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 Le Grand Tournoi Royal

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2 participants
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Yarduoc

Yarduoc


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MessageSujet: Le Grand Tournoi Royal   Le Grand Tournoi Royal Icon_minitimeLun 19 Déc - 19:07

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Yarduoc

Yarduoc


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MessageSujet: Re: Le Grand Tournoi Royal   Le Grand Tournoi Royal Icon_minitimeLun 19 Déc - 19:17

RP du tournoi : Tarek Qorgyle

Le brouhaha à l'extérieur de la tente était devenu plus fort à mesure que le tournoi approchait... Les différents lords et chevaliers inscrits au tournoi se préparaient pour leur entrée en lice... Lord Tarek avait pris place avec les autres seigneurs de Dorne qui participaient au tournoi. Les cours sonnerent alors, annonçant le début des festivités royales. Les Premiers combats se deroulerent sans problème jusqu'à l'entrée en lice de la famille tully. En deux combats la famille tua un chevalier et en défgura un autre. Le lord du désert espérait tomber sur eux le plus tard possible. Peu après vint son tour de jeu.Il monta sur le destrier de joute prêté par sa suzeraine et sentit l'adrénaline monter. Tarek se dirigea vers la lice royale et pris place de son côté, toisant son adversaire de l'autre côté. Au don du cor il s'élanca et son premier coup fit mouche sans pour autant déstabiliser son adversaire. Il se concentra de nouveau visant le casque de son ennemi. Lorsqu'il arriva au contact de son adversaire il sentit sa lance pénétrer dans le casque de son adversaire. Il avait fait mouche et son adversaire se retrouvait dorénavant au sol, une lance sortant de son casque. Après vérification lord Terrence Leford était encore en vie mais se retrouvait dorénavant violemment eborgné du côté droit. Tarek ressortit sa lance et la fit essuyer des divers fluides du lord de l'ouest qui la tachait. Les spectateurs l'applaudissaient et ettonemment il trouvait cela très plaisant. Ainsi, se disait il, il n'était pas efficace que dans les murmures et les ombres mais aussi dans la lumière d'un spectacle martial. D'autres combats se succédèrent ensuite. Lord Rowan posa définitivement sa supériorité dans le nord en mettant au tapis en un coup Tyrell. Torrent comble fut blessé. Le mort suivant vint des mains de lord Whent : décidemment les hommes du conflans étaient mortels lors de ce tournoi. Il y eut encore deux estropies par evelyne rowan et trud martell puis ce fut de nouveau le tour de lord qorgyle. Il avait gagné son combat précédent grâce à sa precision et il comptait de nouveau s'y fier. Lors du premier tour lord Tarek visa directement les interstices de l'armure de son opposant et en un seul coup sa lance se planta à travers l'armure de son adversaire. Lord Stannis Gouer était encore en vie mais lui aussi mettrait des année si même un jour il récupérait de ses blessures. Tarek venait d'estropier deux adversaires en deux combats et espérait que cela destabiliserait son prochain adversaire. Il y eut encore un mort causé par le conflans incarné en lord Frey, enfin même si le bougre de chevalier errand n'était pas mort mais vu l'état de ses blessures il ne passerait pas la nuit. Le public eût ensuite droit à un spectacle impressionnant lors du combat entre Evelyne Rowan et Edmure Tully. Vint encore le tour de lord Qorgyle qui devait affronter un lord de l'orage. Le combat était serré sur les premiers tours et alors le lord Dornien visa comme il en avais l'habitude les points faibles de son adversaire. Cette fois ci il ne pénétra pas l'armure de son opposant mais il sentit son adversaire tomber de son destrier. C'est à ce moment où il sentait sa troisième victoire comme acquise qu'il compris à la douleur qui irradiait dans son bras que l'adversaire aussi l'avais touché et qu'il était en train de perdre l'équilibre. En un instant les deux combattants se retrouvèrent immobilisés au sol. L'assemblée et les seigneurs présents restaient perplexes sur cet apparent ex aequo... Il fut décidé qu'une deuxième joute serait organisée mais lord Tarek était encore sonné par cette chute et malgré tous ses Efforts il retrouva l'étreinte du sol de la lice quelques minutes plus tard. Au moins avait il offert du spectacle et du sang au peuple de port réal pour trois tours et il n'avait aucun regrets quand à sa participation. Il se fit desequiper et assista à la fin du tournoi. Les derniers combats furent spectaculaires mais c'est sans surprise que les deux favoris de ce tournoi, Harwyn et Tytos tully s'affronterent en finale. A les voir Tarek ne regrettait pas de s'être fait éliminer avant de se retrouver face à l'un d'eux, préférant rentrer chez lui sans honneurs que dans une boite en sapin.
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Trainn

Trainn


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Date d'inscription : 04/12/2016

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MessageSujet: Re: Le Grand Tournoi Royal   Le Grand Tournoi Royal Icon_minitimeSam 7 Jan - 14:32

RP Mariage et Tournoi Royal


Devant eux se tenait Port-Réal, la capitale des Sept Couronnes, et, sur la falaise, dressé contre le vent, Donjon Rouge, avec son célèbre trône de fer. Korventin Baratheon était remonté des Terres de l’Orage avec quelques chevaliers qui souhaitaient jouter au tournoi en l’honneur des noces du Roi. A vrai dire, il nétait pas excellent combattant, mais il souhaitait être présent pour cet évènement à la gloire, entre autres, de la Couronne. Ils s'avancèrent vers la Porte du Roi. Partout autour les serviteurs de chacun montaient tentes et chapiteaux. Le Lord préférait néanmoins pour sa part, c’est l’un de ses plus gros défauts, le confort d’une auberge. Ainsi il avait mandé à un de ses hommes de leur trouver quelques lits au bas de la colline de Visenya, afin de ne pas rester éloigné du cœur de l’action. Et celui-ci avait réussi, alors que ce n’était chose aisée en ce temps de festivités.

En bas, la foule agitait la Rue de l’Acier. Quelques marmots observait les armuriers travailler. Cependant il y avait peu de chevaliers ou autres nobles : ceux-ci avaient probablement leurs propres serviteurs qui s’occupaient de préparer leurs armures dorées là où ils s’étaient établis. Dans 2 jours se déroulerait les premières épreuves du tournoi. Korventin n’avait pas eu beaucoup l’occasion de se mesurer en tournoi à d’autres combattants ; pour dire vrai, il préférerait bien établir sa stratégie avant une bataille plutôt que de directement s’élancer contre l’ennemi. L’exercice ne pourra lui faire que du bien, pensait-il.

Mais avant que le tournoi puisse commencer, le mariage royal devait avoir lieu.

***


- En ces lieux, au regard des dieux et des hommes, je déclare solennellement qu'Aenar Targaryen,  Roi des Andals, de Rhoynar et des Premiers Hommes, Seigneur des Sept Couronnes et Protecteur du Royaume, et Äsha Nymeros Martell sont mari et femme, une seule chair, un seul cœur, une seule âme, à présent et pour jamais, et maudit soit qui se mettrait entre eux, déclara le Grand Septon avant que les nouveaux époux échangent leur premier baiser officiel.

