les avaient balancés. Un liquide noirâtre, semblable à de la mélasse, se répandait sous leurs pieds.
- Voyez vous, il est venu à l'esprit de notre auguste seigneur que nulle meilleure occasion ne se prêterait pour tester l'efficacité de ces armes que vous nous avez vendus.
Sur ces mots, l'homme tira une arbalète de son sac et décocha un carreau en plein centre du poitrail du cheval de Tarek, qui s'écroula au sol avec un hennissement. Levant les yeux vers le sol, il eut le temps de voir quelques bâtons tomber des toits. Ils étaient allumés. Le premier s'éteint avant de toucher le sol ; du deuxième subsistait une mince braise. Quand le troisième toucha le sol, le pétrole s'enflamma, et le brasier se déchaina, muant le silence de la rue en un déchainement de hurlements d'agonie.
Dernière édition par DorianGray le il y a 10 mois, édité 1 fois.
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MessageSujet: Re: Tour 12 : Le calme après la tempête   Tour 12 : Le calme après la tempête Icon_minitimeMer 15 Nov - 23:01

par Dracnor » il y a 10 mois
Fiançailles


Les maisons Frey et Grafton ont l'honneur de vous informer des fiançailles de leurs enfants Ser Danwell Frey et Kella Grafton. Le mariage aura lieu à Goëville dans deux mois.

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MessageSujet: Re: Tour 12 : Le calme après la tempête   Tour 12 : Le calme après la tempête Icon_minitimeMer 15 Nov - 23:09

par yarduoc » il y a 8 mois
Rp de la bataille du pont par Tarek Qorgyle:


C’était une journée radieuse et ensoleillées qui commençait en cet été à vieilleville, ce genre de journées où l’on se lève souriant en pensant que le monde est beau et qu’il ne pouvait rien arriver de mal. C’est en cette resplendissante journées donc, avec le gazouilli des oiseaux et le bruissement d’une ville qui s'éveille, que lord Tarek Qorgyle s’était présenté au grand phare de VieilleVille. Cet édifice majestueux et rayonnant, éclairait les ténèbres de la nuit du Bief d’une douce lueur qui donnait une impression de sécurité aux habitants de la ville. Ce matin là donc, en arrivant vers le phare encore étincelant, le seigneur dornien s’en allait rejoindre sa future épouse, la belle et ravissante Lady Nymeria Hightower. Cette perle du Bief qui rayonnait d’une candeur enfantine semblait dépeindre le monde comme un conte féerique, et leur union prévue depuis déjà une année allait bientôt être officialisée. Ce serait surement pour les deux tourtereaux un moment féérique où ils se prometteraient une fidélité sans faille et éternelle. Il imaginait déjà la scène, voyant le grand Lord Eddard Hightower, celui là même qui l’avait accueilli à VieilleVille des années plus tôt, emmenant sa fille vêtue d’une grande robe de soie jusqu'à l’autel. Ils avaient aussi prévu un banquet, où chacun des invités pourraient se sustenter dans la joie et la bonne humeur, entre deux boutades et quelques chansonnette d’un troubadour enjoué. En entrant dans le phare il passa devant des hommes du guet avec leurs lances étincelantes et leurs tenue colorées de couleurs chaudes qui leur donnait de l’assurance. Si ces tenues étaient plus d’apparat que réellement défensives elles étaient belles, et de toutes façons pourrait bien vouloir s’en prendre au guet, ces hommes loyaux et honorables ? Il arriva dans le hall du phare, sifflotant un air enjoué qu’il tenait de sa chère et douce mère. Il avait avec lui ses 5 compagnons les plus chers, 5 chevaliers qui le suivaient depuis le début de ses péripéties, des hommes loyaux mais aussi dans une certaine mesure des amis. A peine entré dans le hall il vit au bout de la salle son futur beau père qui s'avançait. Les deux amis se rettrouvèrent au milieu du hall et echangèrent un salut chaleureux.

