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 Tour 15 : La conférence des Eteules

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Maitre Chêne
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Maitre Chêne


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MessageSujet: Tour 15 : La conférence des Eteules    Tour 15 : La conférence des Eteules  Icon_minitimeMar 9 Mai - 16:34

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MessageSujet: Re: Tour 15 : La conférence des Eteules    Tour 15 : La conférence des Eteules  Icon_minitimeMer 15 Nov - 23:06

par Glasnost » il y a 8 mois
Edmond Tully, Héritier de Vivesaigue, Tour 15



Il commençait alors a faire nuit quand la troupe rentra du conseil de guerre et pénétrait a travers le camp des coalisés, après un bref salut au seigneur Braavien qui devait aller rejoindre les siens, Edmond se dirigea vers la tente de commandement. Mettant pied a terre devant, il mit des gardes en faction à l'entrée et demanda à ce qu'on lui serve a manger. A l'intérieur se trouvait un feu qui rougeoyait d'une belle lumière rouge. Un pichet de vin se trouvant sur la table des cartes, il se servit un verre et tira une des rares chaises de tout le camp près du feu et s'affala dessus pour attendre l'homme avec qui il avait rendez-vous. La lourde fatigue et l'alcool eurent tôt fait de peser lourdement sur l'héritier et bientôt, hypnotisée par le rougeoiement des braises, il dodelina de la tête et plongea dans les bras du sommeil.


Il se réveilla alors dans un grand sursaut et en fit tomber sa coupe. Cherchant l'origine de ce bruit, il fit connaissance avec le chien d'Elias, qui semblait avoir encore doublé de taille depuis la dernière fois. Celui ci était entré en bousculant la moitié des chaises et des gardes.
Se réinstallant, le jeune homme dit:
"-Vous êtes en retard, Angrod.
-J'avais un petit problème à résoudre, les éclaireurs que j'avais envoyés étaient introuvables, apparemment ils avaient jugé bon d'aller boire à leurs santés avant de donné leurs rapports. Et même si ces rapports sont excellents et qu'ils ont fait du bon boulot, je ne peut tolérer ces insubordinations. Enfin bref, maintenant tout est réglé et la discipline est revenu."
Angrod tira alors lui aussi une chaise et s'installa auprès du feu à coté d'Edmond, au mépris de toute étiquette. Observant l'intérieur de la tente, il vit la nourriture tombé par terre et haussa un sourcil en direction du jeune homme.
"- Le chien de ton maître est toujours plus joyeux, il faut croire, dit il en se resservant du vin du Dorne."
Elias entra alors à son tour, et rejoint le cercle, tirant à lui une chaise et posant ses bras sur le dossier, pour contempler le feu sans dire un mot. Edmond se tourna à nouveau vers Angrod.
"-Hé bien... Pour commencer, nous avons été reçu par le fils du Prince qui devait lui-même présider la cérémonie mais il n'as pas put et a donc envoyé son fils. Et je peut vous dire que ce gamin... Il a du potentiel. Il ferait un bon orateur. Mais je pense que ça tu t'en fiche, donc ensuite le conseil a commencé.
-Et donc?
-L'envoyé de la Compagnie Dorée avait l'air d'en vouloir sérieusement à notre parti, mais à part ça il n'y a pas eu de gros problèmes. Donc ensuite, est arrivé le Seigneur des Mers et nous avons put enfin commencer. Mais je vous passe les détails et pour faire court, les nombreuses rumeurs qui parlaient d'un Norvien accompagnant l'armée de l'est se sont révélés vrais.
-Ce conseil n'as donc fait que confirmé nos soupçons... En sait-on au moins plus sur cet homme, sur sa puissance.
-Ça, même les Pentosii l'ignorent. Mais ce conseil a tout de même servit à quelque chose, car maintenant nous savons que nous devrons être sur nos gardes et a peu près contre quoi on se bat."
Durant cette discussion Angrod avait sorti une pipe et après l'avoir préparé, il commençait maintenant a lâché de nombreux nuages de fumée.
"-Dites, moi Elmond, vous a-t-on révélé le sort de ce damné Daario ? Les rumeurs racontent sa capture.
-On nous a bien confirmé qu'il avait été capturé lors d'une escarmouche. On le suppose donc mort.
-Hé bien, enfin une bonne nouvelle, s'exclama le capitaine."
Ainsi après ces mots, tout deux regardèrent sans bruit le foyer en méditant que les mots qui venaient d'être dit.. Elias ne disait toujours rien. C'était quelqu'un de très tempéré, mais il semblait anormalement triste.
Quand alors, tout deux se retournèrent vers l'entré, un messager venait de passer l'ouverture et après une révérence, il remit un lettre au cousin puis s'éclipsa. Elias lut alors la lettre et au fil des lignes on vit son visage pâlir de plus en plus jusqu'à devenir comme de la craie, puis après un temps il se mit a éclaté de rire avec un regard serieux, et tendit le papier a Angrod qui lui était totalement abasourdis. Alors qu'il parcourait le message, lui aussi pâlit un peu mais ne rit pas et devint alors très grave.
"-Qu'allons nous faire alors, exactement? demanda-t-il.
-Je ne sais pas vraiment, laissez moi y réfléchir, dit-il après avoir reprit son souffle."
Alors, tenant le papier dans se mains et relisant plus attentivement, Elias resta pensivement un long moment sans rien dire. Alors il jeta le message dans le feu. Angrod surpris voulu récupéré le papier mais s’arrêta après le regard que Edmond lui lança.
"- Viendrez vous avec moi, ser Lachen?
-Bien entendu.
Edmond les regarda avec un air interloqué. Elias sourit tristement.
« - Le continent se porte mal. Les dissensions entre Martell et Baratheon sont moins importantes qu'on ne le pensait, mais leurs vassaux s'agitent. Une rencontre officielle a lieu aux Eteules. J'y représenterais notre famille. »
Cela faisait sens. Elias avait des qualités de diplomates, et le combat pouvait très bien continuer sans lui ; Edmond et ses hommes avaient de quoi accomplir leur mission ici. Et bien qu'il appartienne à la section d'Edmond, Angrod était un homme des Marches, idéal pour cette mission. Elias laissa le silence planer quelques secondes. Ce fut Angrod qui brisa le silence à sa place.
« - Nous partirons demain à l'aube. Et, Edmond... »
« - Oui ? »
« - Nous aurons aussi besoin des hommes d'Edmure. »
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Anarchnid