Aenar para alors sa jeune épouse d'un manteau aux couleurs des Targaryens, et tous deux sourirent en se tournant vers l'assemblée.
Pour clore la cérémonie, tous les invités ayant assistés à celle-ci vinrent présentés leur vœux de félicités. La famille d'Äsha furent les premiers bien évidemment.

Le banquet qui suivit fut agité. Il faut dire que le Roi n'avait jamais réuni autant de monde, et s'il n'avait pas été trop occupé à écouter et contempler sa femme, il en aurait été fier. Il aurait aussi remarqué que les familles avaient tendance à se mélanger, même si l'on pouvait constater que certains, comme les Nordiens, restaient un peu à l'écart. Il y eut entre autres, les Tully qui discutèrent un moment avec Tywald Lannister, avant que la Main ne s'éloigne pour échanger quelques mots avec Logan Rowan et Meenah. Il y avait aussi le Baratheon qui parlait avec Alyn Frey et Tytos Lannister ainsi que quelques gardes royaux, et qui se fit couper sans hésitation par le Lord de Castral-Roc qui souhaitait s'entretenir avec son fils, certainement à propos du tournoi. Et peut-être Aenar les aurait rejoint, après tout, même s'il s'agissait d'un homme discret, il aimait échanger avec les autres et apprendre d'eux. Mais ce soir-là, il n'avait de yeux que Äsha Martell.
Les Hommes burent, les participants au tournoi avec plus de modérations que les autres, et rirent fort jusque tard dans la nuit.
Enfin, l'euphorie fut à son comble lorsque l'on escorta le jeune couple jusqu'à la chambre nuptiale.

Une fois fois en tête à tête, Aenar n'hésita pas à prendre l'initiative avec une Äsha, au début rougissante et hésitante, mais qui bien vite sembla prendre le dessus. Aenar qui, en tant que Roi, devait dirigé et commandé chaque jour, ne voyait aucune objection à laisser sa nouvelle femme mener la danse dans leur intimité.

***


Le lendemain, le couple royal réapparu bien fatigué mais joyeux, et s'installa sur l'estrade pour l'ouverture du tournoi. Si Aenar n'avait jamais été particulièrement intéressé en tout ce qui concernait ces joutes et ces démonstrations de forces, il savait que beaucoup de ses invités y tenait, la preuve étant de voir la foule excitée qui l'entourait. Puis, il avait conscience que c'était une bonne façon d'observer tous ces hommes et femmes qui lui devait allégeance.
Le Roi se leva, et le foule se fit silencieuse pour entendre la déclaration de son souverain :

Chers amis, je souhaite avant tout vous remercier d'être si nombreux pour célébrer mon mariage avec Äsha Martell, et pour continuer sur les festivités d'hier, j'annonce sans tarder l'ouverture du Grand Tournoi de Port-Réal.


***


Cedrik Corbois était revenu du Val la veille, accompagné de Gawen Mormont, Jon Flint, Cregan Holt et Theon Knott, et ils s'inscrivirent immédiatement sur la liste des participants au tournoi où ils furent surpris de trouver le nom de Thorren Omble, celui là devait être dans le Nord à gérer les affaires de son père Osric et non combattre ici à Port Réal ! Ce n'est qu'en se rendant à son domicile que Corbois rencontra Thorren qui lui apprit que la paix avait été signé et qu'il allait être prit en otage par Harwyn Tully.
Voilà donc pourquoi ces six nordiens avaient un air grave le lendemain, pourtant jour de fête, mais ils retrouvèrent un semblant de bonne humeur lors du lancement du tournoi en se faisant acclamer par le faible, mais très bruyant pour l'occasion, groupe de supporters nordien ; regroupé à l'extrémité droite par rapport au Roi de la tribune ; mais ce qui rendit Cedrik exalte c'est le tirage des matchs puisqu'il combattrait probablement Theodore Reyne voir, mais il y croyait moins, Cantor Reyne. Il vit au passage qu'Ambel Arryn, désormais nommé Ambel Stone, était de la partie mais ne l'ayant vu depuis son arrivé il n'en tint pas grande importance d'autant plus que c'est un stratège plus qu'un guerrier.

***


Le premier tour allait commencé d'un instant à l'autre. Logan Rowan, tranquillement assis, regardait sa fille, aidée d’un page, enfiler son armure pour le tournoi. Dans quelques minutes, elle allait entrer en scène, et mènerait son premier combat. Tout en s’équipant, la jeune fille serrait obstinément la mâchoire, sans dire un mot. Logan sentait l’odeur de la peur de décevoir, de se faire humilier. Il savait que, plus que n’importe qui, elle avait de nombreuses choses à prouver aux nobles des Sept Couronnes. Son entraînement avec Trud Martell l’avait renforcée, mais la jeune fille s’était montrée même trop compétente, et sa professeure peinait à la faire progresser. La peur de ne pas s’être endurcie engourdissait les muscles de la jeune fille ; un débutant aurait remarqué sa panique, qui nuisait à ses compétences martiales. Si elle restait dans cet état, Logan savait qu’elle ne ferait pas long feu au tournoi. C’était donc le moment propice pour lui parler du mariage.

-Evelyne, fit Logan.

-Oui père ? Qu’y’a-t-il ?

-Je sais que tu es frustrée de ton entraînement, mais reconnais que ta tata a fait de son mieux en tant que maître d’armes.

-Je ne lui en veux absolument pas, père. Je sais que le problème vient de moi…

Putain d’adolescente geignarde qui culpabilise toute seule pour rien… Songea Rowan Qu’est-ce que c’est chiant… Enfin…

- Le problème ne vient pas seulement de toi. Il te faudrait des maîtres experts pour assurer ta formation. Et il se trouve que la famille Tully dispose d’excellents guerriers, qui sont également de très bons instructeurs. Et il se trouve aussi que… la Main du Roi, Harwyn Tully, m’a demandé ta main. »

: Il laissa traîner un petit blanc. Par pitié, qu’elle ne me refasse pas le coup de la dernière fois.-implora Logan aux Dieux. Heureusement (était-ce parce que le prétendant concerné était la Main du Roi elle-même ?) Evelyne ne réagit pas de manière trop brusque, bien que sa voix se fit d’un coup plus dure :

- Encore un prétendant ?! Et qu’avez-vous répondu ?

- J’ai plus ou moins accepté.

Par chance, empêtrée comme elle l’était dans son équipement, il lui était impossible de s’en prendre à son père, mais sa langue elle, était libre.

-Père ! Un jour vous me jetez en pâture à Quorgyle, et l’autre, vous me refilez à Tully ? Toujours pour vos jeux politiques, n’est-ce pas ? Mais vous me prenez pour qui ? Pour votre chien dornien- ou que sais-je ? Je ne suis pas l’une de ces salopes soumises des maisons nobles du Bief !!