Eddard quel plaisir de vous voir de si bon matin. Je m’en allais justement rendre visite à votre fille pour finir de préparer avec votre intendant les préparatif du mariage. Nous ferez vous le plaisir de nous rejoindre et préparer cet heureux évènement.
Ce serait avec plaisir mon cher Tarek mais nous avons ce matin des invités surprises. On m’a annoncé tout juste que deux seigneurs voisins se dirigent par ici en ce moment même.
Mais dans ce cas ma douce promise pourra attendre quelques instants si vous me permettez de vous accompagner. Je serais enchanté de rencontrer ces lords du Bief et s'ils sont d’un naturel aussi doux et aimable que le vôtre, ce sera un plaisir de converser avec eux.
Venez donc, je suis sur que nos voisins seront interessés par cet exemple de rapprochement entre Dorne et le Bief que nos Maisons ont initié il y a quelques années et qui apporte paix et prospérité à nos deux maisons.

Les deux lords se dirigèrent ainsi, en conversant gaiement jusqu'à l’entrée du hall pour y attendre les invités surprise. Quelques minutes plus tard, parurent devant l’entrée les lords Tarly et Mullendore, deux honorables lords du Bief emmenant avec eux une vingtaine de chevaliers en armure complète (surement pour montrer à tous la puissance de leurs maisons). Lord Hightower avança jusqu'à eux, les invitant d’un ton guilleret à entrer dans le phare.

Soyez les bienvenus Messieurs, je ‘attendais pas votre visite de sitôt ! Le mariage a été reporté si c’est pour cela que vous venez, mais vous êtes bien entendus les bienvenus pour déjeuner , enfin si vous le voulez. Laissez moi vous …

Et alors que lord Hightower allait présenter son futur gendre, un des hommes en armure le saisit par le bras. Et c’est à ce moment que, pardonnez moi l’expression, cette journée était vraiment partie en couilles.

C’était une journée plus si radieuse et ensoleillées que cela et Tarek n’avait plus du tout envie de penser que le monde était beau et qu’il ne pouvait rien arriver de mal. C’est en cette sombre journées donc, avec le silence menaçant et le bruissement des armes qu’on dégaine, que lord Tarek Qorgyle se retrouvait face à ces deux lords du Bief. Les vingt hommes en armures étincelantes ne paraissaient plus si amicaux que cela et le fait de voir lord Eddard une lame sous la gorge n'était pas sans provoquer une certaine crainte de son côté.

Eddard est un traître !, lança Matthis Tarly à l’assemblée qui regardaient la scène surréaliste.
Un traître à Lord Rowan lui même ! rétorqua lord Mullendore à côté.
On a envoyé un message à lord Rowan pour le prévenir !
Et si vous essayez de nous empêcher de sortir de la ville on égorge votre lord !
Il sera jugé par Lord Rowan lui même quand on lui aura apporté !
Par Lord Rowan lui même ! confirma lord Mullendore.

Tarek était abasourdi par cette prise d’otages qui manquaient cruellement de tact et de professionnalisme. Les lords Tarly et Mullendore avaient dû passer des heures à préparer ce plan et le Dornien en conclut que leurs intellects réunis ne devaient pas dépasser celui d’un enfant de cinq ans. Cette pitrerie ne pouvait pas leur être favorable mais il craignait que les lords dans leur manque de largesse intellectuelle ne puissent tuer lord Hightower.
Tarek se tourna vers ses hommes et leur demanda de baisser leurs armes pour éviter toute escalade de la violence.

Messieurs, ceci est une accusation très grave. Soyons un peu civilisés et si effectivement vous avez découvert un complot orchestré par mon futur beau père je me dois par devoir d'honneur de mettre les choses au clair... Allons baissez vos armes et réglons cela de façon civilisée autour d'une table et je vous promet que si vos dires sont corrects vous rentrerez chez vous récompensés par lord Rowan lui même... Par contre si il s'avère qu vous vouliez passer par la force je pense que vous pourriez ne jamais quitter cette ville...