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MessageSujet: Re: Tour 15 : La conférence des Eteules    Tour 15 : La conférence des Eteules  Icon_minitimeMer 15 Nov - 23:07

par yarduoc » il y a 8 mois
Rp de la bataille du pont par Tarek Qorgyle:


C’était une journée radieuse et ensoleillées qui commençait en cet été à vieilleville, ce genre de journées où l’on se lève souriant en pensant que le monde est beau et qu’il ne pouvait rien arriver de mal. C’est en cette resplendissante journées donc, avec le gazouilli des oiseaux et le bruissement d’une ville qui s'éveille, que lord Tarek Qorgyle s’était présenté au grand phare de VieilleVille. Cet édifice majestueux et rayonnant, éclairait les ténèbres de la nuit du Bief d’une douce lueur qui donnait une impression de sécurité aux habitants de la ville. Ce matin là donc, en arrivant vers le phare encore étincelant, le seigneur dornien s’en allait rejoindre sa future épouse, la belle et ravissante Lady Nymeria Hightower. Cette perle du Bief qui rayonnait d’une candeur enfantine semblait dépeindre le monde comme un conte féerique, et leur union prévue depuis déjà une année allait bientôt être officialisée. Ce serait surement pour les deux tourtereaux un moment féérique où ils se prometteraient une fidélité sans faille et éternelle. Il imaginait déjà la scène, voyant le grand Lord Eddard Hightower, celui là même qui l’avait accueilli à VieilleVille des années plus tôt, emmenant sa fille vêtue d’une grande robe de soie jusqu'à l’autel. Ils avaient aussi prévu un banquet, où chacun des invités pourraient se sustenter dans la joie et la bonne humeur, entre deux boutades et quelques chansonnette d’un troubadour enjoué. En entrant dans le phare il passa devant des hommes du guet avec leurs lances étincelantes et leurs tenue colorées de couleurs chaudes qui leur donnait de l’assurance. Si ces tenues étaient plus d’apparat que réellement défensives elles étaient belles, et de toutes façons pourrait bien vouloir s’en prendre au guet, ces hommes loyaux et honorables ? Il arriva dans le hall du phare, sifflotant un air enjoué qu’il tenait de sa chère et douce mère. Il avait avec lui ses 5 compagnons les plus chers, 5 chevaliers qui le suivaient depuis le début de ses péripéties, des hommes loyaux mais aussi dans une certaine mesure des amis. A peine entré dans le hall il vit au bout de la salle son futur beau père qui s'avançait. Les deux amis se rettrouvèrent au milieu du hall et echangèrent un salut chaleureux.