Déjà, la jeune fille avait retrouvé sa rage de combattre. Tranquillement, Logan Rowan reprit le dialogue.

- Alors écoute : je te propose un marché.

- Un marché ?

- Si tu remportes une place supérieure à la mienne au cours du tournoi, alors je te laisserai faire ce que tu veux. En revanche, si c’est moi qui remporte une place supérieure, tu m’obéis, tu épouses le Tully, tu t’entraînes si tu n’es pas trop frustrée dans ton honneur de vierge, et tu fermes ta gueule une bonne fois pour toutes.

Il avait haussé le ton vers la fin de sa phrase. Evelyne chercha à répliquer, mais Logan la coupa dans son élan :

- Arrête juste de faire ta mijaurée. Tu sais que tu as plus de couilles que la plupart des hommes es Sept Couronnes : tu as hérité des miennes, alors sers t’en a lieu de te plaindre et de faire la gueule ! Ecrase les comme je les écraserai et point barre !!!

Evelyne sembla hésiter un instant. Puis, elle abaissa son heaume, empoigna fermement son arme, remercia d’un hochement de tête son père, et sortit pour affronter son premier adversaire. Juste avant sa sortie, Rowan l’interpella une dernière fois.

- Mais dis-moi Evelyne, tu sais qui est ton premier adversaire ?

- Non… Je ne veux pas me compliquer la vie : l’identité de mon adversaire importe peu. -Bon… -Qui que ce soit, je le vaincrai père. Tous, je les vaincrai.


Lloyd Rowan ne tenu pas un échange contre sa sœur. Bien que surprise du fait que son frère ait finalement décidé de participer au combat, et que celui-ci soit son premier opposant, elle ne se laissa pas démonter, et, dès le son du cor, fonça sur son frère, qui n’eut même pas le temps de parcourir un mètre avant de tomber au sol, désarçonné. Après cette première victoire, Logan sentait sa fille au meilleur de sa forme. Ce tournoi commençait à promettre. Il commença à se préparer, pour pouvoir assurer de son côté ; il n’était aps question de perdre ce pari.
Dans son premier combat, Logan subit de légers dégâts lorsque la lance du fils de son prédécesseur, le jeune Haron Tyrell, frôla sa tête et arrachant son casque au passage. Plus amusé qu’effrayé, car on ne savait si c’était intentionnellement ou non que la pointe de l’arme s’était dirigée vers son œil, Logan remit tranquillement son casque, avant de se venger à l’échange suivant. Le jeune Haron était fort, mais il ne connaissait pas encore tous les trucs et astuces du combat, que seuls les vétérans, et notamment les plus vicieux comme Rowan, connaissaient sur le bout de s doigts pour faire enrager les jeunes coqs. Comme s’il ne pesait que le poids d’une plume, Lord Rowan déposa son adversaire au sol, sans qu’il n’ait aucune blessure grave. Galvanisé des acclamations de la foule, il salua les nobles dans le public avant de serrer la main du jeune Tyrell.

***


Le corps du malheureux ayant croisé la route du Magnifique n’était pas encore enlevé que Danwell enfourchait déjà sa monture. Contre lui, un chevalier inconnu des terres de l’Orage du nom de Davos Estremont. Ou peut-être était-ce un Lord : le jeune homme en avait cure. Tout ce qu’il savait, c’est que cet homme était son adversaire, et qu’il ne tarderait pas à décoller de sa monture. L’héritier Frey était encore frustré de la bataille du Nid du Faucon. Son oncle avait mené la cavalerie et massacré les rangs nordiens, mais lui n’avait pas eu l’occasion de s’illustrer. Ce tournoi aurait dû être l’occasion de sa revanche, mais… Après Estremont, son prochain adversaire serait Lord Harwyn Tully. Ses chances de succès étaient minces. Il devait donc démontrer l’étendue de ses talents dans ce combat.
Le signal fut donné, et les deux cavaliers chargèrent. Estremont manqua pitoyablement Danwell, tandis que ce dernier lui envoya un vilain coup sur le flanc gauche qui le fit vaciller. Il fut lui-même surpris de son comportement : autrefois, il aurait probablement cherché à estropier son adversaire pour le faire chuter plus facilement. Et bien qu’il ne voyait toujours pas de problème moral à cela, il préférait désormais se passer de ce petit plaisir sadique pour accroître son panache.
Il prit la lance que lui tendait une jeune aide de camp, et chargea à nouveau. Cette joute fut vaine : les deux lances glissèrent sur les écus. Ils s’affrontèrent une troisième fois. Danwell frappa l’adversaire en pleine poitrine, et dévia la lance de l’autre presque avec mépris. Davos réussit presque miraculeusement à éviter la chute.
Celui que l’on surnommait à tort ou à raison le Palucide enragea intérieurement contre cette veine. Ensuite, il repositionna sa main autour de la lance, redressa son bouclier, resserat ses bottes autour de sa monture et visa. Estremont paniquait, et son coup en pâtit : il n’atteint même pas le bouclier du Frey. Il fut cependant touché par un violent coup en pleine poitrine, en tous points similaire au précédent. Cette fois-ci, il ne se releva pas.
L’héritier des Jumeaux descendit de son destrier mais n’ôta pas son casque. Sa seule joute emportée n’avait pas été aussi spectaculaire qu’il l’aurait souhaité. Quant à la prochaine… Harwyn Tully, le Magnifique.

***

Cedrik Corbois fut le premier des Nordiens à combattre, un certain Randyll Fossovoie qu'il aurait presque prit pour un lord de terce rang si ce dernier n'avait pas été nommé « Lord de Cidre » par l'annonceur. Mais cela n'empêche que malgré une prestation des plus correcte Randyll Fossovoie fut éliminé sans grande surprise.
Gawen Mormont avait été moins gâté, il affrontait Leyton du Rouvre qui était un adversaire à sa mesure, si ce n'est un peu trop, le combat fut des plus rudes et Gawen était en train de perdre lorsque dans la manche finale il se ressaisit et désarçonna dans une violence rarement vu son adversaire qu'il mit au tapis.
Jon Flint tomba sur un autre du Rouvre, Galbart de son ptit nom, et le combat s'annonçait très rude aux yeux des spectateurs car l'on ne pouvait manquer qu'ils étaient tout deux géants et d'une compétence martial égale. Et alors un, si ce n'est le, combat le plus surprenant du tournoi eu lieu : ces deux combattants étant pourtant égaux c'est Jon Flint qui écrasa son adversaire sur le score de 7-1.
Cregan Holt affronta Olen Caswell qu'il vainquit en 2 manches, rien de notable de ce combat bien conduit mais pas exceptionnel.
Theon Knott se posa des questions en réentendant l'annonceur appeler un « du Rouvre », il combattait Wilos du Rouvre. Le combat aurait pu tourner à l'avantage de Theon tant il était serré mais à la troisième manche Wilos décocha un très bon coup qui fit tomber Theon, mettant fin au match.
Thorren Omble tomba encore sur un du Rouvre, Hymphrey, mais Thorren n'était ni un Gawen Mormon ni un Jon Flint et se fit écraser, en se déboitant l'épaule en guise de bonus.