Lord Hightower devait avoir une grande confiance en son allié car il demanda à ses hommes de baisser leurs armes et d’écouter lord Qorgyle. Cela n’avais pas du arriver à l’oreille des autres clowns du bief car ils étaient déjà en train de partir en ignorant totalement les paroles de Tarek. Ce dernier s’attendait à beaucoup de réactions possibles mais absolument pas à ça… Il passait beaucoup de temps à passer inaperçu et à embrasser les ombres et ca avait dû déteindre sur lui à un tel point que même quand il voulait se rendre voyant, ses locuteurs l’ignoraient totalement. Il ordonna alors à ses hommes et au guet de le suivre à la poursuite des deux imbéciles tout en envoyant un homme chercher Jason Hightower et des renforts. Il se retrouva de nouveau devant le groupe ennemi et tenta de nouveau de raisonner les deux lords attardés qui continuaient à l’ignorer royalement. Énervé de ce manque total d’attention il ramassa un pavé qui trainait sur le bord du chemin et le lança sur le groupe ennemi. Tarly se retourna alors vers lui en criant:

Eh toi le gueux dornien. Ta mère la courtisane ne t’as jamais appris à laisser les affaires importantes se dérouler sans ton intervention ? Retourne avec les chiens de ton pays !
Fils de courtisane ! Sale Chien ! semblait crier Mullendore en écho aux insultes de Tarly
Et puis même rend toi ou on tue lord Eddard. J'aimerais bien avoir un lèche bottes dornien essuyer mes guêtres en entrant dans mon château!

Tarek commençait à s’impatienter et se demandais de plus en plus si les lords avaient vraiment réfléchi avant de se lancer dans cet enlèvement où s’étaient juste levés le matin même avec cette stupide idée et s’étaient empressés vers vieilleville sans plus de réflexion. Il ignora les menaces et les insultes, en se promettant de les leur faire payer et essaya de les raisonner encore une fois… Il se demandait même pourquoi il essayait de sauver la peau de ces deux simplets au lieu de les attaquer simplement. Il cria de nouveau au lords kidnappeurs :

Messires ne voyez vous donc pas que vos actions vont vous discréditer face à lord Rowan ? Si vous tuez un de ses plus grands vassaux pensez vous vraiment, même si il a trahi, que votre suzerain laissera cet acte impuni ? Je vous offre encore une façon de sortir de cela gagnant mais croyez moi, quand le fils Hightower arrivera il sera bien moins conciliant que moi... Faites venir lord rowan à vieilleville et nous éclaircirons cela, mais je doute que quiconque vous laissera sortir d'ici en vie si vous tuez leur seigneur...Et je prend les dieux à témoins, ainsi que les hommes réunis ici, si eddard meurt de votre main, je n'aurai pas de répit tant que le moindre membre de vos famille ne l'aura pas rejoint.

Cela semblait avoir un impact sur le groupe qui lui faisait face mais ce dernier continuait à avancer vers le pont qui reliait le phare à la ville. Tarek aperçut de l’autre côté du pont un groupe d’hommes du guet qui avait dû se rendre compte de la situation, surement alertés par un garde en retrait. Le groupe de chevaliers se retrouvait donc sur le pont entre des hommes du guet et les forces conjointes du Grès et du guet.

Messieurs, vous êtes encerclés et ne pourrez pas fuir indéfiniment. Posez vos armes et discutons de la situation calmement. Je suis sur que tout peut être réglé calmement.
Laissez nous passer sales traitres ! Cria alors lord Tarly
Vous êtes tous des traîtres ! Répondit lord Mullendore
Et laissez nous partir avec hightower !
Sinon on le tue jusqu'à ce que mort s’ensuive

Si ce n’était en une situation aussi grave le lord dornien aurait juré que ce n'étaient en réalité qu’un de ces duo de bouffons qui divertissent les cours, affublés d’armoiries Tarly et mullendore, qui lui faisaient face. C’en serait presque drôle si son beau père n’avait pas à l’instant une lame sous la gorge.
Il connaissait un peu lord Rowan et se disait que quelle que soit l’issue de ce face à face, au moins les deux lords attardés seraient ils punis pour un tel acte de guerre chez un de leur voisin. Il tenta à nouveau de régler ce problème par la diplomatie mais son exaspération transparaissait légèrement dans son discours.

Bande de pucelles écervelées, si j'étais un traître je vous aurais déjà fait tuer depuis longtemps. Faite un peu marcher vos cervelles de moineaux et vous comprendrez que j'essaye de vous faire survivre cette journée là...
Il se tourna alors vers le reste des hommes
Messieurs sachez que nous ne sommes pas ennemis. Que tous les hommes qui parmis vous sont loyaux à lord Rowan et au Bief sortent du rang et se rendent au guet de Vieilleville. Ceux là seront gardés en vie et récompensés. Si vous mourrez en combattant ici vous ne couvrirez pas votre famille d'honneur mais serez gravés dans les mémoires comme les traîtres qui auront tenté d'assassiner Lord Hightower. Ne jetez pas le déshonneur sur votre famille.