Eddard quel plaisir de vous voir de si bon matin. Je m’en allais justement rendre visite à votre fille pour finir de préparer avec votre intendant les préparatif du mariage. Nous ferez vous le plaisir de nous rejoindre et préparer cet heureux évènement.
Ce serait avec plaisir mon cher Tarek mais nous avons ce matin des invités surprises. On m’a annoncé tout juste que deux seigneurs voisins se dirigent par ici en ce moment même.
Mais dans ce cas ma douce promise pourra attendre quelques instants si vous me permettez de vous accompagner. Je serais enchanté de rencontrer ces lords du Bief et s'ils sont d’un naturel aussi doux et aimable que le vôtre, ce sera un plaisir de converser avec eux.
Venez donc, je suis sur que nos voisins seront interessés par cet exemple de rapprochement entre Dorne et le Bief que nos Maisons ont initié il y a quelques années et qui apporte paix et prospérité à nos deux maisons.

Les deux lords se dirigèrent ainsi, en conversant gaiement jusqu'à l’entrée du hall pour y attendre les invités surprise. Quelques minutes plus tard, parurent devant l’entrée les lords Tarly et Mullendore, deux honorables lords du Bief emmenant avec eux une vingtaine de chevaliers en armure complète (surement pour montrer à tous la puissance de leurs maisons). Lord Hightower avança jusqu'à eux, les invitant d’un ton guilleret à entrer dans le phare.

Soyez les bienvenus Messieurs, je ‘attendais pas votre visite de sitôt ! Le mariage a été reporté si c’est pour cela que vous venez, mais vous êtes bien entendus les bienvenus pour déjeuner , enfin si vous le voulez. Laissez moi vous …

Et alors que lord Hightower allait présenter son futur gendre, un des hommes en armure le saisit par le bras. Et c’est à ce moment que, pardonnez moi l’expression, cette journée était vraiment partie en couilles.

C’était une journée plus si radieuse et ensoleillées que cela et Tarek n’avait plus du tout envie de penser que le monde était beau et qu’il ne pouvait rien arriver de mal. C’est en cette sombre journées donc, avec le silence menaçant et le bruissement des armes qu’on dégaine, que lord Tarek Qorgyle se retrouvait face à ces deux lords du Bief. Les vingt hommes en armures étincelantes ne paraissaient plus si amicaux que cela et le fait de voir lord Eddard une lame sous la gorge n'était pas sans provoquer une certaine crainte de son côté.

Eddard est un traître !, lança Matthis Tarly à l’assemblée qui regardaient la scène surréaliste.
Un traître à Lord Rowan lui même ! rétorqua lord Mullendore à côté.
On a envoyé un message à lord Rowan pour le prévenir !
Et si vous essayez de nous empêcher de sortir de la ville on égorge votre lord !
Il sera jugé par Lord Rowan lui même quand on lui aura apporté !
Par Lord Rowan lui même ! confirma lord Mullendore.