***


Korventin Baratheon était sorti du premier combat, contre un chevalier du Conflans, en assez bonne état : les premières manches avaient été difficiles, mais il s'était très bien débrouillé sur les dernières. Le suspens avait tenu tout le long de la joute.

Le second combat, c’était une autre histoire. Déjà, il étais tombé contre Trud Martell, rien que ça ! Le combat ne commençait pas trop mal, il réussit a lui porter quelques coups qu’elle dû sentir passer. Cependant, à la cinquième manche, elle… il ne savait pas. Elle avait changé de technique, sans doute, et Korventin avait complètement été pris au dépourvu. Il ne se rappellait que d’une intense douleur dans la jambe, et d’être tombé de cheval. Puis il s'était réveillé il y a peu, sous une tente. Il ne pouvait même pas décrire la douleur que qu'il ressentait à la cuisse. A ce qu’on lui avait dit, il en avait pour un bout de temps. Par les 7 ! Il ne participerait pas aux autres épreuves, il n'était franchement pas en état, il lui faudrait déjà quelques jours pour pouvoir se déplacer sans difficultés majeures. Cela l’embêtait, mais les chevaliers des Terres de l’Orage ne voulaient pas tenter la mêlée sans lui. Mais bon, après tout c’était leur choix. L’Orage se retirait du tournoi, pour le meilleur ou pour le pire ! Le Lord Baratheon comptait néanmoins rester quelques temps à Port-Real. On ne savait jamais, il pourrait faire de bonnes affaires.

***


Le tournoi avait pris fin relativement tôt pour les deux Whent, le père, fort et talentueux s'était malencontreusement fait sortir, peut être la vieillesse qui lui jouait un tour. Il n'attribuait pas vraiment cette défaite au fait que l'adversaire, Logan Rowan, pouvait être plus fort que lui. Mais il était satisfait de son rang, bien que déçu de ne pas avoir pu aller plus loin, il savait qu'il pourrait encore briller le jour de la charge et de la mélée. Le Fils d'Auston, Allaric quant à lui n'avait participé au tournoi que pour le divertissement, cependant il fit rapidement ses preuve lors de sa première joute :   A ce moment là, il découvrit ce qu'était les joies mais aussi le malheur de la joute, les énormes difficulté de blesser son adversaire mais d'être bléssé, mais Allaric fit preuve de dextérité malgré sa faible expérience en combat, il avait que trop bien bléssé son adversaire et lui avait même entraîné la mort. Mais il ne regretta rien, l'adversaire d'Allaric dans cette Joute était l'adversaire de tous, Velaryon n'avait qu'une réputation de manipulateur et même de Partisan Feunoyr ex ou non...

- M'enfin , s'écriait Auston à son fils, te voilà un homme marié avec une magnifique jeune femme Racin, depuis les problèmes du bief, et tu prouves encore que tu est un homme compétent en arme, même si tu n'a pas gagné ce tournoi, je suis fier de toi.  

Les deux hommes avait passé un bon moment dans ce tournoi qui était encore loin d'être fini pour eux.

***


Sans surprises, Danwell était tombé contre Harwyn Tully au second tour. Le même sort attendait également Alyn, mais pas immédiatement. Il avait déjà remporté une joute, et trois le séparaient encore de son suzerain.
Il affrontait maintenant un errant du nom de Griff le Crochu. Ce fut bref. Trois passages, trois touches, et à la troisième l’audacieux s’envola. Alyn l’avait touché en plein heaume. Il crut entendre un cri, qui s’éteint avec la fin du vol plané de son adversaire. Même depuis l’autre extrémité de la joute, Alyn pouvait voir le sang couler depuis le heaume. Peut-être l’avait-il trop touché. L’autre ne se relevait pas. Trois serviteurs traînèrent l’inconscient – ou le cadavre ? - hors du terrain. Tully et Whent avaient déjà envoyé chacun un de leurs adversaires auprès des Sept, on ne se formaliserait donc pas du sort d’un ser inconnu. Le sire de Salvemer mima un baiser à sa femme, sur les gradins, puis retourna dans sa tente attendre le prochain duel.

***


Dans le match suivant, il y avait comme une odeur de revanche entre Theodore Reyne et Cedrik Corbois, ce premier aurait participer à la bataille du Nid du Faucon dans le rôle d'un des « alliés » à Stark qui l'ont trahis et combattu avec Tully, l'heure des vengeance avait dès lors commencé et Cedrik trouva fort dommage que son médiocre adversaire ai été mis au tapis en seulement deux manches et commença alors a espéré combattre Cantor Reyne plus tard.
Gawen Mormont s'en alla affronter Gweddry Serret, de l'Ouest, et enorgueilli de sa victoire se laissa faire par son adversaire qui était rapidement aux portes de la victoire, Gawen se reveilla dès lors comme au premier tour mais il lui fallut 3 manches pour décrocher le victoire, s'il ne fait pas attention il sera vite éliminé du tournoi.
Jon Flint affronta Petyr Lorch qu'il écrasa trois à un, rien de plus à noter malheureusement.
Cregan Holt fut moins chanceux en se retrouvant face à Tywald Lannister lui même, il était résolu au début d'au moins sauver l'honneur et il fit mal à Tywald malgré le non gain de manche mais fut finalement terrassé, obligé de reconnaître la remarquable victoire de son adversaire.

***


Ce fut Jon Flint, qui l’avait emporté sur Petyr Lorch. Toutefois, et malgré la hargne du nordien contre les Frey qui lui permit de placer un coup, il n’arrêta pas Alyn dans son ascension et finit au sol, comme ses prédécesseurs. Sa prochaine joute eut lieu le lendemain. Il s’agissait d’Edmure Swann, un chevalier s’étant taillé une réputation de menace en seulement trois joutes.
La qualification en elle-même n’avait pas d’importance puisque le vainqueur affronterait le Magnifique. Le combat, par contre…
Alyn ne comprit pas ce qu’il se produit. Il manqua Edmure d’une bonne main tandis que celui-ci le toucha à l’épaule. Le passage suivant fut strictement identique, à ceci près que la lance de Swann explosa.
Le cousin d’Elston Frey respira profondément, puis abaissa sa lance et chargea à nouveau. Cette fois-ci, il parvint à toucher son adversaire, mais son arme glissa le long de la plate, tandis qu’un puissant coup envoya son bouclier contre son corps et l’ébranla.
La quatrième joute n’inversa pas la tendance, et ser Alyn Frey fut désarçonné. Il s’en sortait sans blessure, et avec trois duel dominés, mais un petit goût amer dans la bouche. Lui aussi aurait voulu ne tomber que face au Magnifique.

