Maitre Chêne Admin
Messages : 266 Date d'inscription : 13/11/2016 Localisation : Fort-Chêne
| Sujet: Dessous des Cartes : Tour 22 Mar 8 Jan - 0:55 | |
| Il est bien futile de penser pouvoir préparer une guerre au moment de la déclencher. Un conflit, s'il n'est pas préparé, s'achève souvent de manière brusque et désastreuse. Si l'armement, la logistique et l'information sont les données qui prévalent le plus derrière la préparation politique d'alliances et de pactes, l'élément sujet aux plus grands aléatoires, et qui peut souvent s'avérer le point crucial, sera le commandement de votre armée. Pour pouvoir mener de petits groupes en bataille ou sur un territoire large, lancer des opérations de raid ou d'assaut préventif, tenir vos troupes dans une discipline et une salubrité salutaire, et gagner batailles et siège, il vous faut des hommes rusés, charismatiques, érudits et d'un caractère opiniâtre, d'une loyauté à toute épreuve... Voici trois liste prenant en compte ce facteur, du point de vue uniquement aristocrate. Faite d'un point de vue omniscient (donc non-appréhendable entièrement), elle comprend tous les personnages susceptibles de rejoindre le seigneur dans son engagement (ex : les Allyrion ne comptent pas pour Dayne), que le seigneur peut connaître, mais qui peuvent très bien être des traitres en puissance (un homme droit mais opposé à son suzerain, par exemple, ne compte pas). Point historique : Nous ne sommes pas en pleine seconde guerre mondiale avec une hiérarchie militaire baisée sur la formation et le mérite. Ceux que je nomme "généraux" ou "commandants", ici, sont des aristocrates désignés avant tout par leur rang, et en second lieu par leur prestige et leurs aptitudes. Leur charisme, leur capacité à mener une troupe, leur sens stratégique et quelques aptitudes passives sont ici pris en compte. - Les régions disposant du plus grand nombre de commandants capables:
On entend par là ceux qui sont aptes à diriger une troupe, une armée ou une garnison, sans pour autant faire des miracles ; et, éventuellement, ceux capable de seconder efficacement un des premiers. Les personnages qui n'ont pas le rang noble ou le prestige pour commander ne comptent donc pas.
1. L'Ouest, largement, avec plusieurs familles déjà hautement militarisées et son Ordre du Lion Blanc 2. Le Conflans, malgré le climat politique, qui conserve des noms prestigieux et une discipline de fer 3. L'Orage, avec un grand nombre de guerrier apte, et peut être des potentiels de stratège cachés 4. Le Bief, avec de nombreux chevaliers disposant d'un bon esprit pour la tactique 5. Le Val, qui patine un peu avec les pertes de la dernière guerre
- Les régions alignant la crème de la crème:
Il s'agit, en conservant le haut du panier, de traiter les régions suivant leurs meilleurs dix généraux/stratèges/chevaliers/champions. Le potentiel magique est inclut. Ce nombre restreint compte encore une fois uniquement les allégeances et pas les origines.
1. L'Ouest, dont les meilleurs combattants ne peuvent rivaliser avec ceux de régions mieux entrainées, mais qui disposent incontestablement des généraux les plus talentueux, dont une demi-douzaines qui valent bien les meilleurs de chaque région 2. Le Conflans, disposant de bretteurs d'élite expérimentés, de commandants valeureux et de deux ou trois personnages hors-normes 3. Le Nord, qui a de très loin les meilleurs guerriers avec le Conflans, sans pour autant être totalement dénué de meneurs dotés d'un sens tactique 4. L'Orage, plus équilibré entre guerriers, stratèges et effectif de commandants intermédiaires, alignant en plus quelques bons marins 5. Le Bief, pas très loin derrière, qui a de bons guerriers meneurs d'homme, mais qui ont le désavantage de ne pas être souvent stratège à la fois.
Mention spéciale à Volantis et son aristocratie très éduquée et militarisée, qui dispose en plus de quelques atouts redoutables. Hors classement.