Tarek était abasourdi par cette prise d’otages qui manquaient cruellement de tact et de professionnalisme. Les lords Tarly et Mullendore avaient dû passer des heures à préparer ce plan et le Dornien en conclut que leurs intellects réunis ne devaient pas dépasser celui d’un enfant de cinq ans. Cette pitrerie ne pouvait pas leur être favorable mais il craignait que les lords dans leur manque de largesse intellectuelle ne puissent tuer lord Hightower.
Tarek se tourna vers ses hommes et leur demanda de baisser leurs armes pour éviter toute escalade de la violence.

Messieurs, ceci est une accusation très grave. Soyons un peu civilisés et si effectivement vous avez découvert un complot orchestré par mon futur beau père je me dois par devoir d'honneur de mettre les choses au clair... Allons baissez vos armes et réglons cela de façon civilisée autour d'une table et je vous promet que si vos dires sont corrects vous rentrerez chez vous récompensés par lord Rowan lui même... Par contre si il s'avère qu vous vouliez passer par la force je pense que vous pourriez ne jamais quitter cette ville...

Lord Hightower devait avoir une grande confiance en son allié car il demanda à ses hommes de baisser leurs armes et d’écouter lord Qorgyle. Cela n’avais pas du arriver à l’oreille des autres clowns du bief car ils étaient déjà en train de partir en ignorant totalement les paroles de Tarek. Ce dernier s’attendait à beaucoup de réactions possibles mais absolument pas à ça… Il passait beaucoup de temps à passer inaperçu et à embrasser les ombres et ca avait dû déteindre sur lui à un tel point que même quand il voulait se rendre voyant, ses locuteurs l’ignoraient totalement. Il ordonna alors à ses hommes et au guet de le suivre à la poursuite des deux imbéciles tout en envoyant un homme chercher Jason Hightower et des renforts. Il se retrouva de nouveau devant le groupe ennemi et tenta de nouveau de raisonner les deux lords attardés qui continuaient à l’ignorer royalement. Énervé de ce manque total d’attention il ramassa un pavé qui trainait sur le bord du chemin et le lança sur le groupe ennemi. Tarly se retourna alors vers lui en criant:

Eh toi le gueux dornien. Ta mère la courtisane ne t’as jamais appris à laisser les affaires importantes se dérouler sans ton intervention ? Retourne avec les chiens de ton pays !
Fils de courtisane ! Sale Chien ! semblait crier Mullendore en écho aux insultes de Tarly
Et puis même rend toi ou on tue lord Eddard. J'aimerais bien avoir un lèche bottes dornien essuyer mes guêtres en entrant dans mon château!

Tarek commençait à s’impatienter et se demandais de plus en plus si les lords avaient vraiment réfléchi avant de se lancer dans cet enlèvement où s’étaient juste levés le matin même avec cette stupide idée et s’étaient empressés vers vieilleville sans plus de réflexion. Il ignora les menaces et les insultes, en se promettant de les leur faire payer et essaya de les raisonner encore une fois… Il se demandait même pourquoi il essayait de sauver la peau de ces deux simplets au lieu de les attaquer simplement. Il cria de nouveau au lords kidnappeurs :

Messires ne voyez vous donc pas que vos actions vont vous discréditer face à lord Rowan ? Si vous tuez un de ses plus grands vassaux pensez vous vraiment, même si il a trahi, que votre suzerain laissera cet acte impuni ? Je vous offre encore une façon de sortir de cela gagnant mais croyez moi, quand le fils Hightower arrivera il sera bien moins conciliant que moi... Faites venir lord rowan à vieilleville et nous éclaircirons cela, mais je doute que quiconque vous laissera sortir d'ici en vie si vous tuez leur seigneur...Et je prend les dieux à témoins, ainsi que les hommes réunis ici, si eddard meurt de votre main, je n'aurai pas de répit tant que le moindre membre de vos famille ne l'aura pas rejoint.