***


Voici quelque chose d'anticipable qui surprit Corbois, il affrontait en ce troisième tour la Trud Martell, la sœur de Meenah, qui avait mutilé Korventin Baratheon au tour précédent. Bien que supérieur sur le papier il était à cran avant cet affrontement. Puis le combat s'engagea et vérité fut donné au papier, Cedrik ne laissa aucune chance à Trud qui perdit lamentablement.
Et c'est alors que les choses tournèrent mal pour les autres nordiens : avec la défaite Jon Flint et Gawen Mormont qui tomba face à Harwynn Tully, rien que ça, et perdit deux manches mais prouva sa qualité en n'étant ni mort ni blessé ce qui est rare lorsqu'on combat un Tully dans ce tournoi.

C'est ainsi que Corbois, lors du quatrième tour, se retrouva être le dernier nordien en lice, et à cette petite victoire personnelle vint s'ajouter au fait qu'il allait combattre Cantor Reyne, un adversaire de taille et artisan de second rang de l'humiliante défaite militaire qu'il avait subit à son niveau.
Le score était de deux à deux, chaque adversaire était proche de la victoire comme de la défaite.
Les destriers s'élancèrent, la distance séparant les jouteurs se réduisait à une vitesse hallucinante et dès lors le choc, Cedrik dans toute la violence de sa rage et de sa force toucha Cantor mais, surtout, en plus de l'arrêter net dans son élan il le projetta en arrière à un mètre cinquante du lieu du choc.
La poussière retomba, le public retint son souffle se demandant dans quel état était Lord Reyne, Cantor se relèva apparemment sans blessure et le public, dans une bonne partie, acclama Corbois pour ce coup sortit de nulle part qui lui donna la victoire.

***


Tytos Lannister regarda avec surprise son père sortir perdant de son combat avec Samwell Dayne. Le jeune homme avait grandi avec les histoires que lui racontait sa mère sur les glorieux combats de Tywald lors de sa jeunesse. A aucun moment il n'avait douté de la victoire de son père, il ne s'attendait pas à le voir perdre avant d'arriver à un face à face avec un Tully au moins. Mais l'héritier de Castral-Roc semblait oublier que son père commençait à se faire vieux, et son endurance se réduisait au fur et à mesure des combats. Tywald avait bien tenu face à l'Epée du Matin, aucun des deux n'avait réussi à porter de réels coups à son adversaire avant la dernière manche, où Tywald s'était montré trop lent et s'était fait éjectée de son cheval par le père de la nouvelle Reine.
Tytos enfila son heaume et enfourcha sa monture. Il était le dernier réprésentant des terres de l'Ouest et souhaitait faire honneur à son rang et sa Maison, comme son père lui avait toujours répété. L'homme qui se trouvait face à lui était Luthor Florent, un chevalier du Bief et un adversaire de taille. Le combat fut long et acharné, mais Tytos dû s'incliner et reconnaître sa défaite. C'est déçu et frustré que le jeune homme retourna se placer à côté de son père.

- Je suis désolé de ne pas être aller plus loin, s'excusa-t-il.

Mais son père posa une main solidaire sur son épaule.

- Je préfère que tu es perdu à ce tour-ci, le Conflans est en forme aujourd'hui, si tu avais dù affronter Tytos Tully je n'aurais pas été certain de te retrouver en un seul morceau, plaisanta le Lord.

Le fils regarda un peu surpris son père, il était rare que celui-ci fasse de l'humour, il était de trop bonne humeur depuis les dernières nouvelles venues de Castral-Roc. Mais ce fut avec le moral un peu relevé que le jeune homme observa avec intérêt la suite du tournoi.

***


Lorsqu’elle rejoint l’estrade, Meenah Martell avait mal partout ou presque. Sa sœur et l’Epée du Matin l’avaient aidé, au sortir des lices, à enlever son armure. Peu auraient voulu voir la Princesse d’Ebène dans ce moment-là : grimaçante, crispée et à bout de souffle. Par les Sept, ses douleurs étaient semblables à celles de sa nuit de noce ! Le plaisir du combat avait simplement remplacé le plaisir de la chair…
Quoi qu’il en soit, elle devait se plier à la nécessité des apparences, et jouer son rôle. Elle était membre du conseil, et dame de cour avant tout… On lui avait fait porter ses robes, et Trud l’avait aidé à s’habiller –elle ne voulait pas qu’une servante la voit dans cet état de faiblesse- et la voilà qui rejoignait le Roi.
Elle prit place à la gauche du Roi, la nièce –la jeune Reine- occupant sa droite. Aenar Targaryen lui adressa un petit sourire taquin alors qu’elle s’appropriait deux coussins supplémentaires pour ménager son fessier.

- Alors, satisfaite ?

- Samwell ne mentait pas, ce Florent est un sacré bon cavalier…

- Il vous a fait mordre la poussière.

- Il mérite la victoire, mais je me suis tout de même bien défendue.

- Personne n’a dit le contraire. Les femmes de votre famille sont pleines de surprises…

Il se tourna vers Asha, qui lui sourit d’un air entendu. Meenah en profita pour souffler un peu, et rajuster son corset. Elle était heureuse du mariage de sa nièce. Sa sœur étant constamment sur les routes avec son mari, c’était un peu elle qui avait fait son éducation… La petite avait bien grandit depuis l’époque où elle allait observer ses jeux aux jardins aquatiques. Et la voilà Reine… les Septs font bien les choses : la Rose des Sables semblait être faite pour ce rôle. Elle était intelligente, belle, aimable, passionnée par les Lettres et les Mathématiques, sans compter les qualités de courtisane que le Chat lui avait transmise… La voir au côté d’Aenar faisait penser à Meenah que les choses n’auraient pu mieux se passer.
Elle appréciait beaucoup la compagnie du Roi, et avait pour lui une grande estime, bien qu’elle ait souvent du mal à retenir ses vassaux de tenir des plaisanterie à son propos. Certes, la Main était d’un charisme certain –bien que la Princesse d’Ebène n’apprécie pas son caractère- mais le Roi avait autant, si ce n’est plus, de mérite dans la manière exemplaire dont était gouverné le pays.
On quittait une ère de guerre Feunoyr, de coups d’états et de guerre de succession… espérons que l’on entre à présent dans une ère de paix et de prospérité. Ce n’était pas ce que lui disait ses oiseaux cependant… et elle aurait bientôt à prendre un certain nombre de décision difficiles, et mener de longues discutions diplomatiques… Elle était heureuse de pouvoir laisser tout cela de côté pour l’heure, et de profiter du tournoi. Peut-être son mari continuerait-il sa belle performance…
Perdre n’était pas pour la gêner : elle aimait se battre, et y était plutôt douée, mais avait depuis longtemps choisis de privilégier une carrière de séduction et de charisme à celle des armes. Le Roi avait actuellement plus besoin de stabilité politique que de guerriers…