Il avait capté l’attention de son auditoire. Peut être qu’au final cette situation pourrait vraiment être réglée sans la moindre effusion de sang. Les deux lords semblaient enfin reconnaître à sa tenue son appartenance à la famille Qorgyle. Les deux neurones qui leur auraient été nécessaires pour faire la connexion entre sa présence aux côtés de lord hightower au moment de son enlèvement et son identité semblait cependant leur faire défaut et il les voyait chuchoter entre eux avec des regards dans sa direction. C’était le moment de sortir le grand jeu pour le bien de la diplomatie.

Messieurs je vois maintenant à votre incompréhension que tout cela est un malentendu, nous sommes tous dans le même camp c'est à dire le camp de la justice. Moi, Lord Qorgyle, seigneur du grès et ambassadeur de la paix entre Dorne et le Bief à VieilleVille, je jure sur mon honneur que la vérité sur ce complot que vous dénoncez sera mise au jour. Lord eddard malgré tout le respect que j'ai pour vous, si ces messieurs disent vrai, je devrai vous mener face à la justice, l'honneur du reste de votre famille et donc bientôt de la mienne en dépend. Messires Tarly et Mullendore, cessons ces actions inutiles. Baissons tous nos armes ! Je comprend votre action mais dorénavant que vous avez face à vous, non pas un traître mais un allié qui tente de vous sauver, il serait bien plus judicieux de laisser nos différents derrière nous et d'attendre l'arrivée de lord Rowan pour arbitrer cette affaire. VieilleVille vous offre l'hospitalité en son château jusqu'à l'arrivée de Lord Rowan si vous le voulez et je jure sur mon honneur qu'aucun homme du guet n'intentera quelque action que ce soit sur vous ou vos hommes jusqu'à ce que cette affaire soit mise au clair, dussé-je garder moi même votre porte pour vous protéger.Et bien entendu j'offre à vos hommes un tour dans mon établissement en ville... Je suis sur que mes courtisanes sauront bien prendre soin de 20 si courageux hommes, prêts à risquer leur vie pour leurs suzerain.

Le discours semblait les convaincre et certains hommes avaient mollit leur garde mais à l’annonce de l’établissement dornien de VieilleVille l’ambiance se raidit de nouveau. Tarek avait oublié à quel point les gens du Bief pouvaient être coincés sur ce genre de sujets et cette proposition qui aurait été bien accueillie par un de ses concitoyens dornien fut pris comme une insulte par le groupe de bieffois. Si une alliance durable devait vraiment se tisser entre Dorne et le Bief, il faudrait que les mentalités et les coutumes des deux régions se rapprochent. L’honneur et la grandeur bieffoise avait pour l’instant quelque mal à se mêler au luxe et à l’extravagance dornienne mais l’union des deux suzerains forcerait peut être un peu les choses.

On veut plus négocier avec des traîtres! cria alors Matthis, Laissez nous passer !
Ou sinon on passe quand même ! rétorqua lord Mullendore
Et si vous nous tuez on tue Hightower !