Cela semblait avoir un impact sur le groupe qui lui faisait face mais ce dernier continuait à avancer vers le pont qui reliait le phare à la ville. Tarek aperçut de l’autre côté du pont un groupe d’hommes du guet qui avait dû se rendre compte de la situation, surement alertés par un garde en retrait. Le groupe de chevaliers se retrouvait donc sur le pont entre des hommes du guet et les forces conjointes du Grès et du guet.

Messieurs, vous êtes encerclés et ne pourrez pas fuir indéfiniment. Posez vos armes et discutons de la situation calmement. Je suis sur que tout peut être réglé calmement.
Laissez nous passer sales traitres ! Cria alors lord Tarly
Vous êtes tous des traîtres ! Répondit lord Mullendore
Et laissez nous partir avec hightower !
Sinon on le tue jusqu'à ce que mort s’ensuive

Si ce n’était en une situation aussi grave le lord dornien aurait juré que ce n'étaient en réalité qu’un de ces duo de bouffons qui divertissent les cours, affublés d’armoiries Tarly et mullendore, qui lui faisaient face. C’en serait presque drôle si son beau père n’avait pas à l’instant une lame sous la gorge.
Il connaissait un peu lord Rowan et se disait que quelle que soit l’issue de ce face à face, au moins les deux lords attardés seraient ils punis pour un tel acte de guerre chez un de leur voisin. Il tenta à nouveau de régler ce problème par la diplomatie mais son exaspération transparaissait légèrement dans son discours.

Bande de pucelles écervelées, si j'étais un traître je vous aurais déjà fait tuer depuis longtemps. Faite un peu marcher vos cervelles de moineaux et vous comprendrez que j'essaye de vous faire survivre cette journée là...
Il se tourna alors vers le reste des hommes
Messieurs sachez que nous ne sommes pas ennemis. Que tous les hommes qui parmis vous sont loyaux à lord Rowan et au Bief sortent du rang et se rendent au guet de Vieilleville. Ceux là seront gardés en vie et récompensés. Si vous mourrez en combattant ici vous ne couvrirez pas votre famille d'honneur mais serez gravés dans les mémoires comme les traîtres qui auront tenté d'assassiner Lord Hightower. Ne jetez pas le déshonneur sur votre famille.

Il avait capté l’attention de son auditoire. Peut être qu’au final cette situation pourrait vraiment être réglée sans la moindre effusion de sang. Les deux lords semblaient enfin reconnaître à sa tenue son appartenance à la famille Qorgyle. Les deux neurones qui leur auraient été nécessaires pour faire la connexion entre sa présence aux côtés de lord hightower au moment de son enlèvement et son identité semblait cependant leur faire défaut et il les voyait chuchoter entre eux avec des regards dans sa direction. C’était le moment de sortir le grand jeu pour le bien de la diplomatie.

Messieurs je vois maintenant à votre incompréhension que tout cela est un malentendu, nous sommes tous dans le même camp c'est à dire le camp de la justice. Moi, Lord Qorgyle, seigneur du grès et ambassadeur de la paix entre Dorne et le Bief à VieilleVille, je jure sur mon honneur que la vérité sur ce complot que vous dénoncez sera mise au jour. Lord eddard malgré tout le respect que j'ai pour vous, si ces messieurs disent vrai, je devrai vous mener face à la justice, l'honneur du reste de votre famille et donc bientôt de la mienne en dépend. Messires Tarly et Mullendore, cessons ces actions inutiles. Baissons tous nos armes ! Je comprend votre action mais dorénavant que vous avez face à vous, non pas un traître mais un allié qui tente de vous sauver, il serait bien plus judicieux de laisser nos différents derrière nous et d'attendre l'arrivée de lord Rowan pour arbitrer cette affaire. VieilleVille vous offre l'hospitalité en son château jusqu'à l'arrivée de Lord Rowan si vous le voulez et je jure sur mon honneur qu'aucun homme du guet n'intentera quelque action que ce soit sur vous ou vos hommes jusqu'à ce que cette affaire soit mise au clair, dussé-je garder moi même votre porte pour vous protéger.Et bien entendu j'offre à vos hommes un tour dans mon établissement en ville... Je suis sur que mes courtisanes sauront bien prendre soin de 20 si courageux hommes, prêts à risquer leur vie pour leurs suzerain.