***


Les choses s'échauffèrent pour Cedrik qui dù affronter Evelyne Rowan, celle-ci ayant donné deux match d'un niveau et d'un spectaculaire irréel. Le problème pour Cedrik étant « Mais comment cette combattante quelconque peut elle être ici, comment peut elle avoir vaincu à la fois Edmure Tully et Lymond Lychester ? », heureusement ou non la réponse lui apparu rapidement sur le terrain de joute lorsqu'elle passa à un rien de le mettre au tapis. En effet elle compensait sa force limité en assénant ses coups avec une précisions redoutable, tant bien même Cedrik gagna la manche il demeura salement touché et plus affaiblit encore. La dernière manche se termine suite à Evelyne qui lui assena un violent coup qui déclencha alors en lui un petit quelque chose, un petit quelque chose que ne possède que les Corbois et qui a donné leur devise « Vertueux dans la Rage ».
Corbois s'élança décidé de mettre un terme à ce combat qui s'éternisait à son désavantage. Il voyait cette Rowan préparer un autre de ses fameux coups qui pourrait dès lors le mettre à terre tant il en a enduré, mais il ne recevrait pas ce coup là et ça il le savait plus qu'il ne l'espérait. Au moment du choc Cedrik assena un coup d'une violence que l'on avait vu que de la part d'un Harwynn ou Tytos Tully, un coup au moins aussi violent que ce qu'il avait asséné à Cantor Reyne, un coup qui mettait illico à terre Evelyne Rowan. Elle n'était pas blessé et avait très bien combattu mais Cedrik Corbois s'était lassé de ce combat. Il tenta de la féliciter pour son combat après qu'elle se fut relevé mais elle lui lança un regard qu'il n'avait vu qu'une seule fois auparavant et préféra faire une rapide révérence avant de se replier.

***


Ainsi il y était arrivé, les demi finales preuve de qualités martiales de très haut niveau, Cedrik Corbois n'était pas sur de mériter totalement sa place mais après tout un tournoi sans nordien en demi finale ne vaut pas grand chose se disait-il malgré l'absence des monstrueusement puissant Osric Omble et Rodrik Stark, lui était plus la tête pensante du trio, lorsque l'on regarde son parcours avec cette information on peut aisément deviner ce qu'aurait fait un de ces deux bourrins, le mot étant plus qu'approprié.
Mais il fallu rapidement mettre fin à la satisfaction et s'apercevoir que l'adversaire était Harwyn Tully lui même. Corbois était motivé de par la nature de son adversaire bien qu'il ne lui en voulait pas directement pour la défaite militaire nordienne dont les coupables désignés sont les traîtres et non pas les Tully.
Le combat s'entama de façon avantageuse pour Harwynn et Cedrik commença à se faire une raison, il n'irait pas en finale et cela lui convenait car il reconnaissait qu'il était surclassé, cependant l'espoir sembla revenir lorsqu'il mît une puis deux manches à son adversaire, lui qui n'en a perdu aucune de tout le tournoi ! Encore une fois la dernière manche serait décivise, les destriers s'élancèrent de nouveau, le choc fut d'une violence extrême et Corbois osa espérer la victoire, il assèna en effet le même coup qu'il assena à Evelyne Rowan lors de la manche finale, mais alors il ressentit une forte douleur sans vraiment savoir où et tomba à terre sans s'en rendre compte, son coup avait été très violent mais Harwyn Tully avait déchaîné toute sa puissance et sa qualité dans ce coup imparable qui lui donna la victoire.

***


Les combats suivants de Logan Rowan lui parurent également très amusants ; il vainquit son beau-frère, l’Epée du Matin, juste après avoir mis au tapis un type dont il ne se souvenait même plus du nom. Après ces combats, ce fut au tour d’Evelyne de combattre pour les huitièmes de finale. Sa fille, pour son plus grand bonheur, avait désossé Borros Bettley et, après un affrontement épique qui dura de longues minutes, elle était parvenue à défaire avec bravoure le valeureux Edmure Tully, sous les bravos de la foule. Logan souriait en se demandant comment le prendrait la Main du Roi. Sans doute qu’il n’en aurait cure… Quoi qu’il en soit, le père et la fille étaient désormais à égalité, seulement, Rowan était convaincu de pouvoir soumettre Dayne, qui l’attendait en quart de finale, tandis qu’Evelyne se dressait devant un problème de taille –et quelle taille ! : Cedric Corbois. Le combat fut acharné. Evelyne profitait de son désavantage de taille pour tenter d’éviter les coups. Mais ce jeu du chat et de la souris ne dura pas indéfiniment, et Evelyne finit au sol, mais fut malgré tout applaudie pour sa ténacité. Logan tapa lui aussi dans ses mains, ravi. Après sa victoire contre Dayne, qu’il expédia à terre en un coup, Logan se prépara mentalement à la demi-finale, où il devait affronter Tytos Tully, qui venait de défaire son vassal, Luthor Florent. Tytos, ce n’était pas le genre de combattant qu’on battait avec de la volonté. Sans doute l’un des meilleurs, si ce n’est le meilleur guerrier de tout Westeros. Le combat fut intense, davantage pour Rowan que pour Tully, sans compter que Rowan ne cherchait pas à jouer aux héros. Il ne croyait pas aux miracles, et il pensait d’ores et déjà au combat suivant, qui se déroulerait contre Corbois. C’est avec panache qu’il fut vaincu par Tytos Tully, qui semblait avant tout penser à son combat contre son frère, à la finale. C’est avec un sourire teinté de douleur que Rowan sortit de l’arène. Foutu clan du Conflans, ils sont forts quand même…

Enfin, le dernier combat pointa le bout de son nez. Cedric Corbois, défait par Harwyn Tully, se retrouvait face à lui pour décider lequel d’entre eux serait honoré de la troisième place. Par chance, le futur gendre de Logan avait à moitié estropié le Corbois, qui devrait garder sa blessure pour un bon mois. Encore une fois, Lgan s’interrogea sur les pensées de Tully, à savoir si la violence contre Corbois avait été volontaire, pour venger sa future épouse, ou n’était simplement que son comportement habituel en tournoi. Quoi qu’il en soit, réitérer l’exploit serait sans doute très difficile… Il ne se trompait pas. Corbois était fort, très fort, et Rowan n’aurait jamais tenu comme sa fille l’avait fait. Après plusieurs échanges, qui n’étaient qu’en faveur de son adversaire, Rowan, blessé, subissait le contrecoup des précédents combats, et ressentait le poids de la fatigue. Corbois semblait pressentir le dernier assaut, assuré de sa victoire. Parfait. Sans hésiter, de toutes ses forces, Logan se jeta sur Corbois, qui ne se refroidissait pas non plus. Intentionnellement, Rowan visa la blessure infligée par Tully, mais Corbois prédit le vice, et se jeta en avant pour faire mouche avant son opposant. Un coup précis, solide. Mortel, mais facile à esquiver s’il était prédit. Logan, avec sa feinte, l’avait prédit, et dans un dernier effort, il fit tomber le Corbois au sol. Fier de sa réussite, il jeta un coup d’œil plein d’orgueil à sa fille, qui observait le combat. L’admiration se lisait dans ses yeux. Mais, très vite, devant l’affrontement magistral des deux Tully, Logan sut qu’il avait été supplanté par Harwyn. Encore une fois, fallait-il s’en réjouir ? Logan remit ces questions à plus tard et se décida à faire un compte-rendu du tournoi avec chacun des guerriers du Bief et de Dorne.