Lord Tarek sentit alors que jouer de la diplomatie ne servirait plus à rien… Ces deux ânes étaient pour le moins bornés et même lui n’arriverait plus à les convaincre. Comme pour lui donner raison, le groupe ennemi se mit en mouvement vers le guet de l’autre côté du pont. Les chevaliers renégats commencèrent à taillader le groupe des hommes du guet qui n’étaient pas préparés à une telle charge. Seul une petite partie des chevaliers restaient en arrière pour faire barrage aux hommes dorniens. Instinctivement Tarek sortit une flèche et banda son arc, visant Lord Mullendore. La flèche lui perça l’épaule et il lâcha un cri de rage. La mêlée devenait de plus en plus confuse sur le pont. Si les hommes du grès étaient avec l’avantage du nombre, leurs ennemis étaient mieux équipés. Quand aux hommes du guet, il était évident qu’ils ne s’étaient jamais préparés à affronter des hommes en armure et ils tombaient un à un, ne ralentissant les ennemis que par l’encombrement de leurs cadavres. Le lord du Grès se décala légèrement pour avoir un angle de tir correct. Mullendore était là, au milieu du groupe, tenant Hightower comme bouclier humain en le menaçant d’un couteau sous la gorge. L'ennemi se regroupait déjà, commençant à prendre l’avantage des deux côtés. La pression montait et Tarek essayait de trouver la solution idéale pour reprendre le dessus. Une action qui déstabilisent les ennemis. Une action qui devait d'être décisive et lui donner un net avantage. C’est alors qu’il eut une idée… Elle aurait pu sembler folle aux yeux de n’importe qui mais il avait confiance en lui. Il Banda son arc. Il retint sa respiration. Il ne devait pas rater sa cible. Mullendore. Un peu en dessous. Hightower. Un peu au dessus. Parfait. Il avait en mire Mullendore, juste au niveau de l’épaule de Hightower. Le son des combats était comme atténué autour de lui. La corde de l’arc était tendue contre sa joue.

Il tira sa flèche.


Le brouhaha des combats ralentit un peu. Mullendore était bouche bée, en regardant la flèche plantée devant lui. Lord Tarly aussi semblait incompréhensif. Certains chevaliers des deux camps hésitent à agir. Lord Hightower quand à lui regardait Tarek avec étonnement, la flèche du dornien planté en pleine poitrine. Le dornien avait misérablement raté sa flèche qui était venue se planter dans son beau père. Mullendore lâcha le pauvre homme au bord du pont et commença à reculer. Matthis Tarly l'invectiva fortement, lui communiquant sa totale incompréhension. Les forces ennemies commencèrent à pousser de plus en plus sur les forces du guet pour avoir une chance de s’échapper de la ville, leur seul moyen de pression étant étendu, une flèche dans la poitrine a essayer de survivre aux prochaines minutes. La mêlée devenait de plus en plus confuse? Qorgyle continuait à bombarder les forces Tarly et mullendore de flèches en espérant blesser quelques chevaliers. Les derniers Hommes du Guet tombèrent et Mullendore S’enfuit lâchement, laissant le reste de ses hommes et Matthis Tarly seuls face aux forces de la ville. Tarek sortit son épée et fonça dans le reste de la mêlée. Un chevalier Tarly se précipita sur lui. Tarek lui asséna trois coup d’épée, le dernier brisant sa garde et lui perçant la jambe. L’homme tomba au sol. Tarek aurait pu facilement l’achever en le décapitant mais il décida de le laisser en vie, lui enfonçant son pied dans le visage pour le mettre hors combat. Tarly voulut lui aussi s’enfuir mais trébucha lamentablement et s’étala de tout son long au sol. C'était une occasion en or d’attraper le lors rebelle et Tarek n’allait pas la laisser passer. Il se faufila entre les combattants et alors que Tarly essayait de se relever, il lui sauta dessus, lui prenant la tête pour la fracasser au sol. Le pauvre Matthis perdit connaissance ais un de ses chevaliers profita de la position faible du lord du Grès pour lui asséner un violent coup de boulier. Tarek se retrouva projeté contre un muret. Il se releva et commença à combattre le chevalier ennemi. En voulant le déstabiliser il se fractura la jambe sur le bouclier ennemi mais grâce à l’intervention d’un de ses hommes et à quelques coups bien placés il réussi à mettre son opposant à terre. Tous les chevaliers ennemis étaient morts ou mis hors combat dans les quelques secondes qui suivirent. Tarek fit alors envoyer ses hommes les plus rapides pour aller chercher un mestre et sauver lord Hightower. Il se tourna vers le Lord de la ville pour voir qu’il était encore vivant et conscient en train de s’extraire la flèche de la poitrine. Tarek eut beau se précipiter vers lui en lui disant de ne pas le faire mais il était trop tard, le grand seigneur de Vieilleville enleva la flèche de la poitrine et eut quelques soubresauts, du sang commençant à couler abondamment de sa poitrine. Le temps que le mestre arrive sur place il était trop tard : la vie avait quitté Eddard Hightower.
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