Le discours semblait les convaincre et certains hommes avaient mollit leur garde mais à l’annonce de l’établissement dornien de VieilleVille l’ambiance se raidit de nouveau. Tarek avait oublié à quel point les gens du Bief pouvaient être coincés sur ce genre de sujets et cette proposition qui aurait été bien accueillie par un de ses concitoyens dornien fut pris comme une insulte par le groupe de bieffois. Si une alliance durable devait vraiment se tisser entre Dorne et le Bief, il faudrait que les mentalités et les coutumes des deux régions se rapprochent. L’honneur et la grandeur bieffoise avait pour l’instant quelque mal à se mêler au luxe et à l’extravagance dornienne mais l’union des deux suzerains forcerait peut être un peu les choses.

On veut plus négocier avec des traîtres! cria alors Matthis, Laissez nous passer !
Ou sinon on passe quand même ! rétorqua lord Mullendore
Et si vous nous tuez on tue Hightower !

Lord Tarek sentit alors que jouer de la diplomatie ne servirait plus à rien… Ces deux ânes étaient pour le moins bornés et même lui n’arriverait plus à les convaincre. Comme pour lui donner raison, le groupe ennemi se mit en mouvement vers le guet de l’autre côté du pont. Les chevaliers renégats commencèrent à taillader le groupe des hommes du guet qui n’étaient pas préparés à une telle charge. Seul une petite partie des chevaliers restaient en arrière pour faire barrage aux hommes dorniens. Instinctivement Tarek sortit une flèche et banda son arc, visant Lord Mullendore. La flèche lui perça l’épaule et il lâcha un cri de rage. La mêlée devenait de plus en plus confuse sur le pont. Si les hommes du grès étaient avec l’avantage du nombre, leurs ennemis étaient mieux équipés. Quand aux hommes du guet, il était évident qu’ils ne s’étaient jamais préparés à affronter des hommes en armure et ils tombaient un à un, ne ralentissant les ennemis que par l’encombrement de leurs cadavres. Le lord du Grès se décala légèrement pour avoir un angle de tir correct. Mullendore était là, au milieu du groupe, tenant Hightower comme bouclier humain en le menaçant d’un couteau sous la gorge. L'ennemi se regroupait déjà, commençant à prendre l’avantage des deux côtés. La pression montait et Tarek essayait de trouver la solution idéale pour reprendre le dessus. Une action qui déstabilisent les ennemis. Une action qui devait d'être décisive et lui donner un net avantage. C’est alors qu’il eut une idée… Elle aurait pu sembler folle aux yeux de n’importe qui mais il avait confiance en lui. Il Banda son arc. Il retint sa respiration. Il ne devait pas rater sa cible. Mullendore. Un peu en dessous. Hightower. Un peu au dessus. Parfait. Il avait en mire Mullendore, juste au niveau de l’épaule de Hightower. Le son des combats était comme atténué autour de lui. La corde de l’arc était tendue contre sa joue.

Il tira sa flèche.