Les Nordiens furent déçu de cette défaite inattendu et peu mérité pour leur champion, mais cela ne les empêcha pas de fêter la 4e place toute la nuit avec quelques tonneaux de bière.

***


Enfin arriva la finale. Si le Roi était las de ces affrontements depuis un bon moments, celui là allait piquer son intérêt. Harwyn Tully était sa Main et son travail était particulièrement efficace, et Aenar ne regrettait en rien son choix. Cependant il n'avait jamais vu les talents à l'épée de celui-ci et aujourd'hui, il avait été particulièrement impressionné. Tytos Tully avait une réputation dont il n'était pas ignorant, et même si le Roi n'avait pas beaucoup de talents avec une lame entre les mains, il savait reconnaître l'adresse des deux finalistes. Il n'avait aucun doute que ce dernier affrontement serait passionnant.

***


Harwyn Tully s’avança sur les lices. Pas une place n’était libre, et ce qui n’était pas des places était également bondé. Pas surprenant. Et plutôt flatteur. Un sourire satisfait s’étira sur ses lèvres : pour une fois, la foule était à la hauteur des éventements. La Main du Roi pris son casque des mains du jeune écuyer qui l’accompagnait. En face, son adversaire fit de même. Lui ne semblait pas se soucier du public. A vrai dire, il ne semblait jamais se soucier de quoi que ce soit, comme si tout lui était égal.
Les deux frères se regardèrent dans les yeux quelques instants, y lisant tous deux un mélange d’estime et de concentration, puis s’inclinèrent devant la tribune royale.
Sa Majesté Aenar Ier Targaryen se leva. La foule se tut petit à petit. Le héraut en profita :

- Concourant pour la finale du tournoi du mariage de Sa Majesté : Harwyn Tully le Magnifique, Main du Roi et Sire de Vivesaigues, contre son frère Tytos Tully le Fataliste, Sire de Château Rosière !

Les deux combattants enfourchèrent leur monture, enfilèrent leur casque puis prirent la lance de joute que leur tendait leur écuyer. Leurs armures resplendissaient dans la lumière de cette après-midi de fin de tournoi.
Un étrange silence s’installa. Les deux meilleurs jouteurs du royaume étaient là, presque identiques sous leur plate scintillante aux couleurs Tully. Le Dragon rompit ce silence :

- Ser, vous voici parvenus à votre dernier match. Permettez-moi de vous féliciter. Et maintenant… que cette finale débute !

Les cavaliers tournèrent leur tête vers leur adversaire, et s’élancèrent presque immédiatement. Ils avaient tous deux une petite centaine de pieds à parcourir avant de se rencontrer. Leurs lances s’abaissèrent, visant la poitrine. Les derniers instants leur permirent de gagner en précision et de lever leurs boucliers.
Le choc fut violent. La lance d’Harwyn fut détournée par le bouclier de Tytos, tandis que son opposant parvint à lui toucher l’épaule, sans pour autant le désarçonner. Les deux lances explosèrent sous l’impact. Le public hurlait, hystérique. Les cavaliers empoignèrent une seconde lance, se reconcentrèrent un instant et repartirent. On aurait dit la même scène : les deux lances s’abaissant lentement, visant la poitrine, les boucliers se centrant… Mais cette fois-ci, ce fut Tytos qui encaissa un coup en pleine poitrine tandis qu’Harwyn fit glisser la lance de son adversaire le long de son harnois.
Cela ne fut pas suffisant pour faire tomber le Fataliste, qui vacilla néanmoins.
Harwyn prit une nouvelle lance.
Dans la foule, certains murmuraient que les deux frères se retenaient pour ne pas blesser l’autre et surtout pour le spectacle. C’était en partie vrai : Harwyn ne voulait pas tuer son frère, ni son frère le voulait. Voilà pourquoi ils ne visaient pas la tête. Un certain Elias la Rose n’avait pas eu cette chance.
Une troisième, leurs montures partirent au galop. Les deux lances éclatèrent littéralement, explosant en éclats. Tytos Tully manqua de basculer, se retenant de peu. Harwyn Tully perdit l’équilibre et chuta. Ils s’étaient tous deux touché en pleine poitrine, sans réussir à dévier.
Le public hurla.
Deux écuyers aidèrent la Main à se relever. Le Magnifique ôta son casque et s’inclina devant son frère avant de se présenter à l’estrade royale.
Le Fataliste lui rendit son salut et releva sa visière. On lui tendit une autre lance. Avec celle-ci, il récupéra délicatement la couronne de fleurs bleues déposée sur un coussin aux premiers rangs du public et protégée par deux gardes dragons. Il parcouru ensuite lentement du regard les nobles assemblés, et fit marcher sa monture. Harwyn rit intérieurement, toujours pris par l’euphorie de la joute et l’adrénaline de la chute : son frère était un excellent comédien, quoi qu’en veuille son surnom. Chacun ici retenait son souffle, et chacune ici espérait être désignée Reine d’Amour et de Beauté. La lance portant en son extrémité glissait devant bien des beautés. Elle passa même devant la propre femme de Tytos, Lady Elenna Nerbosc.
Le gagnant s’arrêta enfin devant la famille Rowan. Sa voix s’éleva, intense et posée :

- Ma Dame, j’ai bien conscience que ceci est peu conventionnel. Permettez-moi toutefois de vous nommer Reine d’Amour et de Beauté non en mon nom mais en celui de mon frère Harwyn.
Et sur ce, il posa délicatement la couronne de fleurs sur les cheveux d’Evelyne Rowan.

