Le savoir est une arme puissante, que beaucoup d'hommes négligent. D'hommes? Peut être également car ce n'est pas l’apanage seul des Mestres et des Lords que l'érudition purement théorique. Mais c'est là encore affaire de réputation plus que d'exactitude. La présente liste donne ainsi le ton des connaissances historiques, culturelles, artistiques des personnages, mais également de domaines plus obscurs et plus ésotériques...
- Les personnages les plus érudits:
1. Daemian Tully de Tyrosh
2. Sanya Dondarrion de Havrenoir
3. Lucerys Velaryon de Lamarck
4. Edwige Stark de Winterfell
Le Prince mercenaire
Bientôt un an que le conflit opposant Norvos et Qohor a commencé ; l'entrée en guerre successive du Nord, de l'Ouest et de la puissante Volantis ne suffisent toujours pas à faire pencher la balance en la faveur de la coalition montée contre les sorciers de Qohor et leur allié Aemond Targaryen. Depuis peu, les armées s'approchent les unes des autres, et les combats redoublent d'intensité, l'ost de l'Ouest approchant de Norvos la Grande. Le territoire intérieur va bientôt connaitre la guerre, les dernières compagnies libres des coalisés ayant déserté pour l'ennemi, et les combats progressant vers le cœur des collines.
Mais l'adversaire qui attire tant d'attention est bien Aemond Targaryen, descendant du défunt Aenar et de la dynastie de Lestival. Son sang remontant à Maekar Targaryen et rappelant vivement le traumatique règne d'Aerion le Monstrueux, il n'en demeure pas moins un combattant féroce et un commandant intelligent qui attire nombre d'admirations chez les seigneurs de Westeros les plus ambitieux. On le dit grand combattant, chevaucheur d'un dragon bientôt à l'âge adulte, commandant de milliers de mercenaires dont la cohésion est plus que surprenante, et sorcier par dessus tout.
Edwyn Hill et son dragon Jaghar, les seuls Targaryen à s'être joint à l'opération, vivement critiquée comme étant hasardeuse et inutile par les détracteurs de Lord Lannister, font office de seuls remparts connus contre le blasphème et ses séides.
Cour des miracles
Ce vent bien connu qui souffle sur Port Réal n'est pas celui de l'été. Une fois de plus empêtré dans des déchirures diplomatiques - qui encore une fois coïncident avec le déclenchement d'un conflit - le Conseil Restreint menace d'exploser à tout moment entre diverses factions opposées, dont pas une seule ne réussit à susciter autre chose que l’irascibilité d'un Roi qui, revenu de terribles épreuves, n'aspire qu'à voir sa fille se marier et ses sujets prospérer.
Sur la Main du Roi, un torrent de critique se déchainent ; critique de l'expédition, du laisser-faire face à son allié Harloi, ragots sur des histoires d'esclavages, mais bien plus que de ça, de son inaction apparente. Il semblerait que, comme pour Lucerys Velaryon, Tywin Lannister s'attire des critiques de plus en plus floues avec le temps, mais toujours plus virulentes. Que faut il faire pour satisfaire une noblesse qui ne se soucie d'esclavage que quand il s'agit d'enquiquiner son voisin? Le problème serait probablement plus simple si le Roi ne s'en était pas mêlé et avait publiquement questionné la probité de son serviteur, décidant ainsi de prêter oreille à ses seigneurs, quoique qu'il ne s'agisse pas encore d'une disgrâce.
Le sort semble en plus s'acharner sur l'homme en guerre, car c'est deux jours après la fatidique annonce qu'un corbeau de Port Lannis apprendra à la Cour la mort par assassinat d'une demi-douzaine d'hommes et de femmes du sang Lannister, pas le plus haut lignage, certes, mais celui des trois branches secondaires résidant à Port Lannis, dont l'héritier de la deuxième, notamment, poignardé en pleine rue. Ce massacre semble soit chaotique, soit trop ordonné pour être comprit, les assassinés étant pour certains des membres haut placés, pour d'autres des plus pauvres, et encore à coté un simple bâtard tavernier...