Le brouhaha des combats ralentit un peu. Mullendore était bouche bée, en regardant la flèche plantée devant lui. Lord Tarly aussi semblait incompréhensif. Certains chevaliers des deux camps hésitent à agir. Lord Hightower quand à lui regardait Tarek avec étonnement, la flèche du dornien planté en pleine poitrine. Le dornien avait misérablement raté sa flèche qui était venue se planter dans son beau père. Mullendore lâcha le pauvre homme au bord du pont et commença à reculer. Matthis Tarly l'invectiva fortement, lui communiquant sa totale incompréhension. Les forces ennemies commencèrent à pousser de plus en plus sur les forces du guet pour avoir une chance de s’échapper de la ville, leur seul moyen de pression étant étendu, une flèche dans la poitrine a essayer de survivre aux prochaines minutes. La mêlée devenait de plus en plus confuse? Qorgyle continuait à bombarder les forces Tarly et mullendore de flèches en espérant blesser quelques chevaliers. Les derniers Hommes du Guet tombèrent et Mullendore S’enfuit lâchement, laissant le reste de ses hommes et Matthis Tarly seuls face aux forces de la ville. Tarek sortit son épée et fonça dans le reste de la mêlée. Un chevalier Tarly se précipita sur lui. Tarek lui asséna trois coup d’épée, le dernier brisant sa garde et lui perçant la jambe. L’homme tomba au sol. Tarek aurait pu facilement l’achever en le décapitant mais il décida de le laisser en vie, lui enfonçant son pied dans le visage pour le mettre hors combat. Tarly voulut lui aussi s’enfuir mais trébucha lamentablement et s’étala de tout son long au sol. C'était une occasion en or d’attraper le lors rebelle et Tarek n’allait pas la laisser passer. Il se faufila entre les combattants et alors que Tarly essayait de se relever, il lui sauta dessus, lui prenant la tête pour la fracasser au sol. Le pauvre Matthis perdit connaissance ais un de ses chevaliers profita de la position faible du lord du Grès pour lui asséner un violent coup de boulier. Tarek se retrouva projeté contre un muret. Il se releva et commença à combattre le chevalier ennemi. En voulant le déstabiliser il se fractura la jambe sur le bouclier ennemi mais grâce à l’intervention d’un de ses hommes et à quelques coups bien placés il réussi à mettre son opposant à terre. Tous les chevaliers ennemis étaient morts ou mis hors combat dans les quelques secondes qui suivirent. Tarek fit alors envoyer ses hommes les plus rapides pour aller chercher un mestre et sauver lord Hightower. Il se tourna vers le Lord de la ville pour voir qu’il était encore vivant et conscient en train de s’extraire la flèche de la poitrine. Tarek eut beau se précipiter vers lui en lui disant de ne pas le faire mais il était trop tard, le grand seigneur de Vieilleville enleva la flèche de la poitrine et eut quelques soubresauts, du sang commençant à couler abondamment de sa poitrine. Le temps que le mestre arrive sur place il était trop tard : la vie avait quitté Eddard Hightower.
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MessageSujet: Re: Tour 15 : La conférence des Eteules    Tour 15 : La conférence des Eteules  Icon_minitimeMer 15 Nov - 23:16

par Lebelum » il y a 7 mois
Les Canons d'Erinnon

Il fait nuit noir à Tyrosh mais l'assaut est pour ce matin, bientôt les armées des Cinq Couronnes vont déferler sur l'île-cité et de lourdes pertes sont à prévoir pour chaque camps, dans ce violent combats les nordiens ont pour objectif de sécuriser l'île d'Erinnon et bien qu'elle comporte deux forteresses ainsi qu'une vaste plaine centrale qui pourrait s'avérer peu propice aux nordiens mais qu'importe le trop faible nombre et l'absence de soutiens, les hommes de Corbois prendront cette île.


L'embarcation est balloté par les flots qui éclaboussent les hommes à bord, les seules lumières sont celles des torches sur ce bateaux et ceux alentours, tous se dirigent droit vers les falaises du nord d'Erinnon, zone de débarquement de Cedrik Corbois. Celui-ci se tient sur une des barques de tête, ils observent longuement son épée valyrienne plus noir que la nuit et son objectif qui se dessine en face de lui. L'on est proche, Cedrik rengaine son épée, accroche sur son bouclier sur son dos et donne le signale, les torches s'éteignent pour ne pas alerter les sentinelles, les hommes se préparent à débarquer.
Un léger choc, la coque contre les rochers, et les hommes sautent par dessus bord avant de se rassembler au pied de la falaise puis l'on rallume quelques torches, maintenant que l'on est au couvert de la falaise, et le cortège commence sa route le long de la côte vers le sud à travers un véritable dédale. Rapidement on entends un hurlement du haut de la falaise, c'est un tyroshii qui a repéré le groupe et ouvre le feu dessus, un mort puis un second et en avançant ce sont d'autres sentinelles qui agissent de même et les victimes s'accumulent, les pertes sont dans les faits faibles mais l'environnement nocturne et étriqué du passage n'en donne pas la même impression, cependant bientôt les tirs s'arrêtent et le port, objectif initial, est en vue.