Les deux frères se retrouvèrent quelques minutes après. La joute n’était pas encore achevée : Sa Majesté devait encore féliciter les vainqueurs, récompenser les chevaliers s’étant distingués, et surtout accorder les vœux tant désirés.
Ils partagèrent un verre de vin en souriant. Ils avaient posé leurs armures. La sueur dominait sur leurs vêtements. L’adrénaline retombée, ne restait en eux que cet étrange sentiment de satisfaction et de satiété propre au combat. La fierté illuminait leurs visages. La fratrie de Vivesaigues avait emporté la moitié des vœux royaux. Evelyne Rowan semblait avoir été honorée – ou plutôt, la main ferme de son père sur son épaule l’avait dissuadée d’exploser en public. D’après les informateurs Tully, elle tournait présentement en rond dans sa tente, furieuse d’avoir été prise par surprise. Son père l’avait pourtant avertie du prochain mariage, et seul le fait qu’Harwyn Tully soit l’un des meilleurs combattants des Sept Couronnes l’avait contenue. La Main devrait déployer des trésors de patience et de charisme pour réussir à dompter sa prochaine femme. Il se croyait à la hauteur.
Un messager entra dans leur tente pour les informer que Lord Rowan, Lord du Bief, demandait le Sire de Vivesaigues. Ce dernier s’excusa auprès de son frère, demanda à ses écuyers de lui amener son armure d’apparat chez Rowan, puis suivit le messager. Deux gardes l’accompagnèrent, mais c’était plus un symbole qu’une nécessité. Si en cet instant quelqu’un osait tenter d’abattre Lord Harwyn Tully, il finirait probablement embroché par le finaliste avant de l’avoir vu dégainer. Oui, Harwyn pouvait comprendre pourquoi certains devenaient accro au combat.
Il avait cependant un autre challenge pour le moment, peut-être plus grand : apaiser Evelyne Rowan. La mine fermée avec laquelle son père l’accueillit promettait bien des difficultés.

Tytos attendait son frère depuis un peu trop longtemps. Lui était d’ors et déjà revenu sur les estrades, changé et splendide dans cette armure d’apparat. La plupart des autres chevaliers avaient ou eu une place sur l’estrade d’honneur ou une place dans le public. Quand à ceux qui n’avaient eu cette chance, ils n’auraient de toute façon pas été récompensés. Ou n’étaient plus en état de l’être : deux, non trois morts, tout de même. Griff le Crochu n’avait pas survécu à ses blessures. Tous causés par des chevaliers du Conflans. Décidément, ces derniers avaient véritablement remporté tous les titres.

Aenar Ier s’approcha du Fataliste, un Garde Blanc derrière lui. A vois basse, il lui demande s’il savait où se trouvait la famille Rowan et la Main. Le Tully répondit franchement : tous étaient probablement occupés à raisonner Evelyne Rowan. Le Roi s’esclaffa. Lui n’aurait pas ces problèmes. Ashä Martell était une demoiselle au comportement digne de son rang, sauf peut-être la nuit. Mais cela ne concernait désormais plus que le Roi.
Les absents se firent désirer plus longtemps encore, suffisamment pour que Sa Majesté demande à Ser Walder Tully d’aller les chercher.
Lorsqu’enfin ils arrivèrent, la foule était bien impatiente et murmurait des accidents pouvant expliquer un tel retard, allant de l’assassinat à la discussion un peu trop intime entre la Main et sa Reine d’Amour et de Beauté. Leur arrivée mit fin à ses rumeurs, au plus grand regrets des commères. Tous étaient impeccables. Ils s’installèrent rapidement à leurs places.
Le héraut fit signe à la foule de se taire, et Aenar se leva. Après un court discours de félicitation et un ou deux compliments adressés à sa prochaine reine, il appela les gagnants :

- Lord Cedrik Corbois, quatrième !

Les quelques nordiens présents scandèrent le nom de leur vainqueur.

- Lord Logan Rowan, arrivé troisième !

Le Sire du Bief se leva sous les applaudissements de la foule et descendit les gradins pour aller s’agenouiller devant l’estrade.

- Lord Harwyn Tully, arrivé second !

La Main le rejoint.

- Et enfin notre grand gagnant, Lord Tytos Tully, premier et vainqueur de la joute royale !

Le Fataliste se placa auprès des deux autres sous les hurlements de la foule.

- Ser, j’ai l’honneur de vous féliciter en personne pour vos réussites. Rowan, c’est au bout d’une joute incroyable que vous avez réussi à désarçonner Lord Corbois, le mettant à terre lorsque tout le monde vous pensait vaincu. Harwyn, mon fidèle conseiller, vous n’avez pu tomber que face à votre frère, et je gage que sans lui la première place vous aurait revenu. Et enfin, Ser Fataliste, que dire sinon que votre légende est encore bien loin d’être fidèle au mérite de votre personne ? Je me targue de croire que jamais un Targaryen n’a gouverné un royaume aussi noble et honorable que le notre, et je vous remercie de me conforter en cette opinion.

Les applaudissements redoublèrent, si tant est que cela soit possible. La foule scandait les noms de Rowan, de Tully et d’Aenar.
Le Roi patienta puis leva le bras pour demander le silence. Il l’obtint.

- Toutefois, je serais bien injuste si je ne récompensais que les quatre finalistes. Loyaux habitants des Sept Couronnes, je vous demande d’acclamer également : Lord Samwell Dayne, l’Epee du Matin! Ser Edmure Swann ! Ser Lymond Lynchester ! Ser Edmure Tully ! Evelyne Rowan !

Il fallut encore de longues minutes pour que le public se tût, pris entre ses acclamations et le regret de ne pas avoir entendu d’autres noms. Ci et là, on scandait Florent, Lannister, ou Reyne, voire Frey, Vance ou Uller. Tous finirent néanmoins par se calmer.
Aenar repris :

- Sers, ma Dame Rowan, vous vous êtes tous démarqué par votre remarquable adresse et votre rage de vaincre. Si les noms des vainqueurs de ce tournoi doivent être retenus, j’aimerais que les vôtres le soient également. Epee du Matin, vous vous êtes encore une fois montré à la hauteur de votre titre. Ser Swann et Ser Lynchester, vous fûtes une surprise pour nous tous, et des plus belles. Ser Edmure Tully, que dire sinon que vous marchez dans les pas de vos illustres parents ? Quand à vous, Dame Rowan, s’il est bien peu conventionnel de laisser une femme participer à un tournoi, je pense que votre affrontement avec Ser Tully a malgré tout ravi les troubadours.

Il fit une pause puis ajouta :

- Je regrette de ne pas offrir à chacun d’entre vous un vœu, mais si toutefois vous voulez dédier votre victoire à qui que ce soit, sentez-vous libre de le faire maintenant.

Harwyn le Magnifique saisit l’occasion.
Il s’avança vers Lord Rowan et vers sa fille, laquelle semblait de nouveau maîtresse d’elle-même, quoique sous l’euphorie de l’honneur.

- Lord Logan Rowan, moi, Harwyn de la maison Tully, ait l’honneur de vous demander la main de votre fille, Dame Evelyne Rowan, qui a prouvé à tous sa valeur.

Lord Rowan sourit calmement, puis répondit :

- Lord Tully, c’est avec plaisir que j’annonce ici présent les fiançailles de ma fille et de la Main du Roi. Puissez-vous partager un peu du bonheur de Sa Majesté.

Sur ces mots, Evelyne Rowan s’agenouilla devant le Lord du Conflans, et ce dernier la releva sous les cris toujours plus hystériques de la foule.

Le calme une fois revenu, Aenar pris une fois de plus la parole : il était temps de récompenser les demi-finaliste et d'écouter leur souhait.
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