- Les régions aux figures prestigieuses:
Les stats sont une chose, mais la réputation en est une autre ; un guerrier correct de sept pieds de haut connu comme une terreur affrontera des adversaires terrifiés, et un général gâteux mais autrefois génie mettra son ennemi sur la défensive. Prestige militaire des "héros", des vétérans, bref, ceux dont l'expérience fait légende, parfois méritée, parfois pas, mais qui profitent aussi de celle de leur région et leur entourage. Ainsi, classement subjectif de l'adversaire le plus redoutable si l'on en croit ses oreilles ; mais aussi des traits et de l'expérience RPque le MJ comptabilise en toute circonstances, donc pas totalement sans valeur.
1. Le Conflans, vous l'attendiez celui là ; que de conflits, que de grands noms, de grands guerriers. Des personnages alliant une expérience RP, des stats très complètes et profitant de la militarisation de la région ; voilà de quoi faire peur. 2. Le Val et ses paragons couverts de gloire et d'honneur, qui se sont illustrés par leur engagement et quelques conflits fratricides qu'on cache sous le tapis. Pas besoin d'entendre le nom de famille d'un Mace pour préférer rebrousser chemin. 3. L'Orage, région connue pour sa témérité hors-norme, son caractère rentre-dedans et l’opiniâtreté de ses généraux, qui depuis quelques années rappellent à tous leur existence. 4. Le Bief, aux chevaliers émérites et vertueux, formés à des arts de la guerre certes douteux mais favorisés des dieux. 5. Le Nord qui a quand même cassé pas mal de bouches.
L'ennemi aux portesPentos est tombé en l'espace d'une nuit. Alors que l'ost royal des Terres de la Couronne était levé et que la flotte menée par le Prince de Peyredragon réunissait ses navires, l'avant-garde ennemie prit la ville par surprise pendant la nuit, dans des conditions floues. Les rares personnes a avoir fuit - si l'on excepte la dizaine de marchands qui sont déjà parti pour Myr ou Volantis depuis l'an 331 - sont en route pour Volantis, et ne donnent que des informations parcellaires. Mais l'absence de réelle levée de troupes conséquentes ou de préparation militaire de la part de Pentos rendent très opaque les conditions de cette "invasion". De ce que l'on sait, le Prince Renégat dispose de 30.000 hommes avec lui, de son dragon, et seul le Prince de Pentos - qui n'a pas encore été sacrifié - résiste, avec quelques Magistères, tenant le Palais Princier. Bien qu'il ne semble disposer que d'une puissance maritime extrêmement limitée, cela place la menace jusque là occulte et lointaine d'Aemond Targaryen aux portes directes des Sept Couronnes. Mais face aux armadas du Roi et de ses alliés, on l'imagine mal débarquer si aisément, car la plupart de ses cibles évidentes sont d'ores et déjà défendues et surveillées par de larges contingents maritimes. Se proclamant à nouveau seigneur légitime des Sept Couronnes, selon la loi des Targaryen et l'usurpation d'Harwyn, il entend prouver la justice de son droit non pas par la négociation ou l'étalage juridique, mais par la Conquête seule. Une idée qui ne manquera pas d'intéresser les seigneurs les plus belliqueux si l'on en croit la Cour. Conflans, dans la cour des grandsPendant que sa famille et ses proches conseillers préparent la guerre, Sa Majesté Valarr Ier parcourt la plus glorieuse et la plus proche de ses Couronnes à dos de dragon. Contactant les vassaux, grands comme petits, sur des critères qui semblent aléatoires pour qui n'a pas l'oeil attentif. Si la Cour comme le Royaume voyaient arriver la crise de succession, tous espéraient une résolution rapide, sanglante si nécessaire. Mais les deux prétendants, trop fiers de leur sang Tully, prennent le temps de trier leurs cartes. Multipliant réceptions, lettres, banquets et promesses, ils constituent chacun leur réseau en attendant un nouveau coup à jouer. Ce répit donne cependant le temps à d'autres factions de bâtir leur influence pour pousser vers le candidat à la succession de leur choix ; notamment le Roi, mais aussi le seigneur Danwell Frey. Mais les enjeux qui agitent grands et petits vassaux sont susceptible de changer à la mesure de la tournure que peuvent prendre les événements, et le jeu des alliances est plus qu'incertain. D'autant que les régions extérieures au conflit commençant à s'en mêler, les choses peuvent vite prendre une échelle insoupçonnée, et ce conflit devenir relai des nombreuses rivalités encore vives qui agitent Westeros. | |
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