Corbois reprend son bouclier en main, dégaine son épée, et fais signe de la main de lancée l'assaut, ainsi discrètement les nordiens approchent du port et de ses gardes; Cedrik en aborde un par l'arrière et le décapite d'un coup bref, vers sa droite un homme d'armes éviscère son opposant, vers sa gauche Wolfwood en égorge un autre, puis un cri indique qu'un tyroshii à repéré l'attaque, soudain des hurlements et le fracas des armes font disparaitre la discrétion et plus loin quelques hommes vont allumer un feu en haut d'une tour (peut être le phare, dans l'état on le voit pas vraiment) faisant ainsi signe au reste des troupes commandés par Karstark qu'elles peuvent débarqués. Plus de bruit, le lieu à été nettoyé.

Peu de temps ensuite il est temps de partir à l'assaut des forteresses, Corbois, secondé par Wolfwood, prend le commandement d'un régiment d'infanterie lourde et par à travers champs au pas de course vers la forteresse sud, pendant ce temps partout dans les champs et les fourrés les combats font rages et la désorganisation est général.
Arrivé au fort Cedrik et ses hommes se collent à la muraille lorsque déboule de la porte la cavalerie tyroshii qui fonce ainsi vers le combat dans les champs; les derniers cavaliers sont encore en train de sortir lorsque Le Borgne jette à ses hommes "Avec moi !" pour ensuite se jeter dans l'ouverture de la brèche, là il y a deux garde, le premier se voit priver à jamais de son bras gauche (et de la vie, accessoirement) tandis que le second décède d'un violent coup de bouclier à la tête de Corbois, douze chevaliers ont réussis à le suivre avant que la herse ne se ferme bloquant les autre dehors.
C'est sans même se retourner qu'il s'élance dans l'escalier menant au sommet de la porte et l'escalada à toute vitesse; Godwin, en le suivant, retrouve un escalier très rouge et un certains nombre de cadavres.
Arrivé en haut Cedrik cherche du regard le mécanisme de la herse tandis que ses chevaliers le rattrapent et que les ennemis les ont pas encore tous remarqués, soudain il la repère en haut d'un petit escalier sur sa droite et monte les six marches en deux pas et le groupe engage les soldats ennemis. Alors que l'engagement vire au massacre, Wolfwood est surpris par un tyroshii qui lui faire perdre équilibre et son épée, il bloque avec son bouclier les coups répétés de son adversaire qui est tué par un autre nordien or en se relevant un autre tyroshii lui arrive dessus et il n'a le temps que de saisir une torche en guise d'arme, il part le coup de l'ennemi puis se met à le tabasser avec la torche et le garde prend alors feu et se met à hurler horriblement; fait inattendu: pendant que Wolfwood violentait à coup de torche le garde il a mis le feu à une bannière ennemi, renforçant le moral des nordiens combattant dans les champs.

La porte est finalement sécurisé, la herse ouverte et c'est alors un déluge de nordiens qui s'engouffre dans la forteresse sud d'Erinnon qui tombe peu après. Dès lors le jour pointe, et c'est la forteresse ouest qu'il faut à présent prendre d'assaut pour profiter de la retraite des tyroshii, cependant l'assaut va virer au ratage complet, les portes ont été fermées à temps et les échelles sont repoussés puis se sont des flèches en grand nombre qui sont tirées par les défenseurs, Karstark fait alors sonner la retraite et la forteresse tomberai d'elle même dans le courant de la journée.
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MessageSujet: Re: Tour 15 : La conférence des Eteules    Tour 15 : La conférence des Eteules  Icon_minitimeMer 15 Nov - 23:38

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Tour 15 : La conférence des Eteules
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